Antécime Ouest des Choucières Vertes (2896m) par le Banc du Pinet (2671m) et la Tête Virante (2675m)

De Gap, prendre la D.944 en direction d’Orcières.
Après Pont du Fossé, tourner à gauche et remonter la vallée de Champoléon jusqu’au hameau des Baumes (D.944a).
À la sortie du hameau, se garer à proximité des gros blocs (quelques places de parking).

• Passage escarpé au verrou de Gourette
• Sens de l’orientation nécessaire pour les parties hors-sentier
• Pente raide sur terrain glissant (petits cailloux roulants) sous le Banc du Pinet
• Terrain à chamois et éboulis (plutôt stables) pour la partie finale de l’antécime des Choucières Vertes

Banc du Pinet et Tête Virante

La première partie, jusqu’aux Vallons est commune aux topos de Michel et Thierry, lesquels m’ont donné envie de faire cette boucle.

En suivant le sentier qui s’élève au-dessus des Vallons, on arrive à une intersection au pied du lit d’un torrent (sec lors de mon passage) ; prendre la sente de gauche en direction du col du Château.

Avant le col, s’orienter plein nord en suivant la trace de ski de randonnée. La sente discrète finit par disparaitre vers 2300m mais le cheminement n’est jamais compliqué. On parvient ainsi à la terrasse supérieure du Val Estrèche que l’on va traverser en direction du nord-est.

Sous le sommet du Banc du Pinet (peu individualisé et donc pas évident à repérer), traverser un pierrier assez instable en montant progressivement. Lorsque l’on reprend pied sur de l’herbe et du rocher, remonter la pente (vers le nord) qui se fait de plus en plus abrupte.

On arrive ainsi dans un petit couloir qui donne accès à l’espèce de plateau sommital du Banc du Pinet.

Revenir un peu sur ses pas en suivant la crête qui permet de gagner facilement la Tête Virante avec son cairn caractéristique.

Antécime Ouest des Choucières Vertes (point 2896)

Descendre au col de Val Estrèche. Le début de l’ascension n’est pas simple à décrire mais il consiste à cheminer dans les pentes les plus herbeuses situées en versant sud, sous la crête.

Bien repérer l’itinéraire qui sera le même à la descente mais moins intuitif.

Après une ascension soutenue, on débouche sur un replat face au sommet lequel est un amas de blocs rocheux (assez stables) qu’il faut remonter. La partie finale est plus escarpée mais jamais vraiment exposée et on doit à peine mettre les mains.

Profiter du panorama avant de redescendre par le même chemin pour revenir au col de Val Estrèche.

À noter la présence d’une bergerie vers 2200m qui n’apparait pas sur la carte.

Le retour aux Baumes se fait par l’itinéraire de Michel ou celui de Thierry.