Couronne de Tioulevé -Combe Bronsin - Bellacha - Grand Arc

D’Aiguebelle, monter au village de Montsapey par la D72b, puis continuer tout droit jusqu’au lieu-dit le Tioulévé.

Randonnée alpine (où il faut se servir de ses mains)
Pas de difficultés "techniques", mais il faut être sûr et efficace dans les rochers et dans les gazons raides.
J’ai cafouillé dans le Bec de l’Aigle et me suis retrouvé dans des pentes très raides et exposées : j’ai mal interprété ce topo et je me suis retrouvé en mauvaise posture.

L’objectif est un (long et esthétique) voyage sur les crêtes qui ceinturent Tioulevé en restant "sur le fil".

Intérêt pour le hors sentier dans des contrées sauvages (hormis sur la fin du côté des Grands et Petits Arcs).

L’idée m’est venu en essayant de combiner ce topo et celui-ci.

On peut "rêver" d’un parcours ’grande couronne de Tioulévé en suivant ce topo,
puis en remontant vers le nord toutes les arêtes jusqu’au Bellacha puis de relier le Grand Arc.

Mais aucun topo ne décrit les crêtes entre les Frettes et le pas de la Mule.

Alors mon programme du jour moins ambitieux est d’enchainer Bellacha et Grand Arc (comme en février mais dans le sens inverse).

Tioulévé, chalet de la Perrière, pas de la Mule, arêtes vers le Bellacha (avec échappatoires en versant Est), puis le Grand Arc.

Ma curiosité (et l’heure matinale) m’ont fait partir vers le sud : exploration du secteur qui va du Pas de la Mule à Combe Bronsin en aller retour : et "ça passe bien" (en alpi facile, avec deux ressauts évités versant ouest).

Au Nord du Pas de la Mule, c’est plus horizontal, une sente est assez bien marquée, mais l’arête est parfois effilée, et les rochers encore bien présents. Le jeu est de rester sur le fil, et chaque pas apporte la solution pour le pas suivant. Sympa !

Descente du Bellacha par le chemin classique, puis l’arête NO avec une sente assez bien marquée.

Sous 2000, la pente est plus raide. la sente aussi, un peu cachée dans les myrtilliers, puis les arcosses. Aux abords du col, ça devient franchement sanglier. Attention à ne pas se laisser attirer vers la droite, traces d’avalanches, secteur très raide.

Plusieurs traces dans les rhododendrons remontent au Bec d’Aigle.
Voir la rubrique difficulté : zone paumatoire, exposée et scabreuse.

Je pense être parti trop bas sous les dalles de gauche. Après 1/2 h de galère dans la zone arborée, je sors quasiment au sommet du bec, où une trace raide redescend sans trop de souci à la brèche. Un peu de nettoyage / balisage permettrait d’éviter des galères voire un accident.

La remontée au Grand Arc tire sur les cuisses, avec présence des rhododendrons sous les pieds, mais le paysage est top, en se retournant sur son parcours du matin.

Le final par Petit Arc et Char de la Turche est balisé, mais rien n’empêche de poursuivre le jeu de rester sur le fil de la ligne de séparation des eaux.