Dôme des Pichères (3324m) par le Laisonnay d’en Bas

De Moûtiers, prendre la D915 jusqu’à Bozel puis la D91b en direction de Champagny-en-Vanoise. Passer le village de Champagny, puis celui de Champagny-le-Haut pour gagner, presque au bout de la route, Laisonnay d’en Bas. Vaste aire de stationnement sur la droite.

• Longueur et dénivelée non négligeables ; toutefois, il est possible de faire la randonnée sur deux jours en passant la nuit au refuge de Plaisance.
• Recherche d’itinéraire entre le Grand Tuf du Plan Séry et le glacier des Pichères.
• Pentes raides entre 3000 et 3100m.
• Un pas exposé pour gravir le petit bastion sommital.
• Prévoir le matériel de progression sur glacier.

Du parking du Laisonnay d’en Bas, continuer sur la route en direction du Laisonnay d’en Haut. Après le pont, bifurquer à gauche et s’engager dans le sentier qui se présente aussitôt, en direction du refuge de Plaisance et du col du Plan Séry (un panneau indique le refuge à 2h et le col à 3h30).

Le sentier, parfaitement tracé (et très fréquenté) s’élève vivement, par de nombreux lacets, en rive gauche orographique du torrent du Py et de sa belle cascade. La pente s’apaise ensuite dans le secteur du Mollard.

Au niveau de la cabane des Caves (2071m), l’itinéraire balisé passe en principe en rive droite du Py. Toutefois, en 2023, la passerelle franchissant ce dernier est hors d’usage, de sorte qu’il faut emprunter un itinéraire de substitution (sentier bien marqué) qui se maintient en rive gauche du torrent jusqu’au refuge de Plaisance et ne le traverse qu’à proximité immédiate de celui-ci.

Juste après le refuge (2176m), face au cirque du Cul du Nant, laisser filer à gauche le sentier de la Pointe des Chardes pour prendre, à droite, le chemin du col du Plan Séry (panneau).

Le sentier file vers l’est et monte dans les contreforts de la Montagne de la Vallaisonnay, puis se réoriente vers le nord en traversant le replat des Essérieux avant de repartir vers l’est et d’atteindre le splendide Plan Séry (2480m).

Passé celui-ci, il s’élève de nouveau pour gagner le col du Plan Séry (2609m). Fin de l’itinéraire balisé.

Du col, contourner par l’ouest la Tête Rouge puis s’élever à vue dans les pentes herbeuses en direction du Grand Tuf de Plan Séry, ou Aiguille du Val de Genêt, tour en roche claire d’une vingtaine de mètres de hauteur qui forme un excellent point de repère.

Approcher de la base de cette tour puis poursuivre en direction du nord, longer un petit lac sans nom et s’élever vers un promontoire dénommé Pas de Genêt.

S’en suit un replat très minéral, constellé de petits laquets.

Dessiner une courbe à droite, dans les rochers ocre-rouges qui bordent l’épaule de Genêt, pour contourner les terrains instables du centre de la face (photo 21)

Vers 3000m, se réorienter vers le nord-ouest pour gagner, par des pentes raides, la base de l’arête sud-est du Dôme des Pichères.

C’est le point le plus étroit de cette arête (qui permet néanmoins le croisement de deux autobus... Pas trop de gaz, donc).

Vers 3100m, la déclivité se réduit et on atteint la base du glacier des Pichères.

Chausser les crampons et évoluer en bordure du glacier, sous les rochers qui couronnent les à-pics de la face sud-ouest du Dôme des Pichères. La pente est douce et le sommet, qui n’est plus un dôme de neige mais une pointe rocheuse, se gagne facilement. Prudence, néanmoins, dans l’assaut du petit bastion sommital, assez exposé.

Descente par le même itinéraire (si on parvient à le retrouver... Sinon, peu importe, il y a mille voies possibles entre la base de l’arête sud-est et le Grand Tuf du Plan Séry, qu’on constamment en point de mire.

Parvenu au Grand Tuf du Plan Séry, on peut éviter de repasser par le col du Plan Séry et descendre vers le sud-ouest, par le coteaux herbeux jouxtant le secteur des Creux Noirs, souvent raides (jusqu’à35° par endroits), pour regagner le sentier du refuge de Plaisance au niveau du Petit Plan Séry, vers 2460m.