L’Âne (2375m) et le sentier de l’Aigle.

De Briançon, direction le Col du Lautaret, puis Villar-d’Arêne.
Avant l’arrivée au village, prendre à gauche vers le Pied du Col. Poursuivre en direction des parkings de randonnée en évitant le hameau, et se garer au Pont des Brebis.

• Pas de véritable difficulté technique.
• Sentier raide, pas de II au sommet (non obligatoire).

Du Pont des Brebis, prendre le sentier du Refuge de l’Aigle.

Après un passage en sous-bois, le sentier monte en lacets dans des pentes raides.

Après avoir gagné un replat vers 2217m (Passe du Midi), on poursuit dans un monde plus minéral.

On remonte des éboulis, puis quelques rochers sans difficulté pour franchir une petite barre rocheuse (dernier point d’eau).

À gauche, on ne peut le rater, se trouve le petit sommet rocheux de l’Âne.

Remonter jusqu’à un petit collet pour repartir vers l’Est et suivre une petite ligne de crête pour rejoindre le sommet rocheux, nécessitant quelques pas de II.

Joli panorama sur la vallée et le Col du Lautaret.

Revenir sur ses pas et poursuivre l’ascension par le sentier.

On arrive à un dernier replat en haut d’un petit éperon (vers la cote 2710m).

On poursuit alors sous une barre avec une petite vire vers l’altitude 2835m, avant un passage rocheux avec pas de II+ III.

Les plus aguerris pourront poursuivre vers le Refuge de l’Aigle.

Sur le panneau du Parc des Ecrins, il est indiqué que le sentier de randonnée s’arrête au Pas de l’Âne.

Pour ma part, ce fut le terminus.

Le retour se fera par le même itinéraire.

Histoire de la sortie :

Initialement, j’avais prévu d’aller au Pic de l’Homme : J’en avais trouvé un topo (Randonnée pédestre dans le Parc National des Ecrins par François Labande). À la lecture, il n’y avait pas de difficulté particulière.

Arrivé à la bifurcation décrite pour rejoindre la direction du Pic de l’Homme, je n’ai pas trouvé grand-chose !

J’ai rencontré trois cairns indicatifs, rassurant pour la suite ! Mais je me suis retrouvé sur un pierrier instable au dessus d’une barre, sans véritable cheminement facile, et surtout sans discerner une ascension possible.

J’ai donc renoncé à mon projet et, après près de 1200m de dénivelée d’effort, retour vers la vallée.