Le Morond (1419m) par le Chemin du Fer

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
536m
Durée :
2h45

Deuxième sommet du Doubs, avec ses 1419 mètres, le Morond est aussi celui qui a le plus à souffrir de l'activité humaine, balafré par d'innombrables pistes de descente, ski ou VTT. Particulièrement fréquenté sur son versant Nord-Est, côté Métabief, il est néanmoins possible de l'entreprendre par son versant Ouest, beaucoup plus sauvage, au départ des Longevilles-Mont d'Or, en suivant une partie du sentier touristique et pédagogique créé autour de l'extraction du minerai de fer dans le Massif du Mont d'Or. – Auteur :

Accès

Rejoindre Les Longevilles-Mont-d’Or sur la RD45, entre Métabief et Rochejean. Se garer sur un petit parking situé Rue du Crêt, peu après l’église du village.

Précisions sur la difficulté

Pas de difficulté notable, si ce n’est quelques pentes un peu raides lors de l’ascension.

Il convient également de signaler que, suite à des attaques de loups en 2022, on peut désormais rencontrer des patous veillant sur les troupeaux de génisses, notamment du côté des Longevilles, ce qui est une grande nouveauté dans le Massif du Jura.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 3426 OT - Mouthe Métabief Le Mont d’Or
  • Altitude point bas : 923m
  • Altitude point haut : 1419m
  • Dénivelé cumulé : 536m
  • Distance : 10km
  • Horaire : 2h45
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Itinéraire

Au départ du parking, suivre la rue du Pont de Bois et passer à proximité d’un calvaire. Poursuivre sur le chemin goudronné jusqu’à une bifurcation et un panneau rouge indiquant le Chemin du Fer. Suivre le sentier qui longe quelques puits d’extraction du minerai. Croiser la piste qui longe ce sentier, la traverser pour suivre la sente plus étroite qui monte dans le bois.

Traverser la route goudronnée de Bellevue, qui amène les voitures jusqu’à Super Longevilles, puis au Mont d’Or, et poursuivre sur le chemin du Fer, qui passe à gauche du chemin du Gros Morond. Peu après un puits d’extraction doté d’un panneau explicatif, quitter le chemin du Fer par une trace qui oblique vers la droite, traverser le chemin du Gros Morond et poursuivre sur la sente juste en face, qui grimpe raide dans le bois. Couper à nouveau le Chemin du Gros Morond pour monter tout droit et prendre à gauche lorsque le petit sentier fusionne avec un autre plus large, qui continue de grimper de façon assez raide pour amener à une aire de décollage de parapente.

À partir de là, les chemins qui conduisent au sommet du Morond sont nombreux, entre sentiers, itinéraires de descente VTT ou pistes de ski. Prudence alors pour éviter une collision en cas d’affluence ! En période creuse pour le VTT, on peut emprunter la piste qui monte dans le bois et qui se transforme rapidement en large chemin permettant une cohabitation aisée entre randonneurs et éventuels vététistes. Au sortir du bois, continuer de monter en direction du sommet par une trace évidente dans l’alpage du Paradis.

Pour redescendre, deux options : le Paradis, justement, en basculant du côté de Super Longevilles (suivre alors les pistes de ski ou un balisage jaune et bleu PR afin de passer devant le restaurant d’altitude Le Flocon et redescendre au parking en empruntant la route qui part au milieu d’un virage en épingle), ou (peut-être ?), l’enfer ...

Pour cela, partir alors côté Troupézy, piste rouge descendant plein Est, en repérant une petite sente sur le côté gauche de la piste, la suivre et passer sous le télésiège pour rejoindre un large chemin qui ramène à la route goudronnée d’accès au sommet. La suivre sur 100 mètres dans le sens de la descente et bifurquer à droite sur le Sentier montagnard du Morond, balisé jaune et bleu. Passer à gauche du chalet désaffecté du Petit Morond et descendre dans la pente herbeuse sous le télésiège, en coupant régulièrement des pistes VTT (prudence), jusqu’à rejoindre à nouveau la route goudronnée un peu plus bas. La prendre sur 50 mètres, dans le sens de la descente et obliquer à 360° sur un chemin caillouteux qui va traverser tout le versant forestier du Morond. Avant de rejoindre un virage en épingle sur le chemin du Gros Morond, déjà croisé à la montée, bifurquer à droite sur une route caillouteuse, puis assez rapidement à gauche, afin de poursuivre la traversée et rejoindre à nouveau le fléchage du Chemin du Fer. Traverser la route goudronnée de Bellevue en partant à droite sur 50 mètres, avant de bifurquer une nouvelle fois à gauche et suivre le sentier de petite randonnée balisé jaune et bleu, qui ramène au chemin du Pont de Bois, puis au parking.

. Randonnée réalisée le 6 juin 2023

. Dernière modification : 3 juillet 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

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  • Bienvenue Olif25 pour ce premier topo sur Altituderando !

    Le 7 juillet 2023 à 11h33
  • Merci Altituderando. Je vais essayer d’étoffer régulièrement la partie jurassienne du site, après m’être suffisamment nourri sur Altitude rando de tout ce qui concerne le Dévoluy et le Vercors (entre autres) pour planifier mes randonnées estivales, passées et à venir (je retourne dans le Trièves tout bientôt). Encore bravo et merci pour la fiabilité de votre site.

    Le 7 juillet 2023 à 13h29
  • Pour compléter la journée :
    https://www.tourisme-metabief.com/activites-en-plein-air/balade-en-train-le-conifer.html

    Quant au fer :
    https://www.tourisme-metabief.com/parcours/16-le-chemin-du-fer.html

    Un résumé de wiki :
    En 1494, les premières forges sont créées à l’emplacement des actuelles rues des Forges et du Haut-Fourneau. Le minerai extrait du Mont d’Or est acheminé dans les hauts-fourneaux pour en extraire la fonte. Celle-ci est travaillée par les maîtres de forges. Les outils nécessaires à la vie quotidienne et au travail agricole et forestier y sont ainsi fabriqués. Le haut-fourneau de Rochejean est particulièrement important et appartient à l’abbaye de Mont-Sainte-Marie.
    ...
    En 1843, le haut-fourneau de Rochejean ferme à cause d’un important incendie. Il traitait alors chaque année près de 2500 tonnes de minerai de fer. Beaucoup de personnes se retrouvent sans emploi. Le haut-fourneau de Pontarlier ferme aussi et entraîne la fin de la mine dans tout le Haut-Doubs en 1848. Du fait de l’importation de plus en plus importante de fonte de Belgique et d’Écosse, l’industrie du fer en Franche-Comté décline ensuite tout au long de la seconde moitié du xixe siècle.

    Le 7 juillet 2023 à 18h54
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