Les Parias (2512m) par son couloir Nord-Est

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
1100m
Durée :
1 jour

Cette directissime de la face nord-est emprunte un raide couloir d'ascension. En dépit d'une altitude assez modeste, le sommet des Parias offre une vue élargie sur le lac de Serre-Ponçon, les belles montagnes du secteur et les massifs voisins. – Auteur :

Accès

De Gap, prendre la N.94 jusqu’à Chorges, puis tourner à gauche sur la D.9 en direction de Saint-Apollinaire et Réallon.
De Réallon, suivre la D.241 qui mène au hameau des Gourniers. Se garer sur le parking juste avant le hameau.

Précisions sur la difficulté

  • Techniquement : niveau moyen.
  • Final : raide couloir d’ascension (pente moyenne 31°).
  • Variante de retour : arête aérienne nécessitant un peu d’attention.
    Nota  : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte

Les infos essentielles

  • Cartes IGN TOP25 :
    3437ET Orcières-Merlette-Sirac
    3437OT Champsaur-Vieux Chaillol
  • Altitude de départ : 1470m
  • Altitude du sommet : 2512m
  • Distance du parcours : environ 11.5km
  • Dénivelée cumulée : 1100m
  • Balisage :
    Poteaux indicateurs - cairns.
    G.R au départ, puis traits jaunes et marques vertes.
    Hors sentier vers 2050m.
  • Date de sortie : novembre 2021
Sensibilisation

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Itinéraire

Vers le sommet

Quitter le parking des Gourniers.
Passer le pont qui enjambe le torrent de Réallon (1470m).

À l’ouest, emprunter la route en suivant le GR.50 jusqu’aux Tomelles (Signalétique col de la Coupa 1570m). Bifurquer à droite pour suivre le chemin sur 250 mètres environ.

Aux Usclas (1620m), prendre le petit chemin à droite pour se rapprocher du Torrent de la Gorge que l’on traversera à plusieurs reprises.

Rester attentif ! Quitter le chemin avant qu’il n’opère un grand virage à gauche. Trouver le discret sentier à droite (cairn - balisage vert).

Poursuivre en rive gauche du torrent jusqu’à rejoindre la cabane du Vallon (vers 2000m). Dès lors le sommet des Parias apparaît.

Au niveau d’un grand cairn, abandonner le sentier qui grimpe au col de la Coupa. Partir au sud-ouest en traversant le vallon à vue. Malgré l’absence de sentier, l’itinéraire demeure intuitif.

Un peu plus haut, on esquive une grande barre rocheuse par la droite. Le parcours rejoint le vallon supérieur (sud).

Longer la base de la montagne, puis, vers 2200m, entamer la raide montée du couloir nord-est (pente moyenne 31°).

  • Si les conditions sont mauvaises, il est toujours possible de suivre la ligne bleue discontinue (Itinéraire ski de la carte).
    Ce jour, je me retrouve face à un couloir partiellement verglacé. Une sorte de mixte plus délicat à négocier qu’une pente totalement enneigée.

Gagner un replat se situant une cinquantaine de mètres sous le sommet. Remonter l’ultime raidillon pour parvenir à la cime des Parias (2512m).

Le retour

Redescendre au replat précité. Au nord, suivre l’arête rocheuse jusqu’au Col de Fleurendon (2359m).
Une belle variante pour boucler cette rando en prolongeant le plaisir de se trouver sur les crêtes.

Passer le col pour découvrir à droite des pentes plus abordables. Ainsi, plonger en direction du raide éboulis que l’on dévale pour rejoindre l’itinéraire emprunté à la montée.

. Randonnée réalisée le 20 novembre 2021

. Dernière modification : 30 août 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

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  • Tu avais emporté tes instruments de géomètre pour mesurer le degré de la pente ? 31° c’est hyper précis !

    La face sud de la Diablée ne te tenterait pas ? Il y a un itinéraire de ouf qui passe là-dedans !

    En tout cas, belles photos d’arrière saison du secteur !

    Le 23 novembre 2021 à 18h34
  • La face sud de la Diablée… c’est surement du lourd !
    C’est vrai que j’aurais pu arrondir 😊La formule est simple : P%=DN/DH
    Pour ce couloir : P%=200/320=.625x100= 62.5% (soit 32°)
    En fait, j’ai dû arrondir le pourcentage à 60% ce qui fait 31° mais ça ne change pas grand-chose !
    Sinon plus simple : tu vas sur géoportail et tu cliques sur « Etablir un profil altimétrique ».
    C’est un secteur que je connaissais mal (hormis le Mourre Froid et le Piarra) et c’est une belle découverte à cette saison !

    Le 23 novembre 2021 à 20h14
  • Ça a l’air plus raide sur les photos !
    Pour le coup, j’utilise beaucoup géoportail, pour les cartes, projeter des itinéraires, identifier des sommets, faire les tracés pour AR, etc, mais je n’ai jamais pensé à utiliser cette fonction - le profil altimétrique dont je ne me sers que très rarement - pour calculer le degré d’une pente, c’est génial !

    De même, je ne l’ai découvert qu’au mois d’octobre ce secteur, avec cette Diablée.
    La face sud, c’est du trop lourd pour moi en solo, je me contente déjà bien de la traversée classique !
    Mais ça ferait un topo dantesque !

    Le 23 novembre 2021 à 21h37
  • En fait, j’ai complètement improvisé cette ascension, ça me paraissait plus esthétique de monter par-là ! Je n’avais pas pris le piolet et pour être sincère, je ne l’aurais pas redescendu !
    Les photos restituent assez bien la pente, j’ai dû taper des pointes quelques fois (je n’avais pas de crampons). Je pense qu’on surestime souvent les pentes ! Ce jour, c’est le verglas qui rend le couloir délicat, sans quoi, ce n’est pas difficile.
    Pour « la sud » de la Diablée, c’est une autre histoire !

    Le 23 novembre 2021 à 22h28
  • Bonsoir !
    Vu l’enneigement "faible" en ce moment, je me tâte à faire ce couloir en crampons/piolet. Vu l’orientation le manteau devrait être stable.
    Si j’y vais, c’est seul. Et j’avoue que j’ai un peu de mal à me rendre compte de la pente. Moyenne d’environ 30°, après y être passé, à combien s’élève la pente la plus forte et sur combien de distance ou D+ ? Merci pour votre réponse 🙂

    Le 30 janvier 2022 à 18h34
  • Bonsoir,
    A titre personnel, je préfère les pentes en neige.
    Quand ce n’est pas le cas, le piolet à minima peut offrir de bons appuis et enrayer rapidement une glissade.
    Je n’ai pas trouvé ce couloir difficile à grimper, même dans ces conditions, car la pente est encore raisonnable (et régulière).
    Toutefois, cela dépend surement de l’expérience de chacun.

    Le 30 janvier 2022 à 19h26
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