Montagne Durbonas (2086m) par le versant sud-est

Route D 1075 Grenoble —> Veynes. Dépasser le col de la Croix-Haute, puis Lus-la-Croix-Haute, puis Saint-Julien-en-Beauchêne, puis La Faurie. Arrier à l’embranchement pour les gorges d’Agnielles, prendre à gauche la piste forestière (non goudronnée). la suivre sur un peu plus de cinq kilomètres, et garer la voiture sur le grand parking (la suite des pistes forestières est interdite au trafic non exploitant).

Randonnée facile quand on est sur les pistes et sentiers. La remontée et la descente dans le Grand Pré sont hors trace, et la pente y augmente régulièrement jusqu’à devenir impossible. A chacun de choisir où il s’arrête dans la difficulté.

.
Du parking, aller en rive droite du torrent de Tressariveau et suivre une piste forestière peu empruntée.

Cette piste traverser le torrent, puis plus loin le torrent des Combes (déjà secs, les deux, malgré les pluies récentes).

Continuer dans une pinède plantée presque au cordeau.
Deux épingles à cheveux, et on rejoint la route forestière des Mourières (très belle piste, non goudronnée).

Suivre cette route sur environ 700 mètres et repérer à gauche le départ d’un sentier. Prendre ce sentier en direction du Pré la Selle (écriteau).

Monter sur ce sentier : une forêt magnifique, une clairière, des lacets serrés, pour atteindre la cote 1568 m, qui est un bout de crête horizontale, sans arbre, et un belvédère vers la vallée du Grand-Buëch.

Droit vers le haut, trouver la suite du sentier (laisser celui qui part horizontalement à droite) et le suivre jusqu’au Pré la Selle. Le sentier se perd dans les herbes de ce pré. Il faut monter en haut à droite du Pré la Selle pour trouver le prolongement.

Joli sentier qui devient presque horizontal et qui mène au « Grand Pré » (appellation de Dyn’s, non validée IGN, mais que je reprends ici).

Ici surtout, mais comme à chaque fois que la perspective le permet dans les forêts précédentes, le cirque du versant sud-est de la Montagne de Durbonas s’impose au visiteur.

Quitter le sentier et monter dans le versant : libre choix laissé à chacun de passer où il l’entend.

Quand la pente devient trop raide, biaiser à droite sous les falaises et rejoindre - suivant son goût - la crête fermant ce grand cirque. Suivre la crête jusqu’au sommet. Le passage d’escalade devrait pouvoir s’éviter par la droite.

Du sommet, aller vers l’est sur la crête de Durbonas (pas de sentier précis, mais assez d’espace libre entre les pins à crochets). Au bout d’un certain temps, et quand on trouve un accès à son envie, descendre à droite dans le Grand Pré. Aller en diagonale descendante à droite, puis droit vers le bas ensuite. Le sentier quitté à l’entrée du Grand Pré se trouve tout en bas du pré, à la limite de l’herbe et des arbres.

Prendre ce sentier vers la gauche en direction du point coté 1657 m. Descendre la suite de la crête de Durbonas, pour arriver au point 1494 m : les Mourières. Epingle à gauche, puis à droite, et rejoindre la fin de la route forestière des Mourières au niveau d’un large parking.

Chercher à gauche, dans un talus très raide le départ d’un sentier : c’est le point délicat, car le talus de la route forestière à remblayé ce départ. Donc descendre au jugé dans la forêt, en diagonale à gauche, pour recouper ce sentier (comme point de repère : le torrent des Mourières se trouve à peu de distance de ces sentiers).

On coupe un autre sentier arrivant de la gauche : suivre ce dernier jusqu’au parking du départ.
.

Impressions du jour :

Ce versant sud-est de Durbonas, j’avais très envie de le voir de près.
Je suis venu.
J’ai vu.
Je suis "retournu"….

Non, non : pas tout nu. Je suis pudique, quand même...
Mais j’ai trouvé ces pentes trop raides, bien trop raides pour moi aujourd’hui.
Comme je l’ai déjà écrit : un vieux montagnard, est un montagnard qui a fait demi-tour.

Et, en plus de la pente, le sol était encore humide des pluies récentes : donc la terre ne tenait pas fermement sur sa sous-couche calcaire. Les semelles glissaient parfois.

Par contre, il y a sur ce sommet un panorama superbe.
Le beau climat du jour récompensait pleinement des efforts fournis.

Et pour ajouter encore à cela, les forêts du coin sont splendides, avec des sous-bois de toute beauté : aucune végétation basse, et rien que des feuilles. On peut circuler là-dedans dans tous les sens.
Cela donne l’impression qu’il y a là le résultat de longues années de travail par les forestiers, pour qu’elles soient aussi belles.
.