Monte Scaletta en traversée par le sentier Roberto Cavallero

De Barcelonnette, prendre la direction de Cuneo par le col de Larche. Passer les villages de Larche et Maison Méane. Un kilomètre avant le col se garer à gauche sur le parking des Clappières (ou du Pontet) en contre-haut de la route. Attention chemin d’accès en mauvais état.

Venant d’Italie passer le col de Larche (ou della Maddalena), descendre un kilomètre en France et monter à droite au parking.

L’ascension du Mote Scaletta est très bien décrite dans les deux topos cités plus bas.La montée à partir du Colle della Scaletta demande un pied sûr car certains passages sont raides. En début de saison, un névé pentu peut occuper le fond du couloir à la sortie du tunnel et en rendre la traversée délicate si la neige est dure.
Pour la traversée, une accoutumance au vide souvent présent au début est requise. Il faut aussi être habitué à marcher en dahut dans des pentes de pierrailles raides. le sentier est par endroits détérioré par le passage ou les ruissellements.
A éviter par temps de pluie.
Autre détail : au deuxième ancrage de la deuxième chaîne, j’ai trouvé un maillon rapide grand ouvert, prêt à sortir de la plaquette. Je l’ai bien évidemment revissé à la main seulement et j’ai jeté un coup d’œil attentif aux suivants...

Du parking, monter au lac de l’Oronaye puis au col de Roburent par un sentier très fréquenté et bien balisé.

Au col, repérer sur la gauche, au-dessus du lac supérieur de Roburent, un sentier (S10) qui traverse un éboulis avant de remonter un ressaut en lacets serrés. Descendre un peu pour le rejoindre.

En haut du ressaut, continuer sur le sentier au milieu des vestiges militaires (barbelés, queues de cochon, caserne en ruine) à flanc dans les pierrailles.

Parvenir au colle della Scaletta (2614 m)

Le sentier Roberto Caballero arrive en face en montant (balisage bleu/rouge). Le suivre à droite vers le Monte Scaletta dans des éboulis un peu instables au début. Quelques lacets au milieu des barbelés mènent à l’entrée du tunnel  : galerie maçonnée qui effectue un angle droit (lampe utile) avant de déboucher dans un couloir raide (peut devenir délicat en cas de neige dure).

Remonter le bord droit de ce couloir avant de la traverser de nouveau plus haut pour escalader une sorte de parapet maçonné. Quelques rochers permettent de déboucher sur les dernières pentes moins raides puis sur le plateau sommital.

On trouve encore d’inévitables vestiges militaires : bunker effondré, entrées de galeries, restes de téléphérique, rigole cimentée et les non moins inévitables croix et statue de la vierge. Panorama magnifique sur 360°.

Traverser le plateau en suivant les balises bleu/rouge.

La première brèche assez profonde met tout de suite dans l’ambiance : sentier raide, un peu fuyant, rocher à descendre, remontée sur des blocs parfois instables.

Passer entre des aiguilles rocheuses près de la crête. Une première vire horizontale, aérienne est munie d’une chaîne. Une seconde permet de descendre deux courts ressauts verticaux et de traverser une brèche entre deux aiguilles.

La dernière permet de parcourir une nouvelle vire. Remonter près de la crête avant de rejoindre une raide pente de pierrailles que le sentier traverse en descendant. Il effectue deux lacets avant de rejoindre une selle.

Une petite remontée au milieu de rochers mène à une brèche à partir de laquelle le sentier descend raide pour slalomer entre les hautes aiguilles rocheuses qui hérissent deux contreforts.

On rejoint une nouvelle pente de pierrailles sous les parois que l’on traverse en descendant légèrement.

Au moment où le sentier bleu/rouge commence à remonter de façon continue vers le Passo Peroni qu’on aperçoit loin devant, repérer à quelques dizaines de mètres en contrebas à droite un autre sentier qui semble parallèle au bleu/rouge : c’est le chemin du retour.

On peut remonter le bleu/rouge jusqu’à la jonction des deux sentiers. On peut aussi, à hauteur d’un vague talweg avec des blocs clairs descendre aisément (pierres et herbe).

Le suivre vers la droite (nord-ouest). Il traverse plus bas et dans le sens inverse la pente de pierrailles qu’on vient de parcourir. Attention aux chutes de pierres s’il y a du monde sur le sentier du haut.

Une portion a été emportée par une crue mais on le distingue nettement au-delà dans le pierrier qui suit. Il traverse au-dessus du lac Médian avant de rejoindre le large chemin très fréquenté des lacs de Roburent.

Remonter au lac Supérieur qu’on contourne par la droite avant de remonter au col de Roburent où l’on retrouve le sentier de l’aller qui ramènera au parking des Clappières.