Monte Taou Blanc (3438m) par Thumel (Rhêmes-Notre-Dame)

De Chamonix (via le tunnel du Mont Blanc) ou de Bourg-Saint-Maurice (via le col du Petit Saint Barnard), gagner le Val d’Aoste et la route nationale SS26.
Passer Arvier puis prendre, à droite, la route régionale SR23, direction Valsavarenche / Rhêmes.
Peu après la sortie du village d’Introd, prendre à droite la SR24 en direction de Rhêmes-Saint-Georges et Rhême-Notre-Dame. Passer ces deux localités et stationner sur le grand parking aménagé sur la gauche, peu avant le lieudit Thumel.

• Les cent derniers mètres sous le col Leynir sont assez pénibles : pierrier instable ;
• Dans cette même portion, un passage câblé nécessite d’être vigilant et peut se révéler délicat en cas d’humidité ;
• Pentes raides juste au dessus du col ;
• Puis, aussitôt après, franchissement (un peu exposé) ou contournement (en terrain délité) d’une barre rocheuse.

Du parking, gagner Thumel par la route (environ 600m) et prendre à gauche la piste qui descend vers la Dora di Rhêmes et traverse cette rivière puis pénètre dans la forêt.

Au panneau indicateur qui se présente peu après, prendre à gauche l’itinéraire n° 11 en direction de l’Alp Vaudalettaz et du col Leynir (horaire indiqué : 3 heures 30).

Globalement orienté vers le sud-est, il s’élève en lacet dans les bois, gagne ensuite les hauts alpages, sous le Mont Cormet (2530m), avant d’obliquer vers le nord-est.

Il traverse le torrent de la Vaudalettaz, part vers l’ouest pour donner accès au chalet du même nom, ancienne étable réaménagée et dont un des corps fait office de refuge non gardé.

Le sentier repart ensuite vers l’est en longeant la rive droite du torrent.

• À partir de là et jusqu’au col Leynir, la carte Escursionista (édition 2018) le représente en pointillés gris, donc comme un chemin non balisé (les itinéraires balisés étant figurés en rouge). C’est désormais inexact : l’itinéraire n°11 se poursuit au delà du chalet de la Vaudalettaz et le balisage jaune est ainsi prolongé jusqu’au col.

On traverse de nouveau le torrent et aux alpages succède alors, presque sans transition, un bel environnement minéral. Le sentier serpente dans un chaos rocheux aux teintes ocres avant d’atteindre, en passant au large de petits lacs glaciaires, un pierrier gris sombre. Il s’y estompe et il faut alors être attentif au balisage.

La pente se raidit à l’approche du col Leynir et le pierrier est de plus en plus instable. Un passage câblé aide à franchir un ressaut qui, même ainsi équipé, impose de rester prudent en cas d’humidité.

Nouveau changement d’ambiance au dessus du col : on quitte subitement la roche grise pour retrouver un terrain plus lumineux (les photos satellites rendent bien compte de ce brusque changement : la Pointe Leynir, au Sud-ouest, et le Mont Taou Blanc, au nord-est, n’ont manifestement pas la même composition géologique).

La sente (assez bien marquée mais non balisée) contourne par la gauche un socle d’une dizaine de mètres de hauteur.

• Il est également possible de surmonter cette barre rocheuse par un itinéraire cairné conduisant vers un petit couloir. C’est un peu exposé et il faut mettre les mains.

On évolue ensuite en zigzags dans la large face sud-ouest du Mont Taou Blanc, austère mais nullement monotone.

Le sommet est la pointe de gauche, étroite et aérienne.

• Panorama inoubliable sur le Grand Nomenon, la Grivola, le Gran Paradiso, le Ciarforon, etc..., à l’est ; sur la Grande Rousse, la Grande Traversière, etc..., à l’ouest. Au loin, Tsanteleina, Grande Casse, Mont Blanc, Cervin, Mont Rose...

Descente : par le même itinéraire.