Mourre de Chanier (1930m) en boucle par le Grand Mourre (1898m) et la Crête des Traversières (1745m)

De la Palud-sur-Verdon, prendre la D.123.
À l’embranchement de la Plaine de Châteauneuf, laisser à gauche Le Plan. Poursuivre en direction des Michels puis des Chauvets.
Se garer à proximité de la chapelle Saint-Pierre.

• Niveau moyen en raison de la longueur du parcours.
• Le versant nord de la Crête des Traversières emprunte un couloir rocheux/herbeux escarpé.
  Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte

Vers le Grand Mourre

De la chapelle Saint-Pierre, partir au nord en empruntant le chemin qui grimpe en direction du Portail de Blieux (poteau indicateur – Les Chauvets). Suivre la piste jusqu’aux fermes isolées des Paluds.

Sur la gauche, trouver le chemin herbeux qui contourne les fermes puis, traverser un grand pré en bifurquant au nord-est. Il s’agit maintenant de monter en visant la barre rocheuse peu marquée des Baumonts.

Hors sentiers, grimper au mieux à travers une végétation rase et quelques buissons qui s’accrochent au relief. Après un ultime raidillon, atteindre le petit plateau des Baumonts (1562m). Repérer une trace balisée par quelques cairns. Par un mouvement tournant, s’orienter progressivement au nord-ouest en remontant la combe.

La Grande Plaine, ceint d’une muraille qui s’étire jusqu’au Grand Mourre, dévoile un magnifique décor alpestre. Par des pentes plus douces, poursuivre au nord-ouest pour atteindre le Portail (1864m).

De là, suivre l’arête rocheuse jusqu’au sommet. Au nord, les falaises du Grand Mourre délimitent la ligne de crête, tandis qu’au sud prédominent les vastes alpages verdoyants.

Les premiers représentants de la faune sauvage me font l’honneur de leur présence, ce sont des chamois espiègles. Plus tard, j’observerai le ballet des grands rapaces.

Vers le Petit Mourre et le Mourre de Chanier

On commence à découvrir un panorama saisissant. Ce petit massif offre une variété d’itinéraires que l’on peut moduler à l’envi...

Revenir sur ses pas en (re)traversant la crête. Après une brève descente, gagner le sommet du Petit Mourre (nord-est).

Sans difficulté, partir au sud-est pour gravir le versant nord du Mourre de Chanier.
Ce promontoire, dont le panorama complète celui des sommets traversés, est le point culminant de la boucle.
Tous les sommets atteins ce jour sont chapeautés d’un grand cairn. On apprécie ce caractère sauvage !

Vers la Crête des Traversières

Sud-est, dévaler la crête qui s’abaisse pour venir mourir au pied de la Crête des Traversières (sentier).
On atteint d’abord le petit dôme au point coté 1817. Ce sommet sans nom est doté du plus gros cairn aperçu ce jour !

Continuer en crête sur environ 800 mètres avant de basculer dans le vallon de Prau. La pente assez raide (hors sentier) se descend avec prudence.

Traverser le vallon en coupant le sentier qui mène au Peicard.

• Pour s’épargner un contournement fastidieux, la formule "express" emprunte un couloir rocheux/herbeux escarpé.

Le versant nord de la Crête des Traversières présente une face raide mais son ascension est plus facile qu’il n’y paraît au premier abord.

Attaquer la pente en franchissant une zone de blocs puis, grimper à vue en louvoyant entre dalles rocheuses et terrain herbeux.

Un sommet "coup de cœur", quelle vue !
À l’ouest, le ruisseau qui traverse le vallon de Prau finit par sauter la Barre des Maurels. Herbes rases et buissons recouvrent un relief chichement végétalisé d’où émergent quelques bosses verdoyantes. Ce décor alpestre forme une véritable mosaïque naturelle !

La boucle du retour

Suivre la crête au nord-ouest puis, dès que possible, basculer sur le versant sud en désescaladant un ressaut (facile).

Opérer un large contournement pour trouver un terrain plus docile. Couper à nouveau le sentier précité.

Il ne reste plus qu’à remonter le grand vallon coincé entre la Coudole et la face sud du Mourre de Chanier. De-ci de-là on trouvera quelques traces plus marquées.
Longer peu ou prou le ruisseau pour une remontée en douceur.

C’est ici que l’itinéraire requiert le plus d’attention :
Lorsque la descente s’amorce, restez vigilant !
Pour trouver la bonne draille, longer le bord du ravin qui surplombe le torrent. Surtout, il ne faut pas descendre dans la gorge.

Vers le point 1485m, le sentier suit le fil d’une crête encadrée de part et d’autre par un grand talweg. L’itinéraire est balisé par quelques cairns bien utiles.
Sur la gauche, repérer une zone géologique verdâtre.

Atteindre le Vicari par un sentier hélas très difficile à trouver dans l’autre sens. À travers champs, rejoindre les Paluds pour boucler cette belle aventure !