Pointe Ouest de la Partie (3287m)

De Chambéry, prendre l’autoroute A43 en direction de Modane / Turin. La quitter à l’échangeur de Modane (sortie n° 30). Au premier giratoire, suivre Modane (D 1006) puis, au second, 600m plus loin, prendre à gauche la D 215 vers Saint-André. Passer le village de Saint-André puis suivre les panneaux indiquant la direction de l’Orgère.
Stationner au bas du hameau de Polset, juste avant le pont franchissant le torrent de la Scie (parking sur la droite de la route).

• Plusieurs portions très raides en terrain parfois instable ;
• Ressaut rocheux d’une cinquantaine de mètres à surmonter (45° et plus) : il faut trouver son itinéraire et "mettre les mains" ;
• La traversée de dalles glaciaires requiert de l’attention, surtout à la descente, pour éviter de déraper sur les graviers.
• Casque recommandé.

Du parking, poursuivre sur la route d’Orgère puis, après le pont enjambant le torrent de la Scie, prendre à gauche la piste menant au hameau de Polset.

À la fourche qui suit les dernières maisons, prendre la piste de droite (panneau) et suivre le balisage du GR 55.

La piste se transforme vitre en sentier, passe sous un magnifique mélèze pluricentenaire et pénètre dans le bois, sous les contreforts de la Tête Noire, en se dirigeant vers le nord.

Sorti du bois, il s’élève dans les alpages du Grand Planay et rejoint, à la cote 2502, le sentier du col de Chavière.

Emprunter celui-ci à gauche sur quelques dizaines de mètres, puis bifurquer à droite en direction du lac de la Partie. Début du hors sentier.

Contourner le lac par le nord-ouest pour gagner le lit du cours d’eau qui l’alimente (à sec en fin de saison).

Le longer jusqu’à ce que s’ouvre, sur la droite (nord-est), l’étroit vallon que dominent les Pointes de la Partie (point coté 2566m sur la carte IGN).

Entamer la remontée de ce vallon, d’abord par sa rive droite orographique (pour jouir le plus longtemps possible d’un terrain végétalisé, donc stable), puis en fond de talweg.

On évolue d’abord dans la caillasse, puis sur des dalles glaciaires assez raides (35 à 40°) en direction d’une conque rocheuse en demi-lune dont il va falloir escalader le versant gauche (photo 14)

Ce ressaut est à 45-50° mais présente des vires et des gradins qui aident à la progression. Les dalles qui se présentent d’abord sur la gauche semblent accueillantes mais se révèlent en réalité très raides. Mieux vaut poursuivre encore un moment vers le fond de la conque (pierrier pénible sur une vingtaine de mètres) puis gravir le ressaut en s’orientant plein nord (photo 15). L’usage des mains est constant, mais cela ne dépasse pas le II.

Une fois le ressaut surmonté, il faut se diriger en biais, dans des pentes raides et détritiques, vers l’arête nord ouest de la montagne : c’est la portion la moins agréable de l’ascension : chaque pas est réduit de moitié, tant le terrain est croulant.

Les choses s’arrangent une fois qu’on est sur la large crête : elle est composée de plus gros blocs, de couleur sombre (due non à la contexture de la roche, mais à l’abondance d’un lichen noir).

Il ne reste plus alors qu’à gravir environ 150m pour atteindre le sommet de la Pointe Ouest de la Partie, exigu et très aérien.

Descente par le même itinéraire.

NB - L’altitude de la Pointe Ouest de la Partie est incertaine. La carte IGN actuelle ne donne que celle de la Pointe Est (3299m), à l’inverse de celle des années 50, qui ne donnait que celle de la Pointe Ouest, en indiquant 3287m. L’examen des courbes de niveau laisse à penser que ce chiffre est excessif (on dirait plutôt 3260-70) mais, une fois au sommet, il apparaît clairement que l’écart avec la Pointe Est n’est effectivement que de l’ordre d’une dizaine de mètres. Mon GPS indiquait quant à lui 3291m.