Ranc de Besson, Rocher et Col de Guimpe en boucle au départ de la Rochette

Entre Lus-la-Croix-Haute et la Faurie, sur la D 1075, se garer juste au sud de la Rochette sur le petit parking en bord de route, à proximité de la voie ferrée.

• La boucle du col de Guimpe, bien que facile, s’effectue en partie sur des sentiers délaissés non balisés et parfois envahis par la végétation.

• Les explorations du Ranc de Besson et du Rocher de Guimpe sont difficiles et destinées aux aventuriers capables d’évoluer en terrain sauvage et escarpé.

Le col de Guimpe en boucle

Du parking, rentrer dans le hameau de la Rochette et prendre à gauche le long des maisons. Traverser l’arche et récupérer le chemin. Passer plus loin une prairie et franchir le lit du torrent de Guimpe.

Poursuivre en face sur un sentier qui s’élève sur une croupe en s’orientant est-nord-est. Plus haut, le sentier traverse le flanc de Coste Plane. Franchir un affluent du torrent de Guimpe. Après une centaine de mètres de dénivelé supplémentaire, rejoindre le GR de Pays Tour du Buëch variante et l’emprunter plein sud (à droite).

Déboucher hors de la forêt au col entre le Ranc de Besson et le Rocher de Guimpe.
Le sentier descend sur l’autre versant avant de tirer une ligne horizontale. Franchir le torrent de Guimpe puis monter au col de Guimpe.

Quitter le GR pour un sentier qui s’oriente au nord puis ouest en contournant la cote 1238 de la crête du Seuil. Plus loin, il gagne le fil de cette crête avant de s’en écarter et de plonger plein sud dans le versant dominant directement la Rochette. En bas à l’intersection, prendre à droite plein nord et regagner le hameau.

Ranc de Besson et Rocher de Guimpe

• Ces deux explorations sont nettement plus difficiles et totalement hors sentier. Certains rochers demanderont de poser les mains et d’autres passages de se frayer un itinéraire dans une dense végétation.
  Sur la carte : tracé orange pour le Ranc de Besson, tracé jaune pour le Rocher de Guimpe.

Du col entre le Ranc de Besson et le Rocher de Guimpe, on peut monter le long de la crête, puis par un hors sentier dans les bois rejoindre les premiers rochers formant le Ranc de Besson. Il est possible de parcourir une partie de l’arête rocheuse jusqu’à un petit ressaut relativement facile à descendre. Retour au col précité.

De ce même col, la traversée en flanc sud, à travers les buis est particulièrement pénible, et n’est pas recommandable. Il est préférable de suivre le GR de Pays en direction du col de Guimpe, jusqu’à rejoindre le lit de ruisseau au pied du col de Guimpe. Revenir alors en arrière de 100 à 150 m, sur une partie horizontale du sentier, et repérer dans le travers sous le sentier une fine trace de bêtes qui part à l’horizontale en direction des rochers de Guimpe (nord-ouest, puis ouest). Cette trace, continue et facile mène au pied des monolithes inférieurs de Guimpe (environ 250 m). Une remontée de 20 mètres de dénivelé permettra de rejoindre la crête, pile au centre de l’ensemble de ces rochers. La lucarne se trouve cachée 10 m à droite (nord).

Récit de la journée par François

L’idée de cette journée était de regrouper deux des amoureux de ce secteur de la Jarjatte - Lus la Croix-Haute et d’organiser une balade ensemble. L’idée subsidiaire était d’aller vérifier la présence (ou l’absence !) d’arche dans le rocher de Guimpe.

Et pour commencer il fallait assurer le coup, afin de ne pas rentrer bredouilles... Le départ à La Rochette remplissait cette condition minimale, mais indispensable : c’est l’arche de l’ancienne Voie Royale D’un gabarit d’environ 2 m x 2,50 m cette arche permettait le passage des charrettes vers l’amont en cas de crue envahissante du Buëch (car à l’époque où la route D 1075 n’existait pas, le Buëch n’était pas canalisé et pouvait empêcher toute circulation dans cette cluse).

Voulant comprendre comment le Buëch "moderne" coule dans ce passage, nous sommes descendus dans le lit de la rivière. Et là, surprise : le Buëch emprunte deux tunnels creusés dans la roche (au gabarit de 6 m x 4 m chacun) tithonique locale. Bien sûr ces tunnels ne sont pas naturels, et les traits de barre à mines sont nombreux et bien visibles. Mais quand même, il était intéressant d’aller voir cela sur place.
Toutefois, dans le torrent, ne pas abuser de trop de confiance en soi, et éviter les acrobaties sur les cailloux dudit torrent. Certaines mousses déguisées en roche calcaire peuvent s’avérer très glissantes, et gâcher une journée - qui s’annonçait belle - dès le premier quart d’heure...

Les sentiers du coin sont comme expliqués plus haut : encombrés de bois mort, parfois d’arbres bien vivants, au milieu de la trace. Mais les forêts sont magnifiques de calme, et les bruits locaux sont ceux des oiseaux, et parfois d’une eau qui coule. Un régal !

Au rocher de Guimpe, après une séance de bataille avec les buis, nous arrivons à un replat sur la crête rocheuse. L’arche que nous avions repérée en montant est bien là. Mais elle est de toute petite dimension : 2 m de large et 0.6 m de haut, et Il ne s’agit en fait que d’une lucarne. Elle dépasse quand même la maille (1 mètre) et peut entrer dans l’inventaire à constituer. Nous ne sommes pas bredouilles ! Ouf !

Pour une première sortie ensemble, tout a parfaitement fonctionné, et nous sommes prêts à recommencer.
Merci Altituderando d’avoir favorisé cette rencontre !