Tête du Colombier (2758m) – à raquettes

De Nice, prendre la direction de Saint-Étienne-de-Tinée, puis Saint-Dalmas-le-Selvage
Départ de Saint-Dalmas-le-Selvage, à la balise 50.

Selon l’enneigement, et s’il faut faire la trace, cela nécessite d’être en grosse forme.
Le balisage n’est pas visible si le manteau neigeux est important.
Du col de la Braissa, la crête sommitale est souvent gelée et nécessite l’utilisation des crampons.

Le programme d’aujourd’hui était la Tête Ronde, mais finalement, ce sera la Tête du Colombier.

Sur ce secteur de la Haute-Tinée, ce n’est qu’une histoire de Tête ????

Cette randonnée est modulable puisque l’itinéraire permet d’atteindre trois objectifs, selon la forme, l’enneigement, et les goûts de chacun.

Le 1er objectif peut être la cabane de la Braisse, le deuxième, le col de la Braïssa, et enfin le troisième qui fut le nôtre, la Tête du Colombier.

En compagnie de mes compagnons de route, rencontrés au restaurant de mon frangin (Le Forest) c’est donc avec Nathalie et Armand, que nous partons de Saint-Dalmas-le-Selvage.

Départ du parking, au pont à la balise 50.

Suivre la direction du refuge de Sestrière, mais arrivé au niveau du chalet, borne 53, vous pouvez continuer en suivant le panneau qui vous fera passer versant Sud, ou faire comme nous, rester versant Nord (panneau circuit de Gianto) pour bénéficier d’un meilleur enneigement.

Le sentier coupe la piste que l’on rejoint pour arriver au pont.

Prendre Sud-est à travers la forêt, et on suit plus ou moins le torrent.

À la sortie du bois, on arrive dans le vallon de la Braisse pour atteindre la cabane.

Comptez environ 2h30 depuis le village.

Belle balade dans le vallon pour ceux qui ne veulent pas aller plus loin.

Pour les autres, direction Sud, puis Sud-ouest vers le col de la Braïssa.

Comptez 1h30 depuis la cabane de la Braïsse.

Très beau panorama sur la cime de la Plate, et la Tête de la Clape.

Pour atteindre la Tête du Colombier, prendre sur la gauche la crête Sud-est.

Comptez une bonne heure selon l’enneigement.

Les crampons ont été utiles, car certains passages étaient raides et gelés.

Du sommet, une corniche permet de rejoindre la Tête Ronde en passant au-dessus du col du Petit Valloar, mais DANGER en cette saison, car c’est très étroit.

La question ne s’est pas posée, car la corniche était trop instable, à cause, de la neige versant Sud qui s’était transformée.

Superbe panorama sur Fort Carra, Mont Pierre Châtel, Pointe Côte de l’Âne, etc...

Le retour se fera par le même itinéraire qu’à l’aller.