Tour de la Montagne de Barges par le pas du Follet et le col de Rabou

De Saint-Etienne-en-Dévoluy, suivre la route du col du Noyer, puis bifurquer en direction de l’Enclus, traverser le pont du Villard et continuer vers la station de l’IRAM. Poursuivre sur la petite route qui se transforme en piste rapidement, rentrer dans la forêt et se garer au parking de la cabane de l’Avalanche (1532m).

• La descente en versant sud du pas du Follet est raide en terrain délité, chutes de pierres inévitables, ne pas s’engager à plusieurs. Elle est équipée pour un rappel de 50m ou deux fois 25/30m, mais peut s’entreprendre sans corde.

• La traversée en versant sud sous la montagne de Barges se déroule sur un vieux sentier à l’abandon quelques fois effacé. Sens de l’itinéraire requis.

• Traversée exposée d’une grande ravine.

• Le sentier aérien du col de Rabou s’insinue dans une falaise. Vertige proscrit.

Le pas du Follet par le vallon d’Âne

De la cabane de l’Avalanche, remonter le sentier balisé jaune plein sud par une trouée dans les bois. Plus haut, le sentier sort dans l’alpage et s’infléchit plein sud-est vers le chalet du Vallon d’Âne.

Descendre légèrement plein sud et suivre un sentier traversant à flanc au-dessus de la dépression du vallon. Gagner le fond puis remonter hors sentier les pentes herbeuses avec en ligne de mire le Pic de Bure.

Atteindre un replat dans le cirque sous les parois nord-est de Bure. Emprunter une bonne trace rejoignant le pas du Follet. Remonter la crête pour trouver le passage de descente. On trouve un premier bloc sanglé, le passer. Il y en a un autre plus haut, le rappel est conseillé sur celui-ci (voir photo). Mais la descente peut s’entreprendre sans la corde avec prudence.

Sachant cette descente en versant sud raide en terrain délité, j’avais la possibilité de profiter du rappel tiré par les potes grimpeurs, mais finalement c’est passé sans la corde ! Je les laisse au pied du pilier Desmaison, considéré à l’époque dans les années 60 comme l’escalade calcaire la plus difficile des Alpes, rien que ça ! En tout cas, franchir le pas du Follet sous l’immense paroi du Pic de Bure est tout simplement grandiose...

Traversée du pas du Follet au col de Rabou

Descendre le grand pierrier peu commode. Repérer en lisière de bois un sentier. On pourra trouver quelques marques à terre à la peinture bleue.

Traverser deux bois successifs, puis une première grande ravine exposée. S’ensuit deux autres plus petites et plus aisées.

Déboucher sur des pelouses où le sentier s’efface, quelques anciennes drailles permettent de rester à niveau. Regagner plus loin le sentier en lisière de forêt.

Le sentier disparaît à nouveau lorsque l’on arrive à la crête de la Lauze. Descendre alors sur la crête et repérer, une fois de plus, la suite du sentier en lisière de bois.

Retraverser des alpages à l’aide de drailles en restant plus ou moins à niveau. Passer normalement à côté d’un parc à vaches, puis d’une ruine.

Ces alpages laissés à l’abandon révèlent une pelouse richement garnie. Un véritable enchantement que de trouver toute cette diversité florale !

Contourner les croupes issues de la Tête du Château et recouper le GR de pays balisé rouge et jaune. Le remonter en direction du col de Rabou.

Après une grande traversée, le sentier effectue quelques lacets avant de s’insinuer sur une corniche en pleine falaise. Le passage aérien est équipé de mains courantes. Gagner le col.

Quelle porte de passage dans le Dévoluy ! Les montagnards d’antan ne manquaient pas d’ingéniosité pour tracer des sentiers dans les reliefs les plus escarpés !

Retour à la cabane de l’Avalanche

À la descente du col en versant nord, ne pas suivre la piste et rester sur le GR de pays par un nouveau sentier dans l’alpage (poteau au départ).

Passer la bergerie du Jas de Barges, récupérer la piste s’enfonçant dans la forêt, le parking n’est plus très loin.