Sortie du 24 octobre 2014 par Rapha06 Cime de Cougourde (2921m)

Parfaites : c’est l’automne donc conditions anticycloniques

Préface

L’automne mercantourien dans toute sa splendeur ! En cette période, on retrouve tous les bons aspects de la montagne : de la solitude, du calme, du beau temps, etc.
On en profite pour "mitrailler" les sommets de la Vésubie, en cet automne 2014 où nous découvrons de plus en plus la haute montagne...
La Cime de Cougourde est vraiment de toute beauté à gravir, à l’automne car on croise beaucoup d’animaux, c’est très sauvage et l’on peut apercevoir toute la chaîne alpine jusqu’en Suisse en cas de beau temps, au sommet !

Description de la sortie

L’été Indien ! Cette citation n’a jamais été aussi valable qu’en cet automne 2014.

En effet, le Sud connaît une météo des plus clémentes et toujours pas de neige en vue sur les sommets.

Du coup, après une première saison estivale riche en émotions et en découvertes, le début de l’automne s’est déroulé dans la suite logique des choses.

Les vacances de la Toussaint débutent ce jour et nous voulions commencer par un sommet généralement gravi en mode escalade mais qui comporte une voie plutôt axée "rando".

Nous étions allègrement attirés par cette cime de Cougourde, à la fois par son caractère haute-montagne que par son charme...

On s’élance donc à l’aventure à la fraîche, depuis le parking sup. du Boréon, à 7h30 du matin encore dans la pénombre... Automne oblige.

Cependant, le jour se lève vite et par la même occasion, la machine s’éveille également.

En 1h30 nous rejoignons le Refuge de Cougourde puis le Lac des Sagnes 20 minutes plus tard !

De là, on trouve assez évidemment la sente menant vers la combe de Cougourde.

La pente est vraiment raide sur 350m mais motivés comme nous sommes, ce n’est qu’une simple formalité...

Au niveau du premier passage nécessitant les mains une centaine de mètres au-dessus du Lac des Sagnes, je suis hésitant mais finis par passer, il faut avouer que je n’étais pas encore familier des terrains à chamois à l’époque...

Après s’être mis minable dans cette très raide montée, nous atteignons la secrète combe de Cougourde et ses innombrables blocs rocheux...

Ce coin nous intimide quelque peu, à vrai dire.

On entame la traversée vers la crête frontalière en suivant plus ou moins les nombreux cairns disséminés dans les blocs et se dirigeant sous la paroi Sud de la Cougourde, là où le terrain semble le plus roulant.

Les éboulis deviennent plus pénibles à l’approche de la crête, puis se déroule sans encombres le passage de varappe permettant d’atteindre la crête.

Une pause s’impose alors, les difficultés sont maintenant passées... Enfin nous pensons bien sûr à les repasser à la descente mais ce qui nous préoccupe le plus à cet instant est le sommet.

Quelques instants plus tard on se résigne à repartir de plus belle en direction du sommet.

Le cheminement nous semble assez évident et sans grandes difficultés si ce n’est la raide pente.

En 30 minutes, on arrivera à terme de cette longuette ascension, sous une météo parfaite et des températures plutôt clémentes pour la saison.

C’est avec un grand sourire que nous immortalisons le moment, on se fera une bonne et revigorante pause déjeuner au sommet, elle est méritée celle-ci !

Mais après toutes ces belles choses, il faut se résigner à rebrousser chemin car la descente promets d’être harassante.

En effet, nous mettrons 2h30 à rejoindre le parking supérieur du Boréon, en arrivant bien exténués comme il faut. Mais c’est de la bonne fatigue et paradoxalement, cela nous motive à continuer nos vadrouilles en montagne.
C’est comme une drogue !