Sortie du 18 mai 2018 par patrick73 Vallon d’en haut (2450m) par le Villaron

Grand beau et très chaud sur cet "endroit". Neige molle à souhait, voir instable dès qu’il y a un peu de pente.

Le Vallon, avec des raquettes, le 18 Mai 2018.

Ce matin il fait 2°c à Bessans quand j’ouvre un œil. Le temps est superbe, alors hop ! c’est décidé je monte voir par là haut au Vallon.

J’ai bien dans l’idée d’aller faire un tour sur Dom Jean Maurice cet été, alors il n’est que temps de voir comment progresse mon genou, reprendre une forme depuis longtemps oubliée...

9h bien passé, la demie par là, je décolle du Villaron et remonte la route d’alpage. Je coupe quelques lacets par les raccourcis. Au fur et à mesure que je marche une superbe vue apparaît sur l’Ouille d’Arbéron, quasiment Himalayen.

Les premiers névés des 1900m me font perdre le sentier, c’est par la route d’alpage que j’arrive au chalet "Le coin" bien visible depuis la Vallée qu’il surplombe. C’est longuet cette route !

Je chausse donc les raquettes, et c’est dans une neige profonde et mouillée que je trace comme un sanglier sous un cagnard de dingue. Je brûle littéralement !

Au gré des vallonnements je contourne des chalets et des ruines, suivant de petits talwegs sous la Croix de Dom Jean Maurice. Et petit à petit je m’éloigne de la piste d’alpage sur ce ce haut plateau où les quantités de neige sont encore très impressionnantes.

Arrivé à "Roche noire" vers 2400m, je surplombe les fermes d’alpage du Vallon. Mais la traversée à flanc se complique, tellement la neige de ces derniers jours tombée en grosse quantité est instable.

J’en resterai donc là planté sur mon bout de cailloux à profiter d’un sieste seul au monde, et ça tombe bien il est midi tapant !

Repus de soleil et de solitude j’entame une véritable tranchée jusqu’au chalet du Coin où je retrouve la terre ferme.

Les gros nuages noirs accrochent les sommets, c’est l’heure de vérité pour mon genou, la descente du sentier en coupant les lacets de la route juste qu’au Villaron... Bon ça progresse, même si je suis encore loin de courir !

Côté neige, et ben... C’est pas encore sec !