Sortie du 22 janvier 2020 par jump38 Le Grand Mas antécime (2126m) – à raquettes

Ciel voilé puis bleu puis à nouveau voilé. Températures globalement agréables. On peut encore chausser les raquettes dès le départ … mais ça ne va pas durer !

Si d’habitude nous randonnons avec les ami(e)s ; pour une fois nous allons pratiquer un sport qui n’est pas encore olympique : la randonnée raquettes par couple !

Quelle agréable surprise quand on se rend compte de l’enneigement au départ ! Les raquettes ne resteront pas longtemps sur le sac.

La trace principale semble ignorer le sentier, probablement déneigé, qui traverse au milieu des maisons des Andrés, et monte droit au-dessus du Poste de Secours ; passage court un peu désagréable, mais ce sera vraiment le seul de cette superbe balade.

Curieusement, il n’y a pas de trace ensuite en direction du Lac de la Grande Léchère ! Nous faudra-t-il faire la trace jusqu’en haut ? Non, car on retrouve la trace un peu plus loin faite par des randonneurs probablement montés de St François Longchamp.

Grand calme au Lac de la Grande Léchère, belle étendue de blanc immaculé.

Peu après le lac on croise cinq personnes qui arrivent du chalet du Grand Pré … donc petite trace assurée jusque là !

Ensuite ? Ensuite on évolue sur une trace laissée par un randonneur à skis, mais c’est comme si elle n’existait pas car l’épaisseur de neige, laissée par la relativement récente chute, est assez conséquente. Ça devient beaucoup plus physique, surtout pour la partie finale que l’on redoute à chaque fois.

Quand même bien ‘entamés’, nous voilà au sommet que l’on retrouve avec un plaisir non dissimulé et avec l’impression d’être seuls au monde. Nous voilà en face des crêtes du Paradis où nous étions il y a peu.

Après un long moment passé à déguster le panorama que nous offre cette modeste cime malgré des lointains très ‘laiteux’, nous décidons de retourner au chalet du Grand Pré où nous savons pouvoir pique-niquer bien installés sur un petit banc adossé au mur du chalet.

Le soleil se voilant, une bonne fraîcheur s’installe et nous ne nous attardons pas au chalet.

Moyennant quelques pas sur le sec sans danger pour les raquettes, et quelques très rares pas à louvoyer avec quelques cailloux, nous déchausserons les raquettes exactement à la voiture.

C’était la quatrième édition, mais, pour sûr, nous reviendrons !