Sortie du 23 février 2020 par sugar mountain Roc de Tormery (1135m) par Tormery et les Grandes Vignes

Grand beau, sans vent, très (trop) doux pour la saison. Terrain un peu gras mais ne posant pas de souci à la progression.

Le départ se fait de Chignin, où mon cousin avec sa courtoisie habituelle me dépose avant qu’il ne parte plus haut en montagne, préférant les stations de sport d’hiver. Rejoindre le point de départ du sentier secret ne pose pas de problème, où il suffit tout simplement au préalable de longer les "Grandes Vignes" par le haut.

Dans un premier temps, suivre son fil est évident même si des chemins de traverse sèment un peu le doute. Mais c’est à une bifurcation vers 590m que ça va coincer : la trace du topo m’indique de continuer sur la droite alors que sur la gauche, le tracé est meilleur. J’opte pour la première possibilité, même si la seconde est plus tentante. Et si toute la première partie se passe plutôt bien, c’est en virant vers le nord que la progression devient pénible pour cause de buis envahissants. Heureusement, c’est de courte durée, la galère se terminant lorsque je retrouve la fameuse branche de gauche que j’aurais finalement dû suivre. Comme quoi, dans ce genre de situation, mieux vaut suivre son intuition que de se fier bêtement à son GPS.

Un peu plus haut, le passage de la corde fixe se traverse sans problème. Puis le sentier se perd quelque peu sur une croupe vers 770m, où une multitude de marques orange sont plus là pour troubler nos repères qu’autre chose. Finalement, il se récupère facilement une dizaine de mètres au-dessus. Et c’est après trois virages que j’arrive à l’endroit le plus oppressant de cette grimpée, tellement cette combe austère transpire la sauvagerie.

Puis, après un raidillon qui me fait suer bien comme il faut, c’est une traversée en balcon un peu monotone qui prend le relais. Sur la fin, je grimpe sur la droite pour rejoindre au plus vite le chemin classique non loin de l’intersection 983m.

Au pied des falaises du Roc de Tormery, un bon sentier balisé prend le relais mais n’enlève en rien le côté sauvage des lieux. Le pilier de soutènement présent est impressionnant et l’escalade de l’échelle bon enfant. Puis à son débouché, l’ambiance change radicalement avec les nombreux points de vue à couper le souffle.

Après une heure à s’être doré la pilule dans un petit coin tranquille au sud de la crête, c’est le temps de la redescente vers le Trou de Chignin. Puis je décide de partir à la redécouverte de la Grotte de l’Ermite, qui m’avait laissé un goût amer dix ans auparavant à cause de l’état lamentable du sentier d’accès. Aujourd’hui, il est en bien meilleur état et presque agréable (je dis bien presque...).

Le retour sur Chignin se fait ensuite par le chemin classique et ses multiples lacets. Mais la randonnée n’est pas terminée pour autant, car c’est une looongue traversée parmi les vignes qui m’attend pour gagner la gare SNCF de Montmélian.