Sortie du 24 mai 2020 par patrick73 Mont Julioz (1672m) par les Garins

Beau temps assez frais avec les pluies importantes de la veille. La forêt est assez détrempée et boueuse.

L’arête est sèche ce qui permet de passer tranquillement les pas de crapahut, en particulier les pas de désescalade équipés de corde sur l’arête N.

Peu de randonneurs sur la première partie jusqu’au sommet et personne dans la traversée des arêtes.
Le retour par le Col du Plane est long et monotone sur la grande piste forestière.

Dénivelé : 710m
Difficulté : T3, passages de désescalades équipés de cordes.
Horaire : Les Garins 9h15 => Mont Julioz 11h30, Mont Julioz 12h => Fin de l’arête N 13h15 (belvédère des 7 2000), belvédère 13h30 => Les Garins 15h.

Traversée S-N du Mont Julioz depuis Les Garins, 24 Mai 2020.

Tout en douceur !

Samedi il peut il pleut il pleut des cordes. Et pourtant les oracles de la météo prédisent une belle journée dominicale.
À regarder les trombes d’eau qui s’abattent sur le chalet, les nuages bas et noirs, les éclairs qui zèbrent le ciel de plomb, on a du mal à y croire !

Et pourtant…
Dimanche matin 7h, un brouillard gris argenté forme une ouate humide autour du chalet. Des perles scintillantes ploient les grandes herbes folles du jardin. Pourtant, et j’en suis sûr, derrière, au-delà, point une vague clarté dorée. Aujourd’hui c’est sûr, il fera beau.

Les brumes denses s’évaporent, se transforment en lourds et cotonneux nuages blancs que le chaud soleil dissout dans l’azur.

Des brumes légères, fibreuses, telles de longs filaments s’accrochent aux cimes des sapins, traînent langoureusement sur les calcaires blancs du sommet. Et comme pour nous accueillir, elles se déchirent en fines volutes pour laisser paraître la grande scène des montagnes depuis le sommet.

Le soleil est haut dans le ciel. Une procession de nuages blancs et ventrus qui défilent dans le ciel, puis disparaissent.

Une grande et chaude journée s’installe.

À saute-rocher, nous parcourons la belle arête de calcaire blanc. Quelques pas de crapahut par-ci par-là, une belle croix ouvragée marque le sommet. Puis clou du spectacle, un peu de grimpe protégée par des cordes toutes neuves, avant de replonger dans la forêt aux senteurs humides.