Sortie du 30 juillet 2020 par jean331 Pointe des Sarrasins (2963m) par le refuge du Thabor

Beau temps, le matin , dégradation en milieu de matinée mais les orages annoncés ne sont jamais venus.

À la différence du topo de référence, nous ne sommes pas partis du Refuge du Thabor mais de la station de Valfréjus. Cela suppose de déniveler un peu plus mais aussi de pouvoir faire l’aller-retour dans la journée.
Pour les personnes motorisées, il sera possible de démarrer la balade du Lavoir.

Le charme de cette sortie ne se dévoile vraiment qu’une fois que l’on aura quitté l’itinéraire vers le Refuge du Thabor pour se diriger à droite, dans le confidentiel Vallon des Sarrasins.

On quitte alors un chemin un brin monotone et très fréquenté pour pénétrer dans un vaste cirque dont la dimension est insoupçonnable d’en bas, dominé par les Rochers du Mounioz, la Pointe des Sarrasins et le Roc Rouge.

Le Plateau du Mont Cula offre une vue de carte postale avec son petit lac farci d’herbes aquatiques où se reflètent les silhouettes altières de la Cime de la Planette et de la Roche Bernaude.

Plus haut, le vert éclatant du gazon alpin laisse la place aux blocs de caillasse. Dans ce cadre devenu bien minéral, sont nichés l’ancienne mine et le village qu’occupaient les mineurs.

Après avoir jeté coup d’œil à l’intérieur de la cavité où des hommes s’affairaient été comme hiver pour extraire quelques richesses de ces versants pelés, il ne restera plus qu’à gagner la ligne de crête puis le sommet.

Le temps moyen ne nous offre pas les magnifiques couleurs espérées, le paysage est délavé et on peine presque à distinguer la Meije dans les brumes de chaleur.

Par temps clair, le panorama doit être remarquable, de la Vanoise aux Écrins en passant par les Aiguilles d’Arves ou celle de Scolette.

La météo nous ayant promis un orage pour le mitan de la journée, nous ne trainons pas au sommet. Mais à la descente, comme de bien entendu, point d’orage à l’horizon.

Bien au contraire le soleil devient franchement radieux tandis que les nuages prennent la poudre d’escampette.

C’est un grand classique de la randonnée, ces journées un peu abrégées pour cause de météo pessimiste où finalement les perturbations annoncées décident de passer leur tour.

En redescendant vers la station, alors que le ciel vire au bleu azur, on ne serait pas loin de regretter d’avoir été si raisonnable.

Et presque, presque, on aurait envie de remonter vers le sommet...