Sortie du 10 janvier 2021 par Jérémy Chamechaude (2082m) par le Col de Porte

Températures de -7°C le matin, -6°C le soir au Col de Porte... beaucoup plus agréable au-dessus du stratus ! Pas de vent.

Après avoir été la veille dans le Pilat, direction la Chartreuse, pour rendre visite au Charmant Som.

Avant de quitter la région lyonnaise, je regarde une dernière fois les webcams de Chamrousse et des 7 Laux. Les plus hauts sommets chartrousins émergent d’une belle mer de nuages, ce qui promet de magnifiques paysages... en route !

En arrivant au Col de Porte, dernier coup d’œil aux webcams environnantes. La Grande Sure, qui n’est pas beaucoup élevée que le Charmant Som, est tout juste au-dessus des nuages. Du coup, j’ai un doute...

Tiens ! Qui dit Col de Porte, dit possibilité de rejoindre le point culminant du massif : Chamechaude. Bien au-dessus du stratus, ce sera finalement mon objectif du jour.

Le départ n’est pas très matinal : 10h30. On suit l’itinéraire d’été sous la grisaille, qui avec les branches des sapins chargées de neige, créent une belle ambiance hivernale. D’ailleurs la température est également bien de saison : -7°C.

Je passe ensuite au-dessus du stratus, et trouve un ciel bleu azur. C’est magnifique, et ce n’est qu’un avant goût de ce qui m’attends.

En arrivant sur la crête, Belledonne et les Grandes Rousses se dévoilent. Je reste sans voix face à la beauté du superbe panorama qui s’offre à moi. C’est vraiment beau !

Vient ensuite le passage câblé : je mets les raquettes sur le sac, un dernier effort, et hop... me voilà au sommet ! Il est alors 13h00.

Entre cette mer de nuages, tous les sommets visibles, l’absence de vent, une température agréable, je suis gâté.

Cela faisait plus de deux ans que je n’étais pas revenu à Chamechaude. Quel plaisir de retrouver ce beau sommet avec de telles conditions !

Le Mont Blanc, les Aravis, Belledonne, les Bauges, le Taillefer, le Vercors, pour ne citer qu’eux, régalent les yeux. Je suis tellement bien ici, loin de tous les problèmes, que je vais rester deux heures.

Après une looonnngue pause, il faut désormais redescendre, à contre cœur, et retrouver la grisaille.

Retour au Col de Porte à 16h45. Le changement d’ambiance est radical : qu’importe, j’en ai pris plein les yeux là-haut !