Sortie du 30 mars 2021 par vermatoiz Le Touret (1572m) en belvédère sur la Vallée de la Malsanne

Très beau temps, chaud.
Juste un névé dans une combe, sinon terrain sec.

Le Touret est un belvédère superbe sur la vallée de la Malsanne et je n’y suis allée qu’une seule fois, c’est donc la destination que je choisis pour y emmener 2 copines.

10h sonnent au clocher du Périer quand nous démarrons, un peu à la fraîche (5°), et bien habillées, mais nous allons vite enlever les pelures une par une !
Après une petite digression (suite aux papotages qui nous ont fait louper le sentier tout de suite après la passerelle), nous commençons à grimper (c’est là qu’on se déshabille !) et le paysage s’ouvre à nous, superbe.

La montée est assez raide en forêt, sur un beau chemin bordé de vieux arbres tortueux, puis nous débouchons sur la prairie du col et rentrons à nouveau dans le bois pour gagner le sommet.

La vue est magnifique sur la vallée de la Malsanne et les sommets tout autour, Grand Armet, Coiro, Obiou, Arcanier, Tête des Chétives, Signal du Lauvitel, etc...

Après un pique-nique aux premières loges, nous retournons au col et décidons de prolonger un peu le plaisir en revenant par les prairies du Touret et la cabane de Clapierroux.

Je connaissais la boucle du Touret, le retour après la cabane de Clapierroux, mais entre les deux non… Allons-y pour la découverte !

La sente est bien marquée mais apparemment délaissée, envahie de petits buissons piquants et autres végétaux.
Il faut chercher un peu la bonne trace parmi les nombreuses laissées par les animaux, éviter les fourrés et les bois qui peuplent les combes, et traverser lesdites combes, bien plus pentues et exposées que ça ne paraissait de loin…

Une de ces combes est encombrée d’un long névé, heureusement assez mou pour qu’on le franchisse sans problème, bien aidées par les bâtons malgré tout.
Les autres sont sèches, enfin façon de parler, car la terre est humidifiée par la fonte et rendue glaiseuse, donc pas mal glissante. Là encore, merci les bâtons !

Une, deux, trois combes, ça va...quatre bonjour les dégâts, et cinq rien ne va plus !

On atteint avec soulagement la prairie et la cabane de Clapierroux, jolie cabane et son annexe, munie d’un tuyau d’aération. Cuisine, sauna… ?

On entame la descente vers Les Daurens, longue descente, pentue aussi, car comme souvent dans ces cas-là, tout ce qui a été grimpé doit être descendu !

Nous débouchons sur la route et prenons la direction du Périer (2km500).
J’avais prévu de revenir par un petit circuit évitant totalement la route, mais d’un commun accord nous décidâmes que nous avions notre compte, et c’est d’un bon pas bien roulant que nous avons rejoint la place du village, une fois de plus ravies de notre journée et prévoyant la prochaine…