Sortie du 19 juillet 2021 par Stef04 Tête de Vallon Pierra (2516m) par le Lac du Lauzon

Frais et venté au départ sous le plafond nuageux.
Très chaud au-dessus du Lac du Lauzon, une fois au-dessus de la mer de nuage.

Après une nuit agitée (vent, averses...) dans le Vallon de la Jarjatte, nous démarrons au petit matin sous un ciel ténébreux.

Le petit bout de piste permet de réveiller les organismes, car très vite arrive le Ravin du Fleyrard, et la pente s’accentue.
Un petit répit avant d’arriver à la Cabane du Fleyrard, puis l’ascension devient raide, sur un terrain glissant, et en prime, on ne voit rien !

C’est peu avant l’arrivée au Lac du Lauzon, que sans y prendre garde, nous passons au-dessus de la mer de nuage et nous apercevons la Tête du Lauzon. Je me retourne et je prends un spectacle de toute beauté en pleine figure ! La Tête de Vachères et La Rama flottent au-dessus de la crème chantilly.... Difficile de reprendre le chemin devant un tel tableau !

Nous arrivons au Lac du Lauzon, dans une prairie verdoyante, au milieu d’un univers minéral si particulier au Dévoluy. Malheureusement, le lac vit ses dernières heures, au 3/4 envasé...

Nous poursuivons ensuite vers le Col de Charnier et la température grimpe. Il faut se motiver pour poursuivre et atteindre la Tête du Lauzon, puis rapidement la Tête d’Aziz.

Mais pour la Tête de Vallon Pierra et les 200m restants, il faudra revenir. Il fait vraiment chaud, je n’ai pas marché depuis un petit moment, et je pense au retour qui va être long !

Alors on profite de ce merveilleux panorama, et de ce glacier géant qui recouvre toute la plaine. Le Vercors émerge difficilement, tandis que le Grand Ferrand et l’Obiou le narguent. Les contrastes de couleurs sont époustouflants.

Après une bonne pause déjeuner au Col de Charnier, nous reprenons la descente par le GR93 sous une chaleur étouffante, écrasante....

Nous replongeons dans la mer de nuage un peu au-dessus du Col des Aurias, et la brutale chute de la température est impressionnante. On passe de l’été à l’hiver !

Le retour se fera assez rapidement, même si les organismes sont épuisés, entre la chaleur et les 1200m de dénivelé avalé sur moins de 7km.