Sortie du 19 octobre 2022 par Agarock et ninigazelle Revire Souléou (2717m), Roche Méane (2651m) et le Piarra (2633m) en boucle par les crêtes et l’alpage de Chargès

Météo parfaite.

J’ai hésité à suivre le topo de Mick1018 ou celui de Thierry Garcin, mais la montée de Mick par le torrent de la Pisse ne m’a pas inspiré. (j’espère qu’il ne m’en voudra pas, hi hi !)

Du coup, c’est Thierry qui aura une sortie accolée à son topo, et je tiens à le remercier pour son travail et son effort de partage sur le site, car cette boucle est tout simplement magnifique et notamment, extrêmement variée.

Accompagné par M.C, nous entamons d’abord la montée par les Gourniers avec la splendide pyramide de la pointe de la Diablée en visuel.

Je la connaissais déjà, puisque gravie il y a quelques années, mais revenir ici n’était qu’un nouvel enchantement.

Le vallon de Charges et ses cabanes sont très agréables à remonter, et son vaste plan herbeux entouré et dominé par le Mourre Froid et la pointe de Serre est grandiose.

Pour gagner le sommet de Revire Souléou, point culminant de cette course, nous n’avons pas tout à fait suivi l’itinéraire de Thierry, puisque nous avons préféré grimper directement dans la pente herbeuse à droite du sommet et du col situé sur l’arête est, qu’il avait rejoint.

Ceci nous a permis de monter directement vers le sommet de Revire Souléou, par des pentes herbeuses, raides, certes, mais composées de gros escaliers naturels.

La traversée des arêtes a été effectuée avec prudence, comme toujours sur ce genre de terrain, mais qu’est-ce qu’elle est belle !!!

Antécime de Revire Souléou, descente, contournement de ressauts au niveau d’une première brèche, puis une autre brèche, arrivés au pied de Roche Méane, que nous avons contourné par des vires, côté sud, contrairement au topo de Thierry.

Panorama plongeant et sublime, côté sud, avec le village de Réallon 1300 mètres plus bas, et bien sûr l’immanquable et incandescent lac de Serre-Ponçon.

Sommet de Roche Méane gravi, nous avons un peu cherché notre descente, puisque je ne m’étais pas assez avancé sur l’arête, et nous avons failli entamer la descente non pas par le couloir dallé, mais par la raide pente pierro-herbeuse légèrement plus à l’est.

Mais M.C ne le sentait pas trop, et a préféré remonter de quelques mètres afin de chercher à nouveau.

Elle a finalement trouvé la descente décrite comme la deuxième vire du topo, car la première toute dallée n’a inspiré aucun de nous.

Le cheminement de cette raide descente, aidée par la paroi à main droite, s’est rapidement et relativement bien déroulé, et nous a permis de gagner directement l’arête en contrebas.

La traversée de celle-ci a été très ludique, et gagner l’antécime du Piara nous a ensuite demandé de "remettre les gaz", et nos cuisses et mollets ont à nouveau bien chauffé.

Le sommet verdoyant du Piara rejoint très facilement juste après avoir atteint son antécime, nous a permis d’admirer l’intégralité du parcours en crête effectué, et il est réellement de toute beauté.

La descente est ensuite logique, et pas difficile à repérer, mais le hameau des Gourniers sera rejoint au bout de presque 8h00 de randonnée, ce qui constituera une magnifique, variée et exigeante course de rando-alpine, comme nous les aimons.