Sortie du 4 mars 2024 par Peyuko Mont Puget (563m) en boucle par le Vallon de l’Oule et les Falaises du Devenson

Bienvenue aux pays des géants de calcaire, qui trempent leurs pieds dans la mer et se parent de fragiles ornements verts.

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Idéales. Ni trop chaud, ni trop froid, pas de vent, très peu de monde.

Récit de la sortie

Le risque avalanche nous pousse jusqu’à la mer. Silvia qui adore la Grande Bleue est aux anges.

Initialement, nous comptions nous inspirer de la boucle proposée par David mais les nombreux commentaires lus sur internet au sujet des risques de vols et dégradations sur le parking du Logisson nous font préférer un départ de Cassis. On n’a pas une Rolls, loin de là, mais on y tient à notre vaillant tas de ferraille !

Une fois au col de l’Oule, hésitation : le belvédère d’En Vau maintenant ou au retour ? De crainte d’avoir le soleil plein axe et une luminosité peu propice aux photos, nous optons pour un passage au retour.

Puis, après quelques lacets en forêt, survient une première extase : la double fenêtre à l’extrémité est des falaises de Devenson couplée au point de vue sur la calanque de l’Eissadon, avec son Aiguille coiffée d’un pin.

La curiosité m’entraine sur la crête rocheuse et aérienne qui mène à la Pointe de l’Ilot. Qui a dit que c’était un vilain défaut ? Grâce à cette curiosité, les somptueuses parois sculptées de la calanque de l’Oule se dévoilent à ma gauche tandis que les falaises de Devenson s’imposent à ma droite. Un petit détour qui procure de grandes émotions.

Je rejoins Silvia et nous attaquons la raide montée qui mène au "plateau" en surplomb des falaises de Devenson. Sans être habituée à ce genre de terrain où il faut mettre les mains, Silvia progresse bien, sûrement motivée d’avoir la mer pour horizon.

Que ce soit en regardant vers l’ouest ou vers l’est, les falaises de Devenson ne déçoivent pas, c’est du grand spectacle et nous sommes seuls ou presque à nous en délecter.

On se rapproche alors de la Grande Candelle et le Cap Morgiou montre son museau plat et allongé, tel un alligator vautré dans la mer.

Sous le Cap Gros, Silvia préfère entamer le retour par le sentier bleu, entre le vallon de l’Oule et celui des Chaudronniers. Pour ma part, impossible de ne pas rendre visite à ce sommet si proche, d’autant qu’il devait être initialement sur notre route.

De retour au col de l’Oule, en route pour le belvédère d’En Vau où nous découvrirons que notre calcul du matin n’était pas optimal. Certes, le soleil n’est pas dans l’axe mais il est déjà trop bas (il n’est que 15h) et une partie de la calanque est dans l’ombre. La vue n’en reste pas moins sublime et ça sera une bonne excuse pour revenir et arpenter d’autres sentiers côtiers.

Dernier détour par le petit sentier du Portalet (nous avons déjà eu l’occasion d’emprunter le bel itinéraire au-dessus des calanques d’En Vau et de Port Pin) et nous regagnons Port Miou en faisant face aux ocres du Cap Canaille, brûlés par le soleil d’hiver.

. Randonnée réalisée le 4 mars

. Dernière modification : 7 mars 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Très beau ! Il faut vraiment que je fasse ma 1ère calanque depuis le temps ! Bravo Sylvia, ca valait le coup les courbatures du mardi ;)
    Ps : moi aussi je tien à encore profiter des sièges canapés de ta vieille Xara.

    Le 8 mars à 11h51
  • Et oui ! les calanques, le bijou provençal et Marseillais, où je me suis "ouvert" à la randonnée il y a de ça, maintenant 15 ans. Là où j’ai réellement commencé le sport "nature", commencé à mettre les mains sur le rocher, à user mes chaussures et mes pieds sur cette caillasse si dure et si blanche, dans des pierriers instables et pentus, au dessus de splendides falaises qui dominent la mer, dans des vallons perdus et étouffants hiver comme été, notamment sous un "cagnard de plomb", et ceci dans cet endroit si sauvage et en même temps, si proche de cette immense ville de Marseille, si charismatique, où je suis né... C’est à partir de ce petit massif à la beauté incomparable que l’envie me pris d’explorer ensuite d’autres horizons bien plus alpins... Et tes photos, Pierre, me remémorent tellement de bons moments, des moments très beaux visuellement, très durs physiquement, très grands émotionnellement, mais également, immensément conviviaux, que je ne peux m’empêcher "d’y aller" de mon petit récit personnel. Vraiment content que tu ais pu en profiter également, et du coup, que tu ais pu découvrir (ou redécouvrir) l’ambiance unique de cet endroit magique qui m’a tant marqué, qui s’est encrée en moi et ne s’effacera jamais. Si j’avais pu rester plus longtemps dans la région, j’aurais vraiment pris plaisir à vous les faire découvrir en profondeur, ces Calanques, à toi et à Mick.

    Le 8 mars à 12h50
  • On sent une forte émotion en te lisant Cyril !
    François pourrait d’ailleurs retenir ton commentaire dans sa sélection de beaux textes ;)

    Le 8 mars à 18h23
  • M’enfin...

    Le 8 mars à 19h14
  • Bonsoir Peyuko,
    Habituellement, j’ouvre Altituderando le matin, des fois très tôt, pour lire les parutions du jour, et cocher celles qui vont ensuite figurer dans les sélections des textes.
    Aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, cela ne s’est pas passé ainsi. Je ne suis venu que vers 19h.
    Sûrement que la "Bonne Mère" s’était déplacée de Marseille à Seyssinet afin d’intervenir, et que je puisse lire les commentaires. Ce qui n’aurait pas été le cas sans cela.
    En tous cas, cela valait le coup d’attendre...
    .
    Bonsoir Agarock,
    Quel commentaire que tu as écrit là !
    Comme l’a perçu Peyuko, et évidemment comme tout lecteur l’a aussi perçu, il y a eu un gros coup d’émotion pour toi en voyant ce CR de sortie.
    Et je dirais plus encore.
    Tes mots portent le souffle d’un amour réel et puissant pour ces montagnes spéciales que sont les Calanques. Et tu n’es pas le seul, crois-moi.
    Mais ton élan fut si fort - là - qu’il atteint directement le cœur des lecteurs.
    Merci, et bravo !

    Peyuko,
    Je reviens vers toi pour dire que la photo 22 m’a beaucoup impressionné : il ne faut pas t’avancer autant du vide, surtout quand il y a 200 m de hauteur dessous... !
    Beaucoup de tes photos sont réussies, et ravivent mes souvenirs.
    Merci à toi aussi.

    Le 8 mars à 20h47
  • Superbe Pierre ! Et comme tout le monde, le commentaire de Cyril mérite lui aussi un commentaire...😅 Donc bravo Cyril pour ce commentaire qui aura été plus long à lire (mais passionnant bien sûr) que le conte rendu de la sortie...
    Sinon les photos de pierre sont superbes et m’évoque également bien des souvenirs, en particulier celle particulièrement bien réussi de la Concave. Petit moment de nostalgie en m’attardant dessus, que de bons souvenirs avec les copains, il y a maintenant 15 ans... Aujourd’hui j’ai les avants bras daubé rien qu’en la regardant 😅
    Bon j’ai essayé de concurrencer Cyril sur la longueur du commentaire, mais au final je m’incline 🤣😂
    Bonne soirée à vous tous 😀A+
    PS : bravo à Sylvia !

    Le 8 mars à 21h12
  • 😅

    Le 8 mars à 21h29
  • Impressionnant, Pierre ! Photos magnifiques !
    Bel hommage, Cyril, à ton pays natal....

    Le 8 mars à 21h37
  • Merci pour vos commentaires. Sylvain tu m’as bien fait marrer.
    Et François, je te rassure, je fais attention, je tends les bras pour prendre la photo dans ce genre de circonstances et éviter de m’approcher trop près du bord.

    Le 9 mars à 11h59
  • Toujours aussi belles ces Calanques ça rappelle de bons souvenirs entre autre d’avoir pu prendre en photo un petit voilier dans la fenêtre de la photo 5.

    Le 9 mars à 14h01
  • Comme papinou38, ce récit et ces belles photos me rappellent de bons (et trop lointains) souvenirs. Je me demande d’ailleurs comment se porte aujourd’hui l’abri Yves Azémas, si il existe toujours...

    Le 9 mars à 16h20
  • L’abri existe toujours, je suis arrivé à sa verticale par hasard en m’écartant du sentier du belvédère. Je n’ai vu que le toit, pas l’intérieur, je ne saurais dire dans quel état il est.

    Le 9 mars à 20h16
  • Je m’y suis réfugié quelques fois, lors d’averses provençales violentes...

    Le 10 mars à 14h33
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