Sortie du 2 mars 2015 par Sylvain Glacier Perito Moreno (circuit des passerelles)

Perito Moreno bien sûr ! Mais pas que, car les grands glaciers argentins ne se résument pas uniquement à ce dernier. Uppsala et ses nombreux icebergs, et Speggazini sont également deux des plus emblématiques fleuves de glace du pays de la démesure ! Mais la Patagonie ne se limite pas uniquement à la glace, elle est également une terre d'élevage, de steppes, de lacs et de gauchos... Voici donc en photos un petit condensé de ces merveilles sud-américaines !

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

Pour découvrir la carte, l'itinéraire et les infos détaillées, veuillez consulter le topo de référence

Conditions météo

Une météo Patagone bien sûr... Mais en prévoyant de la marge avec des jours de réserve, il est possible de quasiment tout voir dans de bonnes conditions.
Voyage réalisé avec Julie.

Récit de la sortie

Même si la région des mythiques Torres del Paine et du Fitzroy sont bien souvent le but premier d’un voyage en Patagonie, cette région du grand Sud américain regorge de bien d’autres merveilles !

Prévoir quelques semaines supplémentaires pour découvrir d’autres lieux n’est pas superflu !

Le Perito Moreno bien sûr, mais le glacier Upsala vêlant de nombreux icebergs, ainsi que le front gigantesque du Speggazini sont également à découvrir absolument !

Le secteur du somptueux lago Rocca, colonisé par les oies, les ibis et autres volatiles en tout genre est également une étape un peu plus champêtre à ajouter au programme !

Et puis bien sûr, que serait la Patagonie sans ses estancias et ses gauchos ? Ces cowboys du Sud lointain, habitants de ces terres rudes, sans qui ce territoire de la démesure serait peut-être un peu trop vide...

Merci à Thierry pour ce topo et dernières publications qui m’ont donné envie de me replonger dans mes lointains souvenirs patagons !

. Randonnée réalisée le 2 mars 2015

. Dernière modification : 22 mars 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

Photos

Un immeuble est en train de se décrocher au centre de la photo. Pour donner une idée de la taille, le front de glace mesure plus de 80m de haut.

Toutes les photos

Auteur : Sylvain

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Mick1018

Très très beau tout ça, merci de l’avoir partagé.
Le 22 mars à 21h16
David.C

Quelles paysages époustouflants ! et quel plaisir de regarder tes magnifiques photos, les glaciers sous le soleil sont juste sublimes...cela fait vraiment rêver un voyage là-bas. un jour peut être...
Le 23 mars à 16h46
Sylvain

Merci beaucoup à tous les deux pour vos retours !
David, depuis une douzaine d’années le prix des vols a bien baissé, un Paris/el Calafate ne coûte guère plus de 900 euros... Je te souhaite de faire en sorte que ce jour arrive !
A+
Le 24 mars à 08h46
David.C

Merci pour l’info Sylvain, nous pouvons réfléchir à ce futur projet. Je ne sais quelle est la période ou le climat est favorable (ou en tout le cas le moins défavorable...), mais il faut j’imagine bloquer une assez longue période, en décembre, janvier ou février....
Le 24 mars à 13h54
Néo

Bien que certains ne semblent pas très soucieux de leur empreinte carbone, il existe des sites qui permettent de le calculer.
L’un des rares endroits du monde où les glaciers ne régressent pas et ce n’est pas grâce à nous !
Le 24 mars à 14h12
Sylvain

@David, il existe bien une période plus favorable, mais il faut bien l’avouer, la chance joue un rôle déterminant dans ce type de destination... Février, Mars semble être une bonne période, en tout cas elle le fût pour nous !!! Mais prévoir des jours supplémentaires à attendre patiemment que le ciel se dégage est indispensable si l’on ne veut pas rentrer frustrer en France... Sur place nous avions modifier les étapes de notre voyage en raison de la météo, il peut faire dégueux en Argentine et beau au Chili, il faut s’adapter.

@Néo, je me fou de mon empreinte carbone et encore plus des donneurs de leçons... Partout dans le monde il y a des guerres qui détruisent l’environnement en plus de tuer des hommes... Des bombardements sur des sites sensibles où des matières ultra-polluantes se répandent ensuite dans l’environnement...
Je brûle 150 litres de gasoil par jours pour mon boulot, tous les jours on fait tourner des cars sur plus de 50km pour juste deux personnes, ces deux là ferait mieux de prendre leur voiture, ça polluerai beaucoup moins, tu peux me croire... (Un car consomme 45 litres au cent, il faut le savoir)
Je me suis déplacer toute ma vie en vélo, il y a encore quelques années je passais pour un marginal devant certaines personnes qui me jugent maintenant quand je prend ma voiture... haha...
Pour conclure je dirai, aller tous vous rouler les bobos citadins et fouter moi la paix avec vos moralités de comptoirs.
Bien cordialement, Sylvain.
Le 24 mars à 14h44
ThF

@Néo, ce n’est pas tout à fait exact, les glaciers régressent, si ce n’est pas en longueur mais en épaisseur.
Le 25 mars à 07h54
Néo

@ sylvain : Déjà, je m’adressais à l’auteur sans aucune animosité, et je le remercie de nous faire rêver avec ses photos de glacier qui semblent surgir d’une autre époque. Merci à THF pour cette nouvelle info qui me rend triste.
Au bureau des guides de Cham et sur leur site, ils proposent une méthode de calcul pour connaitre les émissions carbones de nos déplacements.
Il se peut que les guides soient des "bobos donneurs de leçon", ainsi que les scientifiques du GIEC, ou encore les indiens d’Amazonie qui luttent contre la déforestation ?
Demain, où se gorgeront les voyageurs si la Terre est inhabitable ?
80% de la population mondiale n’a jamais pris l’avion et je suis conscient que nous sommes des privilégiés. J’ai écrit "grâce à NOUS"
Ce n’était qu’une simple réflexion.
Je trouve qu’il y a quelque chose de paradoxal à voyager au bout du monde pour aller chercher une nature sauvage qui nous exalte et de ne pas agir à notre échelle pour tenter de minimiser notre impact sur l’environnement.
"Nous nous inscrivons également dans un processus de sensibilisation au respect de la nature et de notre environnement."
Je suis rassuré de voir qu’Altituderando est sur la même ligne et un peu étonné par cette homélie.
Le 25 mars à 08h29
David.C

@neo
Tu parles de comportement paradoxal...c est bien le problème nous pouvons être soucieux de notre environnement par des Gestes simples et quotidiens qui sont devenus banals (manger local, bio, éviter les déplacements...) et en même temps avoir ce genre d aspiration. C est paradoxal j en conviens.
Il faut bien admettre que si la préservation de l environnement passe par un baisse de la qualité de vie, des restrictions , des interdits c est quand même difficile à accepter et tout le monde n est pas prêt a ces sacrifices.
D autant plus que comme l a rappelé Sylvain des comportements par ailleurs ont des conséquences autrement plus néfastes . C est donc difficile d arrêter de rêver même si évidemment nos actes ont des conséquences.
Le 25 mars à 22h56