Sortie du 21 mars 2024 par BA42 D’Unias ou de Rivas à Montrond-les-Bains par les sentiers des bords de Loire

Soleil et ciel très légèrement voilé. Températures de 18 à 25°C.

Après une randonnée le dernier jour de l’hiver et une autre le premier jour de printemps, un peu de détente s’impose pour ce second jour de la "belle saison".

Détente ne veut pas dire farniente et je vais aller faire un tour à VTT sur les bords de Loire. Histoire de constater les conséquences de la récente crue et aussi de retrouver l’orchis que j’avais vu prêt à fleurir le 26 février.
Ce jour, j’avais pensé à un orchis bouc, mais la couleur rouge du bouton floral m’avait laissé un peu sceptique.

Départ de Rivas à 11 h 30 pour une balade calme et tranquille.

La Loire n’est plus en crue mais le débit est encore de 90 m3/s à la station de Montrond-les-Bains. Sur les berges les plus basses, la végétation a été couchée par les débordements, laissant cependant les sentiers intacts.

Les étangs sont tous bien remplis et certaines anciennes gravières, en assec depuis de longs mois sont maintenant en eau.

Les fleurettes sont nombreuses. On pourrait dire que c’est le mois des ficaires tant elles sont nombreuses. Par endroits, violettes et corydales sont abondantes et les fragrances des pruneliers bien agréables.

Je retrouve l’orchis. Il n’a été ni cueilli, ni piétiné et est en pleine floraison. Il va encore se développer vers le haut. Ce n’est pas un orchis bouc, mais un orchis géant (Himantoglossum robertianum). Plante méditerranéenne, elle profite du réchauffement climatique pour remonter vers le nord. C’est bien sûr le premier que j’observe dans mon département.

Les oiseaux sont bien présents, comme toujours, mais hormis les mouettes rieuses, les grands migrateurs ne sont pas encore arrivés.

Pause casse-croûte au sympathique Parc des Lonzes et retour par les chambons de la rive droite.

En cette saison, les chambons ne sont pas très jolis, pas de champs de coquelicots, ni de colza en fleur, pas d’inflorescences lumineuses des tournesols et encore moins de blés mûrs.

Au niveau du cimetière d’Unias, une affiche annonce que la passerelle sur le fossé d’Épeluy est fermée pour une durée indéterminée, passage à vos risques et périls.

Je vais voir et, effectivement, la passerelle à un peu bougé. Mais c’est du "costaud", elle est lourde et bien stable. Ah ! le fameux principe de précaution...

Fin de cette balade de 23 km à 14 h 45.