Pic de Bure (2709m) par la Combe de la Cluse

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
1350m
Durée :
7h00

Plus belle, plus longue et plus difficile que la voie normale de la Combe d'Aurouze, un peu moins élégante, mais tout aussi sauvage que la Combe Ratin, la peu parcourue Combe de la Cluse, offre, dans un un univers désertique, un itinéraire magnifique et grandiose entre de hautes parois rocheuses. Il est possible de gravir La Tête de la Cluse (2683m), seule ou en plus du Pic de Bure. – Auteur :

Accès

  • De Saint-Etienne-en-Dévoluy, prendre la D17 en direction du Col du Festre. franchir le col et 360 mètres plus loin, prendre à gauche, à la cote 1443, une petite route qui se dirige vers la hameau des Garcins. On passe entre deux fermes, puis on arrive à une bifurcation, prendre à gauche, un virage à presque 180° La route devient une piste en terre. A la bifurcation suivante, prendre à droite. La piste devient herbeuse redescend légèrement. A une bifurcation, au lieu-dit le Lauzon, prendre à droite. La piste devient défoncée mais la pente est faible et est praticable par un véhicule de tourisme. continuer la piste, après une partie légèrement descendante, on arrive vers de petites clairières à gauche puis à droite où l’on peut se garer.
  • De la vallée du Petit Buëch, entre la Roche-des-Arnauds et Veynes, prendre la D 937 en direction du Col du Festre et de Superdévoluy. Dépasser la Cluse, la route effectue deux lacets et arrive aux Garcins. Après la troisième maison à droite, prendre une petite route (à droite donc) descendante. On prend un virage à droite, puis un virage à gauche. A la sortie du virage, on arrive vers une bifurcation. Prendre à droite. On arrive sur une piste en terre, la même que le paragraphe précédent.

Précisions sur la difficulté

  • Combe longue, non balisée, passage d’une barre rocheuse avec de petites vires caillouteuses, sortie raide
  • Ambiance sauvage et isolée
  • Période d’ascension
    En raison des nombreux éboulis, cette combe peut être pénible en été. L’idéal, c’est entre la mi-mai et le début juin pour avoir un peu de neige qui va faciliter la progression.
    Cette combe est bien connue des skieurs de randonnée. Avant la mi-mai, il y a des risques de chutes de pierres dues au déneigement des pentes supérieures.
  • Matériel
    La grande question !
    Cela va dépendre de l’enneigement et de la température. Pour cette ascension réalisée à la mi-juin, j’ai emmené un piolet dont je ne me suis pas servi. Lors d’une ascension précédente fin mai, j’avais emmené le piolet que j’ai utilisé, les crampons dont je ne me suis pas servi, mais il en aurait été tout autrement avec un bon regel nocturne, et j’avais parcouru la fin de la combe, le passage de la barre rocheuse et la traversée du plateau en utilisant des raquettes à neige.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 3337OT
  • Distance : 13 km environ
  • Départ : 1480m
  • Observatoire : 2564m
  • Point Bas du Plateau de Bure : 2511m
  • Pic de Bure : 2709m
  • Horaires : environ 7h00
  • Généralités sur le Pic de Bure.
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Ascension

Du parking, prendre à gauche, plein est, une sente marquée par un cairn. On traverse le Bois de la Laye, la sente est bien marquée et jalonnée par de nombreux cairns.

On parvient dans le pierrier. Suivre la trace, un peu pénible car pas assez parcourue et pas assez stabilisée. On arrive en vue d’un ressaut herbeux. Quitter la trace (sauf si c’est enneigé) et remonter le ressaut par les pentes herbeuses, plus faciles que les éboulis.

Ne pas passer au sommet du ressaut, mais traverser un peu en contrebas et redescendre dans la combe.

Remonter la combe en suivant la sente ou par les névés.

On arrive en vue de la barre rocheuse. Celle-ci se franchit à gauche, en rive droite. Remonter la trace en éboulis fins (pénible) et franchir la barre rocheuse.

On arrive dans la combe supérieure. Partir sur la droite, avant de revenir sur la gauche. L’accès au plateau se faisant plutôt par la gauche.

  • Possibilité de gravir la Tête de la Cluse à droite, ouest.

Contourner l’entonnoir "en creux" plutôt par la gauche et revenir à droite vers l’observatoire.

Suivre le GR balisé jusqu’à la selle 2511 et jusqu’au sommet.

Panorama exceptionnel ! Presque tous les grands sommets du Massif des Ecrins sont visibles. Mais aussi toutes les Alpes du sud, Viso, Chambeyron, Font Sancte, Mont Ventoux. Les grands frères, l’Obiou et le Grand Ferrand, occupent une place de choix dans ce panorama. Mais aussi le Vercors, Belledonne...

Impressionnante vue plongeante sur les alpages dominés par le Piler Est.

Retour

Par le même itinéraire. D’orientation ouest on remonte la combe à l’ombre et on la redescend en plein Soleil ce qui change totalement la perception du paysage.

  • Toutefois, avec deux véhicules il est possible de redescendre par une autre combe selon l’enneigement.

Quand on arrive en vue du Bois de Laye, traverser à droite, vers un mamelon herbeux. Derrière, les pentes herbeuses sont plus faciles à descendre que les éboulis.

Deux traces arrivent au Bois de la Laye. Une trace inférieure et un trace supérieure plus commode. Dans le second cas, il faut , en lisière du bois, descendre rejoindre la trace inférieure.

Variantes

Pour ceux qui ne veulent pas prendre la piste forestière en voiture. On peut se garer vers la Cluse, avant les deux lacets, lieu-dit l’Oche.

Redescendre un peu et franchir un portillon. Suivre le GR 94 jusqu’à la bifurcation du Serre du Lièvre. prendre à gauche la piste forestière qui amène aux clairières sous le bois de la Laye.

  • 240m de dénivellation supplémentaire.

. Dernière modification : 24 juin 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Antoine

    Trilogie ?
    Je rajouterais deux autres itineraires, par le pas de Paul et en face Est par les echelons.....

    Le 23 juin 2012 à 19h55
  • Ces 2 itinéraires magnifiques, ne sont pas à la portée de tous les randonneurs !

    Le 23 juin 2012 à 20h01
  • hereme

    Sur mes souvenirs, je confirme Alain.

    Le 24 juin 2012 à 00h17
  • hereme

    Note étymologique.

    Sur une vieille carte d’état-major de 1871 en ma possession, la forêt de la " Joue du Loup" était orthographiée, à mon avis correctement, "Joux du Loup", dans le sens de la forêt du loup. Une fois de plus, l’ignorance des services de cartographie a fait remplacer un mot leur étant inconnu par un mot de leur vocabulaire courant restreint, à consonnance semblable. Diable, maistre Ysengrin eût été fort esbaudi de sçavoir que la joue d’ycelui deviendrait un jour plus célèbre que la voisine forest de Malpertuis où il tenait son antre.

    Par ailleurs on retrouve le terme dans des noms de lieux savoyards (Joux Plane par exemple).

    Références (entre autres - Louis Gauchat (1866-1942) était un linguiste suisse) :

    " JURASSES
    Les Jurasses : Sixt.
    Les Grandes-Jorasses : Mont-Blanc, Chamonix.
    Jorat : Bogève, Taninges.
    Jourailles : Saint-Jeoire.
    Jourplaine : Samoëns.
    Bellajoux : Petit-Bornand.
    Joux verte : Montriond.
    M. Louis Gauchat (Bulletin du glossaire des patois de la Suisse romande, 1904, 14) a fait remarquer, . . . dès le Ve siècle, une racine jur ou jor, d’où : jora, latinisé au Moyen Âge : jure, joria, juria ; d’où le savoyard joraz (Habère-Lullin), jorra (Le Pratz), joura (Sallanches, Samoëns), jeure, jour (Chamonix), joux ; patois jòu.
    Bellajoux, Jourplaine (de jora plana), Joux verte sont des composés ; Jorasses, Jourailles, Jorat, des dérivés.
    Or, joux désigne toujours en Haute-Savoie une forêt de montagne ; quand il s’agit d’une forêt de sapins, on la gratifie souvent de joux noire ; une joux verte désignerait sans doute un bois à fayards. "
    Charles Marteaux, Recueil des Travaux de l’Institut de Géographie Alpine, année 1918, volume 6, n° 6-2, pages 146-147.

    Le 24 juin 2012 à 01h07
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