Boucle Pas de l’Essaure, Montagnette (1972m), Tête Chevalière (1951m) et Pas de l’Aiguille par Chichilianne

Départ du centre de Chichilianne, sur la route du Col de Menée.
Stationner sur le parking derrière l’église (Maison du Parc et Auberge).

Pas de difficulté technique particulière, mais entre le Pas de l’Essaure et le Pas de l’Aiguille, la traversée du plateau par les sommets visités, généralement hors sentier, nécessite une bonne visibilité et un bon sens de l’orientation.

L’essentiel du parcours se situe à l’intérieur de la Réserve Naturelle Nationale des Hauts Plateaux du Vercors.

De Chichilianne au Pas de l’Essaure

Prendre au sud-est la petite route dite Passière de Jansonnière et à la Jansonnière, tourner à droite pour le chemin empierré qui part au sud-ouest. Le remonter tout droit jusqu’au croisement Tapas de Begoud à Verzelle. Le sentier balisé du Pas de l’Essaure part à gauche, il peut être suivi, mais il est proposé de suivre une variante par le sentier des Arches : continuer tout droit au sud-ouest et obliquer à gauche pour remonter en limite de prairies. Quand le chemin devient plat et part au sud, obliquer à droite pour continuer de monter jusqu’à attraper la digue du Ruisseau des Arches. Se hisser sur cette digue et la remonter sur quelques mètres. Un discret cairn indique l’endroit où traverser le torrent : descendre dans son lit et remonter en face en visant le départ d’un sentier (le cairn le signalant est régulièrement emporté) en rive droite.

Prendre pied sur ce sentier des Arches (ou de Banon) qui s’élève agréablement en lacets en forêt de Banon puis par une traversée rejoint le chemin balisé de montée au Pas de l’Essaure. Monter ce chemin qui sort progressivement de la forêt et par des lacets atteint la large échancrure du Pas de l’Essaure.
Belles vues dégagées sur le Sud Vercors, le Dévoluy, et en face, Belledonne, Grandes Rousses et Ecrins.

Du Pas de l’Essaure à la Montagnette

Partir à plat sur les traces dans l’herbe au sud-ouest puis au sud en direction de la Cabane de l’Essaure. Dès que les pentes sur la droite s’abaissent, couper vers l’ouest en suivant de vagues sentes qui coupent perpendiculairement le sentier du Col de Creuson puis descendent vers un second sentier que l’on suit vers la droite sur une centaine de mètres. Le quitter vers la gauche pour se rapprocher d’une butte truffée de trous de marmottes, sur laquelle une trace permet de se hisser. On rejoint ainsi un thalweg que l’on remonte en se tenant près de fond. Il débouche sur une belle prairie avec mare que l’on traverse pour atteindre un second replat herbeux, croisement de plusieurs cheminements possibles.

Là, une sente monte sur la gauche (sud) en écharpe et permet de s’élever par bosses successives en direction de la Montagnette dont il faut viser le rebord de la crête sud-ouest : plusieurs sentes permettent de s’y hisser, les plus basses sur la droite étant les plus faciles. Une fois sur cette croupe, la remonter plus ou moins droit vers le sommet.
Belles vues dégagées en tout sens.

De la Montagnette à Tête Chevalière

Du sommet, redescendre par le même chemin ou suivre vers l’ouest une ligne de cairns qui amène à un passage profitant d’un point faible de la falaise au-dessus du Pas de la Coche. Au pied de ce passage, rejoindre vers l’Ouest sur terrain facile l’itinéraire de montée et le croisement passé.

Revenu sur le plateau herbeux, prendre droit au Nord avec la Tête Chevalière en point de mire. Utiliser au mieux les passages herbeux en évitant autant que possible les zones de lapiaz. On descend un peu vers le secteur du Col du Creuson puis on s’élève dans les pentes modérées de la Plaine de Chamousset. Couper le sentier du Col de Creuson pour continuer à s’élever dans la Plaine de Chamousset, soit directement vers le sommet, soit, pour profiter de vues plus intéressantes, en obliquant progressivement vers la droite pour rejoindre le rebord est du plateau et une mare près du point coté 1912m et suivre ce rebord vers la gauche jusqu’au sommet de Tête Chevalière.
Belles vues dégagées en tout sens.

De Tête Chevalière au Pas de l’Aiguille

Du sommet, suivre la ligne de crête vers l’ouest, passer un second sommet orné de cairns puis descendre au sud-ouest des pentes plus raides (cairns) menant au sommet de la Combe Chevalière bien visible.

S’engager dans cette combe herbeuse qui descend au Nord-Ouest. Au débouché du premier replat herbeux, tirer à droite pour franchir aisément la ligne de pente par un sentier retrouvé qui descend rejoindre une pente d’éboulis. Plusieurs passages sont possibles dans ce secteur où les traces de troupeaux sont multiples. On peut couper droit dans le sens du vallon ou faire un détour vers la droite comme sur la trace GPS. L’objectif est de s’orienter progressivement vers l’ouest pour rejoindre la Plaine de Chamailloux sans se laisser entraîner par les torrents s’engouffrant vers la droite. Cela occasionne parfois quelques brèves remontées comme au pied d’un enclos pour bétail ou quand il faut quitter le ruisseau s’enfonçant vers des zones ravinées.

Une fois sorti de la forêt, le sentier est en face du refuge de Chamailloux que l’on peut rejoindre pour descendre à droite vers le Pas de l’Aiguille, ou bien l’on peut couper plus tôt vers la droite et descendre traverser le Ruisseau du Pas de l’Aiguille (sentes) et rejoindre à vue le Monument à la Résistance.

Du Pas de l’Aiguille à Chichilianne

Du Monument, rejoindre le sentier du Pas de l’Aiguille à quelques mètres et descendre ce rude chemin qui serpente en terrain découvert puis en forêt jusqu’aux Fourchaux.

Au monument, arrêter de descendre et reprendre au sud le chemin forestier en direction de la Rimas. Il rejoint le ruisseau du Pas de l’Aiguille, le franchit à gué puis revient en rive droite sans perdre d’altitude. L’itinéraire traverse le Bois des Granges, commence à descendre un peu puis à un croisement remonte un peu à droite jusqu’à la prairie de la Rimas. Quitter le chemin forestier qui remonte trop pour suivre sur la gauche un sentier longeant le sommet de la prairie puis pénétrant à nouveau dans la forêt pour venir buter sur la ravine du Ruisseau des Fraches.

Descendre au mieux dans la ravine pour traverser le ruisseau à gué et remonter en face. L’érosion ne permet plus en fait de se hisser directement sur le chemin coupé par le ruisseau, bien visible en hauteur : il faut descendre quelques mètres le long de la rive droite pour trouver des sentes sur des pentes praticables de la rive permettant de se hisser dans la forêt et de revenir vers la droite retrouver le chemin forestier interrompu. Le suivre jusqu’à un croisement avec une voie forestière plus importante. Prendre cette voie vers l’est, de niveau et la continuer jusqu’à un début de descente en lisière d’un champ clôturé.

Passer la clôture et traverser le champ (présence de chevaux) par le chemin descendant qui rentre dans le bois. Vers 1100m, obliquer vers la droite pour un petit chemin qui devient de niveau et va franchir le Ruisseau de la Touche juste avant de prendre pied sur une route empierrée. Tourner à gauche pour descendre la Plaine de la Touche par cette route qui devient goudronnée et au bas de laquelle on tourne à droite en direction de Chichilianne. Passer au Rapon puis à la Renardière pour rejoindre le centre par la rue de l’Eglise.