Cime du Loup (3135m) - Rochers de Rubren (3199m) - Monte Guiep (3103m) avec nuit au Bivacco Enrico Olivero 2648 m

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
2000m
Durée :
2 jours

Sur le très long fil de l'Ubaye, la peine est atténuée par la beauté des lieux. Une nuit dans un douillet bivouac italien blottît dans son écrin de blancheur permettra de se reposer avant une journée à parcourir les cimes aux confins du massif. – Auteurs : et

Accès

De Saint-Paul-sur-Ubaye, prendre la D 25 jusqu’à son terminus à Maljasset.
Parking obligatoire à l’entrée du hameau. Cependant en basse saison il est parfois possible de se garer à Maurin.

Précisions sur la difficulté

  • Bivacco Enrico Olivero : la longueur de l’itinéraire.
  • Cime du Loup : globalement pente inf 30°. Ski 2.1 - E1.
  • Col de Cornascle : pente sup 30° soutenue sur le dernier tiers avec courts passages sup 35°.
  • Rochers de Rubren :
    • Ascension par le col de Cornascle : pente sup 35°.
    • Descente versant SO : pente sup 30° soutenue + sup 35°. Ski 2.3 - E1.
  • Col de Rubren : pente sup 30°. Ski 2.2 - E1.
  • Monte Guiep : contournement des antécimes par l’Ouest. Pente max dans les traversées environ 40°

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 3637 OT Mont Viso - St-Véran - Aiguilles - PNR du Queyras
  • Altitude minimale : 1912 m
  • Altitude maximale : 3199 m
  • Distance : environ 33 km (J1 : 13 km + J2 : 20 km)
  • Durée : J1 : 4 h à 5 h ; J2 : 7 h à 9 h
  • Matériel : crampons et piolet pour le Monte Guiep et possiblement pour les Rochers de Rubren
  • Bivacco Enrico Olivero 2648 m : c’est un refuge non gardé de 6 places, premier arrivé, premier servi.
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Jour 1 : montée au Bivacco Enrico Olivero (2648 m) - 13 km - 900 m D+

De Maurin rejoindre le plan de Parouart soit par :

  • le sentier rive droite de l’Ubaye : très vite en manque de neige, très ensoleillé, moins exposé aux avalanches.
  • le sentier rive gauche de l’Ubaye : à l’ombre, la neige reste plus longtemps, exposé à de grosses avalanches chaque printemps.

Ne pas prendre le ravin de la Salcette, trop dangereux l’hiver. Il faut contourner le ravin par le haut (tracé ski où nouveau tracé du GRP).

Peu après la cabane de la Blave, traverser l’Ubaye par une passerelle et remonter longuement le vallon. Ce dernier part ensuite vers la droite un peu avant la cabane du Col.

Ce long vallon se prolonge par un plateau avec le lac de Longet (prudence au dégel si le lac est invisible) puis le col de Longet. Passer en Italie et rejoindre le Bivacco Enrico Olivero visible de loin.

Jour 2 : Cime du Loup (3135m) - Rochers de Rubren (3199m) - Monte Guiep (3103m) -20 km - 1100 m D+

Du refuge partir vers le Sud-Ouest pour passer derrière une barre rocheuse afin de remonter le vallon du Loup. Au point 2999 m (petit col) il est possible de laisser les sacs pour monter léger.

Remonter le versant Ouest de la Cime du Loup pour atteindre le sommet au plus simple.

Descendre pour revenir au point 2999m et continuer vers l’Ouest, Laisser l’itinéraire du Pas de Salsa sur la gauche et rejoindre le bas du col de Cornascle.

Remonter le versant Nord-Est du col et une fois à son sommet, gravir la raide pente à gauche menant à un plateau sous les Rochers de Rubren. Le sommet s’atteint par une pente douce.

Skier la pente Sud-Ouest des Rochers de Rubren puis repeauter pour atteindre le col de Rubren. Laisser les sacs et les skis au col pour être plus léger dans les difficultés qui suivent.

Pour ceux qui souhaitent porter les skis au sommet, la suite est facile pour atteindre un col à descendre plus loin sur la crête Sud.

Gravir le Monte Guiep par l’arête Nord. Les difficultés se contournent par le versant français, passages 40° possible.

Revenir au col de Rubren et skier le vallon de Rubren. Rechercher par bonnes conditions à perdre le moins d’altitude possible en passant sous les crêtes de la Gavie puis retrouver la trace prise à l’aller au niveau du contournement supérieur du Ravin de la Salcette.

Un long et fastidieux cheminement de 5 km à partir du plan de Parouart permettra de clôturer ce superbe itinéraire de deux jours.

A travers ces mots d’Edward Whymper, vous pouvez avoir une idée de ce que l’on ressent là-haut : « Vous voyez des villages, des vallées, des chaînes interminables de montagnes. Vous entendez dans la limpide atmosphère de la montagne le tintement argentin des clochettes des troupeaux et le grondement formidable des avalanches ».

. Randonnée réalisée le 13 avril

. Dernière modification : 15 avril 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteurs : ,

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Afficher les commentaires précédents (6).
  • Photo 11 sublime !

    Le 15 avril à 13h35
  • Quel voyage !
    On a vraiment des impressions d’horizons lointains avec certaines photos (10 par exemple).
    Bravo l’équipe !

    Le 17 avril à 13h58
  • 👍👍👍👍
    Bravo !!

    Le 17 avril à 14h40
  • Merci à tous. On a cherché ton mot dans le livre d’or Jean. Mais comme nous peut être que le stylo était "en panne" donc tu n’as pas pu y laisser de message.

    Le 17 avril à 15h31
  • Superbe sortie ! Bravo.

    Pas trop ennuyante la longue traversée descendante dans le vallon du Rubren ?
    A ski ça vaudrait presque le coût de remonter à la tête de Malacoste dont la descente en neige de printemps est carrément extraordinaire 😉

    Le 18 avril à 10h20
  • Salut Den’s. Le vallon de Rubren on a mis les peaux seulement au niveau du contournement du ravin de la Salcette (regarde la trace gpx). On a longé au max la Gavie et c’est passé.
    J’étais pas en forme sur les deux jours alors c’était déjà bien assez. Fabrice avait proposé de monter à la Gavie (seul sommet non gravi pour moi dans le secteur) et redescendre par le vallon de chabrière. Mais les 6 bornes de faux plats qu’il restait à la fin il fallait y penser ...

    Le 18 avril à 12h10
  • Je viens de mieux lire ton mess. Ennuyante je vais dire non. Car c’est soit ça, soit mettre les peaux bien plus tôt ; donc ca rend service ;). Il faut positiver.

    Le 18 avril à 12h14
  • Oui c’est pas faux, c’est vrai que le faux plat est interminable même à ski 😄

    Mais très bon choix de secteur, et de place de bivouac ! J’en garde un merveilleux souvenir.

    Le 18 avril à 12h32
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