Corborant (3007m), Mont Ténibre (3031m) et lacs de Vens en boucle par la Brèche Borgonio

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
3400m
Durée :
3 jours et plus

En Haute-Tinée, un itinéraire en boucle sur 3 jours dans de beaux paysages jonchés de petits lacs splendides et agrémenté de l’ascension facile de deux sommets de 3000m frontaliers de l’Italie, dont le Mont Ténibre, splendissime belvédère du Mercantour. Itinéraire sportif durant les deux premiers jours. – Auteur :

Accès

De Nice, depuis l’autoroute A8 vers Monaco et l’Italie, prendre la sortie 51 (Carros, Digne, Grenoble) puis la route M6202, en direction de Digne, Grenoble, Saint-Martin-du-Var et le Mercantour. Plus loin, prendre la route M2205 en direction de Saint-Sauveur-sur-Tinée, Isola, Saint-Etienne-de-Tinée. Arrivé à Saint-Etienne-de-Tinée, se garer au grand parking, à côté de la Maison du Parc National du Mercantour. Ce parking (gratuit), en sortie de bourg, accessible depuis le boulevard de la Digue, n’est autre que la route traversant du Sud au Nord Saint-Sauveur-sur-Tinée, puis enjambe La Tinée et mène au Col de la Bonnette.

Précisions sur la difficulté

La seule difficulté sera physique et se concentrera plus particulièrement le premier jour avec l’ascension du Corborant depuis Saint-Etienne-de-Tinée, soit 1900m de dénivelé positif, auxquels il faut rajouter environ 150m de dénivelé positif de « variante descente » pour rejoindre, depuis le vallon de La Clapière (après l’ascension du Corborant et avoir basculé sans difficulté par le Pas des Chalanchas), la crête rocheuse en arc-de-cercle reliant de nord-est en ouest la Tête des Chalanchas à la Pointe de Jassine. De cette crête (formée de larges blocs qu’on parcourt en direction ouest), sur son versant nord un couloir terro-pierreux immanquable et marqué par une brèche descend, sans difficulté, en direction du Lac de Rabuons et son refuge. Soit au total 2050m de dénivelé positif environ.

Évidemment, savoir s’orienter et lire une carte, tout comme jauger de la topographie seront une nécessité. Quoique dans les parties hors sentier et non balisées (hormis les cairns çà et là), le tracé se devine aisément, ce à la condition d’un temps clair permettant de voir loin et jauger la topographie. Donc rien de sorcier, à condition, toutefois, de ne pas s’y engager par temps de brouillard, notamment pour :

1) la section du Pas des Chalanchas au vallon de La Clapière et de l’arête de la Tête de Chalanchas à la Pointe de Jassine, puis son couloir en versant nord.

2) la section du Mont Ténibre à la Brèche Borgonio où le sentier n’est pas tracé mais seulement jalonné de cairns çà et là (présence également de vieux piquets en bois à l’approche de la Brèche Borgonio). De même, la descente de la Brèche Borgonio versant nord-est vers le Riou de la Montagnette s’effectue dans un éboulis et des blocs rocheux où existe une trace aléatoire (traces de passages). Une fois atteint le Riou de la Montagnette, la trace en direction du refuge de Vens (sente reliant le refuge de Vens au Pas de Vens) est davantage marquée et suit le Riou à main droite. Évident.

Car attention à la fameuse Nebia, ce phénomène météorologique qui fait que régulièrement une nébulosité se formant le matin monte du versant italien et grossit peu à peu, pour ensuite ensevelir parfois intégralement le massif frontalier, réduisant d’autant la visibilité.

En résumé, cotation de l’ensemble de la randonnée : difficile.
En raison de la possible Nebia : se renseigner sur les conditions météo. Dans tous les cas : partir tôt.

Les infos essentielles

  • Carte IGN TOP25 3639OT (Haute Tinée 1 – Auron).
  • Altitude départ : Saint-Etienne-de-Tinée (1144m).
  • Altitude maximale : Mont Ténibre (3031m).
  • Dénivelé positif total cumulé : environ 3400m (soit : le 1er jour 2050m, le 2e jour 1050m, le 3e jour 300m).
  • Distance : relevée au curvimètre environ 32km - sur GPX : 34km (soit : le 1er jour 13,4km, le 2e jour 8,9km, le 3e jour 11,7km).
  • Durée : 3 jours (3 étapes selon le rythme et la condition physique propres à chacun). L’étape la plus exigeante étant celle du Corborant, prévoir là 5h00 à 6h00 de montée et au total pour la première étape 8h00 à 9h00.
  • Matériel nécessaire : bâtons de marche, carte et compas, altimètre, vêtements couvrants de haute montagne, en cas d’accident : téléphone cellulaire (les réseaux français et italien passent selon le positionnement).
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

PREMIER JOUR : Saint-Etienne-de-Tinée - Corborant - Lac et Refuge de Rabuons

Du parking, traverser le pont qui enjambe la Tinée puis traverser la chaussée pour aller en face en bord de route D2205. Prendre à droite (donc direction Nice) sur environ 50m. Le sentier bien marqué part de la route dans la forêt en direction du refuge de Rabuons (panneau). Au début assez roulant et agréable, le sentier aborde vers 1600m une partie plus pentue par une succession de zigzags et brefs lacets et se termine en crête pelée jusqu’à l’intersection avec le Chemin de l’Energie qui n’est autre que le large et magnifique sentier en balcon reliant à l’altitude constante de 2300m le refuge de Vens au refuge de Rabuons.

À cette intersection (panneau), prendre à droite en direction de refuge de Rabuons. Le sentier toujours en balcon débouche après quelques derniers petits zigzags sur le très beau Lac de Rabuons encerclé de sommets – lac qui a lui seul mérite une excursion. Le vieux refuge de Rabuons (2523m) ne s’aperçoit qu’au dernier moment, lorsqu’on parvient en-dessous. Celui-ci dressé sur un promontoire rocheux offre une vue appréciable sur le lac. Là, éventuellement, en profiter pour se décharger des affaires lourdes et/ou inutiles afin de poursuivre dans la foulée l’ascension vers le Corborant dans des conditions optimales, ce d’autant qu’un pierrier nous attend et que 600m de dénivelé positif restent à parcourir.

Du refuge de Rabuons, débute la partie hors sentier.

Du refuge, longer le lac en rive gauche vers le nord, en suivant le tracé bleu sur la carte IGN (traces de passages). Puis, peu après le point coté 2520 sur la carte IGN commencer à monter en obliquant à droite, donc plein est, et contourner au large le pied de la Tête des Chalanchas (2978m). Quelques traces jalonnées de cairns existent, mais peu importe si on les rate car l’itinéraire évident passe dans un rétrécissement constitué par deux rognons rocheux caractéristiques. En fait, il suffit de suivre plus ou moins le tracé bleu sur la carte IGN. L’on s’engage alors dans un vaste couloir pierreux (assez pénible, comme généralement le sont les pierriers) montant régulièrement, bordé à l’ouest par la Tête de Chalanchas, à l’est par l’arête reliant le Corborant (3007m) à la Cime d’Ischiator (2929m), au sud par le Pas des Chalanchas (par lequel l’on revient au refuge de Rabuons en basculant versant nord de l’arête reliant la Tête des Chalanchas à la Tête de Jassine).

Vu d’en-bas, dans le couloir d’éboulis, le Corborant est une cime pyramidale exiguë fort esthétique. Rejoindre le Pas de Corborant d’où l’on perçoit versant sud-est italien le plus haut des deux lacs Lansfero. Là débute la courte et rapide ascension rocheuse du Corborant, en versant ouest (traces de passage), par une succession d’escaliers naturels, de petites vires, de réglettes plus ou moins larges et de blocs enchâssés débouchant sur l’arête sommitale, laquelle s’élargit en une douce pente versant est italien. L’itinéraire d’ascension est évident : choisir l’endroit le plus facile et protégé. Rien de sorcier. Aucune difficulté technique n’est à redouter : cela reste de la petite escalade (du II tout au plus) où tout y est pour les mains et les pieds. Ni se laisser impressionner par la verticalité. Rester néanmoins prudent et attentif, tester les prises et assurer son pas notamment car, çà et là, pierres en équilibre et blocs branlants de différentes tailles jalonnent la face. En clair une chute pourrait y être fatale.

À noter : une personne sujette au vertige peut être impressionnée. Dans ce cas une corde (en section 8mm) peut s’avérer utile. L’on atteint le sommet avec sa Vierge dans son minuscule abri. La vue sur le vallon italien du rifugio Migliorero y est fort belle. Tout comme la vue sur le Mont Ténibre, ascension de l’étape du lendemain, permettant de visualiser l’ensemble de l’itinéraire.

Redescendre au Pas de Corborant par le même itinéraire. Là, existent trois possibilités :

1) soit regagner le refuge de Rabuons par le même itinéraire.

2) soit traverser à niveau direction sud-ouest par des vires larges et faciles et sans danger jusqu’au Pas des Chalanchas, ce en vue de monter sur l’arête reliant la Tête des Chalanchas à la Tête de Jassine. C’est l’option choisie. Du Pas des Chalanchas, une vague sente descend plein sud dans les éboulis dans le vallon de La Clapière, à l’identique du tracé bleu sur la carte IGN. J’y ai surpris deux mouflons…

3) autre possibilité : pour ceux qui ne seraient pas tentés de grimper sur l’arête reliant la Tête des Chalanchas à la Tête de Jassine, dans ce cas rejoindre le Pas des Chalanchas, descendre le vallon de la Clapière au-delà du petit Lac Clapière et rejoindre à niveau (juste en-dessus du point coté 2578) le sentier marqué en pointillé noir sur la carte IGN. Prendre ce sentier bien tracé direction nord qui emprunte un col entre la Tête de Jassine et la Pointe de Jassine et conduit au refuge de Rabuons.

Descriptif de la deuxième option choisie :

Au premier replat où subsistent des petites mares (marquées sur la carte IGN) le plus souvent asséchées en fin de saison, prendre sur la droite, donc plein ouest, et monter à l’estime et au mieux dans la pente terro-herbeuse et parsemée de petits blocs rocheux émergeant (pénible et raide : inclinaison 35° à 40° sur le haut) en direction de l’arête reliant la Tête de Chalanchas et la Pointe de Jassine.

Dans la partie haute, peu avant de toucher l’arête, ne pas se laisser impressionner par l’entrelacement de rochers qui émergent et surplombent : ceux-ci se traversent facilement par des contournements. La crête rocheuse atteinte (enchâssement de gros blocs formant des petites plateformes en escalier plus ou moins stables : attention quelques blocs branlants), avec sa vue imprenable sur le lac de Rabuons, la descendre (difficulté modérée) en direction de la Pointe de Jassine jusqu’à tomber rapidement sur une brèche caractéristique et immanquable.

De cette brèche, en versant nord part un petit couloir terro-pierreux (enneigé en début de saison, dans ce cas prévoir crampons-piolet). Ce couloir descend (traces de passages) en direction du Lac de Rabuons, toujours en ligne de mire. Dès la sortie du couloir la pente s’adoucit. De-là le refuge s’atteint facilement en quelques minutes : pour cela il suffit de rejoindre plein Ouest à l’estime le sentier (reliant le refuge de Rabuons au vallon de La Clapière, marqué sur la carte IGN par un pointillé noir) à travers des pentes douces herbo-pierreuses juste en-dessous de la Cime de la Vallette (2701m).

DEUXIÈME JOUR : Lac de Rabuons - Mont Ténibre - Brèche Borgonio - Lacs et Refuge de Vens

Du refuge de Rabuons, longer plein nord le Lac de Rabuons en rive droite par le sentier bien tracé en direction du Pas de Rabuons. Au-delà du pluviomètre (marqué sur la carte IGN) situé en bord de fond de lac, le sentier s’élève en direction du lac Chaffour et du lac du Cimon avant de s’orienter nord-ouest en direction du Lac de la Montagnette et du Pas de Rabuons.

Du Pas de Rabuons (2872m), débute la partie hors sentier de l’itinéraire.

Emprunter une trace montante orientée est, bien visible qui chemine tantôt en crête tantôt dans le versant est, tous deux exposés au soleil du matin. A l’abri d’un rocher, j’y ai surpris une vingtaine de lagopèdes en pleine conversation de fin d’été… L’itinéraire est évident et s’y perdre par temps clair serait vraiment extraordinaire. Jusqu’au sommet du Mont Ténibre (3031m) l’ascension est attrayante, entre éboulis et petite escalade facile. Attention cependant car l’arête sommitale du Mont Ténibre pourra impressionner certains... La vue sur le Lac de Rabuons de même que sur les sommets et vallons environnants récompense l’effort physique accompli. C’est un magnifique belvédère.

Du sommet plonger plein ouest – entre la première et la deuxième croix sur l’arête sommitale – en empruntant une trace naviguant par une succession d’escaliers et de gradins naturels terro-rocheux faciles à négocier, de type terrain à chamois.
Attention cependant, le matin le versant ouest n’ayant pas encore pris le soleil reste humide et peut s’avérer glissant par endroits (d’autant plus s’il a plu dans la nuit, ce qui fut mon cas).

L’itinéraire de descente à travers des gradins rocheux se devine aisément au fur et à mesure, les traces sont nombreuses qui confortent le choix de passage et la direction. Grosso modo, suivre le tracé bleu sur la carte IGN qui conduit à l’altitude 2850m au socle du Mont Ténibre.

Du sommet du Mont Ténibre, la topographie de l’itinéraire général à suivre pour rejoindre la Brèche Borgonio se décrypte facilement et permet d’intégrer en tête le chemin à prendre, d’autant que les Lacs Varicle et le vaste Plan de Ténibre avec ses baraquements est un point de repère non négligeable qui borde l’itinéraire au large et à main gauche.

La descente rocheuse du Mont Ténibre (faite de petite désescalade) terminée, prendre la direction ouest des Lacs Varicles que l’on garde à main gauche. Traverser à l’estime une zone peu pentue faite de plateformes d’éboulis et de larges plans et gradins terro-rocheux pour venir buter au pied de la crête ouest de Tête Rousse (quelques cairns existent çà et là, un peu partout d’ailleurs…). Descendre dans une sorte de couloir facile, lequel mène à la base de l’arête ouest de Tête Rousse. Au bas de ce couloir, à sa gauche en-dessous, donc plein ouest, l’on a les lacs Varicles et, face à soi, donc plein nord, se dresse un tout petit col terro-herbeux caractéristique, bordé à sa gauche (donc à l’ouest) par un becquet rocheux.

Rejoindre ce petit col terro-herbeux. Celui-ci, en effet, par une trace permet de basculer facilement dans le vallon supérieur des lacs de Ténibre.

La bascule faite dans le versant nord, au pied de ce col, l’on aborde une courte section montante d’éboulis où coule un petit torrent qu’il faut traverser à l’estime, direction nord-ouest, à l’identique du tracé bleu sur la carte IGN. Des pentes terro-herbeuses amènent ensuite aux jolis Lacs de Ténibre. Passer entre les deux lacs séparés par un bras terro-rocheux.

Des lacs, viser au nord-ouest la Crête de Marie (quelques piquets en bois vieillissants indiquent la direction à suivre) : la Brèche Borgonio (2904m) se trouve au-dessus à droite, plein nord. Pour l’atteindre il suffit de remonter tout bonnement la Crête de Marie d’où la vue est fort belle et attrayante. Un court raidillon terminal fait d’une section terro-pierreuse délitée permet d’atteindre la Brèche Borgonio. De la crête de Marie et de la Brèche Borgonio, la vue plongeante sur les Lacs Marie est appréciable.

La descente versant nord de la Brèche Borgonio est facile, quoiqu’assez sauvage, avec une vue sur le Lac de la Montagnette. Une trace visible et cairnée ça et là sinue dans dalles et éboulis et chaos de blocs et conduit en-dessous du Pas de Vens (2796m), avant de se poursuivre nord-est dans le fond du ravin du Riou de la Montagnette. Si l’on reste attentif s’y égarer serait incroyable (il y a du passage, les traces en attestent), quoique par temps de brouillard s’y aventurer est à déconseiller.

Plus loin, vers le bas, le haut vallon s’élargit, le tracé plus doux traverse des alpages, avant de buter sur le refuge de Vens (2366m) et son splendide "Grand" Lac - les trois autres Lacs de Vens (quatre au total - six si l’on compte les plus grosses "baignoires") ne sont pas visibles du refuge.

TROISIÈME JOUR : Lacs de Vens et des Babarottes – Saint-Etienne-de-Tinée

Du refuge de Vens, descendre l’éperon rocheux et prendre le sentier en rive droite du « Grand » Lac de Vens qui longe les trois autres lacs et les deux « baignoires » et permet d’admirer l’ensemble au plus près. Rester sur ce sentier qui passe entre le troisième et quatrième (et dernier) Lac de Vens et monte plein sud en direction du très beau Lac des Babarottes, le longe un instant en rive gauche puis s’élève en direction de la large Crête des Babarottes. De là, une descente rapide et bien tracée permet de rejoindre une intersection : prendre le sentier de gauche, dit Chemin de l’Énergie - après un virage je suis tombé nez à nez avec une dizaine de bouquetins. Ce magnifique et large sentier en balcon surplombe la vallée de la Tinée (et ramène, si on le souhaite, au Lac et refuge de Rabuons).

Au deuxième Point coté 2331 sur le sentier (où vient buter la longue Crête de Balai), emprunter sur sa droite le sentier raide qui descend en zigzags sur une ligne de crête terro-herbeuse (continuité de la Crête de Balai) en direction vers la vallée et de Fournels Bas et de Chaussavillans Haut. Impossible de se tromper : à son amorce le sentier qui plonge dans la pente est longé de quelques vestiges de pylônes d’un ancien monte-charge partant de la vallée.

A savoir, sur ce tracé de descente, vers 1800m existe un alpage et une cabane habitée toute l’estive : j’y ai croisé au niveau de la Coste de Fournels un troupeau de moutons accompagné d’un Patou (venu mettre ses deux pattes géantes sur mes épaules pour mieux me renifler : je n’en menais pas large…) et son berger mal embouché qui, apparemment, n’aimait guère les loups ni les touristes venant fouler son secteur… Passé l’alpage, le sentier en zigzags continue de plonger en sous-bois jusqu’à atteindre la route D2205, à 250m du pont enjambant La Tinée et du point de départ. De là, rejoindre rapidement le parking.

. Randonnée réalisée le 9 septembre 2018

. Dernière modification : 23 janvier 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

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  • Superbe boucle ! Cela donne sacrément envie ! Merci Thierry ! 😀

    Le 20 avril 2022 à 10h05
  • Effectué début août à 2 avec des sacs de 12 kilos ☺️ Le jour 1, grosse montée pendant 3 heures sans discontinuer, le chemin de l’énergie pour finir et arriver au refuge est magnifique. Peu de place autour du lac, ne pas arriver trop tard pour planter la tente. Le jour 2 la montée au Mont Tenibre est sportive, surtout sur la fin où c’est de l’escalade et la chute n’est pas permise. Mais c’est faisable et ça vaut le coup. La brèche de Borgonio est dangereuse et risquée. Je déconseille vraiment ce passage où il y a peu de prises en montée. Nous nous sommes fait peur ! La descente est très galère et longue. Nous avons planté la tente aux lacs Chaffour. Le jour 3 est juste magnifique !! Beaucoup beaucoup de cailloux, le jour 2 c’est 6 heures de pierriers quasiment !

    Le 4 août 2023 à 09h42
  • Saint-Etienne-de-Tinée – Corborant : la vue au sommet du Corborant récompense les efforts fournis.
    Par contre pour redescendre au Refuge je conseille de passer par le même itinéraire, ou de viser plein sud en direction du lac Clapière pour récupérer le chemin passant à l’Ouest du Cime de la Valette.
    Par contre je déconseille vivement la descente par la tête Jassine. L’arête pour rejoindre la tête de Chalanchas n’est pas difficile, celle pour arriver à la Tête de Jassine est plus technique. Mais la descente de la tête Jassine par le couloir terro-pierreux est vraiment dangereuse car on reste exposé aux chutes de pierre un bon moment dans ce couloir raide et très friable. A plusieurs, cela doit être très compliqué de ne pas mettre en danger la première personne qui passe. Le gardien du refuge déconseille fortement la descente par la tête Jassine.

    Le lendemain : Rabuons-Ténibre-Lac de Vens, Par contre nous avons choisi depuis le Tenibre de rejoindre le chemin de l’énergie pour aller aux lacs de Vens et éviter la longue partie sur éboulis de la brèche Boronio.

    3ème jour Lacs de Vens-Lacs Morgons-Le Pra. Nous sommes passé par les très jolis lacs de Morgon avant de descendre à Le Pra. Liaison Le Pra- Saint-étienne de Tinée en stop.

    Le 12 septembre 2023 à 07h13
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