De Florac à Sainte-Enimie et retour, à VTT, par les Gorges du Tarn

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
1020m
Durée :
1 jour

L'univers bien particulier des Gorges du Tarn. La côte sauvage d'une belle rivière entre des parois abruptes . – Auteur :

Accès

Florac est situé entre Mende et Alès sur la N106 (à 38km de Mende et à 66km d’Alès). Se garer en face de la Maison Médicale de Florac à côté du Rond Point.

Précisions sur la difficulté

Sentier avec parties raides et escarpées, et tronçons étroits.
Passages en surplomb au-dessus du Tarn demandant une bonne dextérité.

Tout ceci fait qu’une partie de l’aller a été faite vélo à la main.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 2640 OT "GORGES DU TARN ET DE LA JONTE"
  • Altitude minimale : 470m
  • Altitude maximale : 538m
  • Distance : environ 58km
  • Horaires : comptez 7h
  • Balisage : balisage VTT de la Grande Traversée du Massif Centrale
    - balisage rouge et blanc du GR 670
    - balisage vert et jaune du sentier des Gorges du Tarn
    - balisage jaune de PR
  • Matériel : VTT sans AE
Sensibilisation

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Itinéraire

L’Aller.

Traverser le pont étroit sur le Tarnon et remonter la Rue Théophile Roussel jusqu’à l’intersection avec l’Avenue Jean Monestier.

Tourner à droite et descendre cette dernière jusqu’au rond point en face de la Gendarmerie.

Prendre la deuxième rue, tourner très vite à droite et partir sur l’Avenue du 8 Mai 1945 qui longe le Tarnon.

Après le hameau de Saliège, continuer tout droit sur une piste en terre battue, sur 2 km.

Au carrefour ne pas descendre au Fayet mais tourner à gauche.

Deux kilomètres plus loin laisser à droite Bieisses et continuer à gauche sur la "route goudronnée de Bieisses" jusqu’au Pont d’Ispagnac - oeuvre du XVIIIème siècle sur le Tarn.

A la sortie du pont tourner à gauche sur la D907b vers Ispagnac. Traverser Ispagnac sur la "Route Neuve" et continuer tout droit sur la "Route de Molines".

Au bout de 600m prendre la petite route à droite en direction de Quézac qu’on rejoindra après avoir traversé le pont de Quézac - oeuvre du XIVème siècle).

Traverser le village, poursuivre tout droit sur 1.4km une petite route goudronnée jusqu’à franchir plus loin le Ruisseau de Lavignasse. Ici on retrouvera une piste en terre battue qui va se rétrécir jusqu’à devenir un sentier.

Après le "Prat de Milou", au carrefour de la route qui monte à Montbrun, on retrouve une petite route goudronnée qui va nous mener via la Chadenède, au village troglodyte médiéval très caractéristique de Castelbouc (Prendre le temps de visiter).

A la sortie du village continuer sur le sentier au fil de l’eau, où alterneront montées et descentes, jusqu’à déboucher sur la D986.

Tourner à droite, descendre et traverser le pont sur le Tarn (Oeuvre du XIIIème siècle) : on est à Sainte Enimie.

Le Retour.

Jusqu’à Ispagnac le retour se fera par la D907b

On traversera successivement Prades, Blajoux et Molines. A noter qu’à 1.4km après Prades, il y a un parking avec un beau belvédère sur Castelbouc.

Après Ispagnac on retraversera son pont et on reprendra le chemin de l’aller.

. Randonnée réalisée le 10 avril 2019

. Dernière modification : 12 mai 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • balou

    tres beau secteur de la france profonde je connais un peu florac et ça donne envie d’aller y poser ses scarpa..........pas pour l’instant bien dommage j’aime !

    Le 15 avril 2020 à 13h00
  • Bonjour Balou,

    Florac à cheval entre Causses et Cévennes on adore !

    Nous sommes devenus des inconditionnels de la Lozère pour ses étendues et ses variétés de paysages ! Un monde bien particulier.

    Depuis quelques années quand on a le courage de s’éloigner un peu des Alpes c’est une semaine à Florac en Avril ; et en été c’est un séjour à Nasbinals au cœur de l’Aubrac soit en camping fixe soit comme point de départ d’une cyclorando.

    Et la cuisine lozérienne...

    .

    Le 15 avril 2020 à 14h21
  • Histoire et légendes.

    Castelbouc.

    Tous les seigneurs, tous les hommes valides sont partis à la Croisade, en l’an 1096. Seul Raymond a voulu rester a voulu dans son castel, considérant qu’il avait plus l’âme d’un troubadour que celle d’un guerrier.
    Un jour de printemps, il descend au bourg, un essaim de femmes l’entoure : « Ah ! Nous sommes si tristes. Filles sans nos galants, épouses sans nos hommes ! ». Raymond en est attendri et son château devient un lieu de réconfort pour toutes ces esseulées.
    Une vieille femme le prévint : « il use la bête et la crève, tout finira mal. »
    Lui, pourtant, continue. Mais un soir, épuisé, il finit par rendre l’âme, on ne sait à qui ou à quoi, pour autant qi’il en eut une.
    La nuit suivante, la vieille femme vit un grand bouc planer audessus des rochers du manoir : l’âme de Raymond réincarnée dans ce bouc. Depuis lors, on entend, la nuit, sur ces sommets où le donjon crevé porte au front des armures, un bêlement suivi par d’étranges murmures. Et le château a pris le nom de Castelbouc.


    Sainte Enimie

    De sang royal, Enimie, soeur du roi Dagobert est d’une beauté éclatante. Mariée à Dieu, la jeune princesse refuse tous les prétendants que son père lui présente. Elle implore le Seigneur de lui venir en aide. Dieu l’exauce et lui inflige la lèpre qui la défigure. Devant le désarroi de ses parents et cette maladie qu’aucun médecin ne peut guérir, la jeune princesse implore à nouveau l’aide de Dieu. Un ange messager apparaît et lui dit : "Rends‐toi avec ton escorte dans la lointaine province du Gévaudan, dans un lieu appelé Burlatis. Les bergers te guideront vers une source dont l’eau guérira les plaies de ton corps". La princesse et son escorte se mettent en route. Après un long et pénible chemin, le cortège royal atteint enfin Burlatis. Enimie baigne son corps meurtri dans l’eau froide et bleue de Burle et guérit par miracle. Sur le chemin du retour, la maladie réapparaît. Ce n’est qu’après un troisième bain qu’elle comprend son destin : rester à jamais dans cette région pour évangéliser les populations.
    Après sa mort vers 628, son frère Dagobert, devenu roi, rapporte ses reliques à la basilique Saint‐Denis. Mais grâce à une ruse de la princesse, ce sont les reliques de sa filleule, elle aussi prénommée Enimie, qui reposent auprès des rois de France. Autour de son tombeau, s’éleva le bourg de Sainte-Enimie(Lozère). Un pèlerinage a lieu chaque année à l’Ermitage, pour célébrer la patronne du village (1er dimanche d’octobre).


    Le 18 avril 2020 à 18h25
  • Bonjour hereme et merci pour ces récits,

    J’avais lu quelque part la légende de Castelbouc.

    Eh oui, comme l’a dit Sénèque : « Tous les excès mènent à la mort par le plaisir. »

    Ceci dit je suis toujours émerveillé de rencontrer ces constructions, puissantes, improbables, acrobatiques, quand on pense à leur édification et aux techniques à l’époque.

    Il y a les « Citadelles du Vertige » suspendues tout là-haut, comme Puylaurens ou Peyrepertuse d’un côté, et de l’autre des châteaux perchés mais au fond d’un gouffre.

    C’est à se demander suite à quel besoin stratégique (ou plutôt quelle illumination) un type a bien pu faire construire ici une telle bâtisse.

    Surtout qu’au point de vue strictement militaire ces fortifications ont dû très vite devenir indéfendables au regard des progrès des machines de guerre, mais surtout de l’artillerie.

    Par contre je ne connaissais pas la légende de Sainte-Enimie. Là j’ai appris que ce village à l’époque s’appelait Burlatis.

    Je me promets que la prochaine fois j’irai voir Sainte Enimie terrassant le Drac.

    Le 20 avril 2020 à 08h54
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