Grande Autane (2782m) et Petite Autane d’Orcières (2548m), en traversée par les crêtes et en boucle au départ d’Archinard

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
1250m
Durée :
7h00

Dans le Champsaur, au départ du hameau de Archinard, dans le vallon du torrent d'Archinard, une superbe randonnée à la demi-journée, en traversée et en boucle, pour l’essentiel en crêtes très esthétiques et à travers de beaux alpages avec, en permanence, un superbe panorama. Un tracé idéal pour ceux désirant s’initier à la marche hors sentier et à la topographie. – Auteur :

Accès

De Gap (Hautes-Alpes), prendre direction du Col Bayard (Corps - Grenoble) par la N85. Dans la montée, avant d’atteindre le col, prendre à droite la route D944 en direction de Col de Manse, Manse, Ancelle (panneau d’indication). Hormis le Col de Manse où se situe le refuge Napoléon, cette route fort esthétique offre un panorama sur les contreforts du Champsaur. Passé Manse, poursuivre en direction du Pont du Fossé en direction d’Orcières. A l’entrée d’Orcières, prendre tout de suite à droite (virage descendant en angle aigu, à presque 180 degrés) la D475, route étroite qui descend d’abord puis remonte le vallon du torrent d’Archinard et mène aux Audiberts puis jusqu’à Archinard (cul-de-sac). Ce vallon d’Archinard se trouve situé exactement en face de la station d’Orcières-Merlette, soit au Sud, et il est en limite du Parc National des Écrins.

Précisions sur la difficulté

Aucune difficulté technique ni physique (à moins de courir, ce qui est possible, et là ce n’est plus la même musique !), cette randonnée a presque des airs de balade dans les hauts alpages et dont l’ascension fort plaisante est régulière et progressive, sur une ligne fort esthétique.

Pour catégoriser cette randonnée, j’avoue avoir hésité entre facile et moyen. Difficile d’apprécier. De mon point de vue c’est facile, mais de mon point de vue seulement... Mais si je prends en compte la descente avec sa petite recherche d’itinéraire, je préfère classer moyen cette rando.

La partie de la boucle la plus impressionnante pour les personnes impressionnables (j’en suis parfois, selon la sortie et les frayeurs inopinées toujours possibles…), sera la descente plein nord en toute petite partie en arête, et en grande partie versant ouest (juste sous l’arête en gardant celle-ci à main droite), depuis la Grande Autane jusqu’à la Petite Autane d’Orcière (appelée également La Recula). Cette section de descente en terrain délité et rocher pourri avec recherche d’itinéraire appelle à la prudence, d’autant plus pour un randonneur néophyte, peu habitué ce type de progression.

Globalement, la seule petite nécessité est de savoir s’orienter et lire une carte, tout comme jauger de la topographie - du moins pour sa partie descendante, encore que le tracé est évident. Voilà donc un tracé, sans surprise désagréable ni véritable danger a priori, et surtout idéal pour se lancer et apprendre à s’orienter, uniquement à condition que le temps clair et dégagé soit de la partie (ne pas s’y engager par météo incertaine et/ou, par exemple, au lendemain d’une petite chute de neige), ce qui favorisera pour prendre des points de repère géographique, les visualiser entre carte IGN et sur le terrain, prendre un cap au compas, estimer à vue les distances, et anticiper sur la direction et le meilleur passage à prendre pour la partie descendante. Le beau temps, par ailleurs, assurant la vision de loin, est rassurant pour qui veut s’aventurer hors sentier.

Avertissement

Altituderando vous informe

Néant a priori (hors Parc), hormis les arrêtés municipaux s’ils existent.

Les infos essentielles

  • Carte IGN TOP25 3437ET (Orcières-Merlette – Sirac – Mourre-froid)
  • Carte IGN TOP25 3437OT (Vieux Chaillol)
  • Carte IGN Violette au 1 :25000 n°243 (Massif des Ecrins – Champsaur)
  • Carte IGN Didier Richard au 1 :50000 n°7 (Gapençais – Dévoluy – Champsaur)
  • Altitude départ : 1594m (Archinard)
  • Altitude maximale : 2781m (Grande Autane)
  • Dénivelé total cumulé : 1250m d+
  • Distance : calculée au curvimètre environ : 11km - GPX : 11km
  • Durée : 6h30 (selon mon propre rythme assez tranquille pour l’occasion, à savoir : je me suis arrêté 45 bonnes minutes pour m’hydrater et prendre des photos). Pour un marcheur moyen, qui plus est s’il prévoit de casser la croûte au sommet, prévoir plutôt entre 7h00 et 8h00.
  • Matériel nécessaire : bâtons de marche, carte et compas, altimètre (facultatif), vêtements couvrants de haute montagne, en cas d’accident : téléphone cellulaire (le réseau passe bien, nous sommes en face de la station de ski d’Orcières-Merlette).
  • Cette randonnée est tout à fait réalisable en chaussures basse de type « Trail » ou chaussures basses d’approche d’alpinisme car le terrain s’y prête parfaitement (sentier – trace en arête – alpages souples). Préférer néanmoins une chaussure solide avec une semelle crantée, vu une partie de la descente dans une pente terro-schisteuse qui d’ailleurs érafle bien les godasses. Ainsi, avec une chaussure basse adaptée, l’on aura le pied plus léger mais précis, limitant le risque de dérapage, même si une chaussure à tige haute assure un maintien toujours plus sûr de la cheville.
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

AVANT-PROPROS :

Cette boucle comporte deux sympathiques ascensions accessibles au randonneur débutant comme expérimenté : me considérant dans la deuxième catégorie, pour autant je ne dédaigne pas faire des randonnées plus facile qu’à l’accoutumée, voire une simple balade à pied sur un vieux chemin patiné par les sabots et les années qui sent bon la verdure, la fenaison ou la lavande. Ce n’est pas tant la difficulté ou l’altitude que je recherche forcément, mais tout simplement la Beauté, tant je perçois la nature comme une œuvre d’art où s’invitent ciel et lumière, vents et couleurs. Quant à moi, pauvre mortel, je ne fais que passer...

  • Ne pas pénétrer dans la Zone de Protection du Tétras-Lyre, délimitée en lisère de forêt bordant l’alpage à l’ubac par un panneautage jaune sur lequel apparaît la silhouette du coq.
  • Troupeaux dans les alpages, donc ne pas déranger en s’en écartant si possible, d’autant que veillent des chiens de protection, les fameux Patous...
  • Respecter la propreté du site, être précautionneux.

ITINERAIRE GENERAL :

ITINÉRAIRE D’ARCHINARD AU COL DE ROUANNETTE :

Stationner au parking (8 places à vue d’œil) sur la gauche, à l’entrée du hameau de Archinard. De ce parking, monter vers le hameau jouxtant par la petite route qui le traverse du nord au sud et devient aussitôt une piste carrossable. Immédiatement à la sortie du hameau, après la dernière maison, la piste se sépare en deux (pancarte d’avertissement de troupeaux en alpages) : tout droit, donc plein sud, l’on file en direction du Col de Rouannette. A droite, dont l’amorce de piste montante (ou descendante si l’on en vient) est cimentée sur quelques mètres : c’est par là que nous reviendrons.

Prendre la piste qui va droit devant. Légèrement descendante, cette piste longe le torrent d’Archinard jusqu’à une passerelle carrossable. Là est planté un large panneau du Parc National des Écrins.

Ici, trône une pancarte jaune indiquant la direction à suivre pour rejoindre le Col de Rouannette. La piste fait place au sentier qui s’élève doucement, puis en courts lacets agréables en sous-bois, à main droite le torrent d’Archinard qui vrombit.

  • A noter : le vallon du torrent d’Archinard délimite naturellement le Parc National des Écrins : rive droite nous longeons les limites du Parc borné bleu-blanc-rouge, rive gauche nous sommes hors Parc. C’est-à-dire que nous quitterons le Parc, peu après les courts lacets, dès que nous franchirons la seule passerelle de troncs mal dégrossis et assemblés, enjambant le torrent d’Archinard.

Un vieux marquage jaune subsiste çà et là. Très vite, à l’altitude de 1941m, l’on arrive à la cabane d’alpage de Roinette (sur la carte IGN TOP25 3437ET), mentionnée Rouannette (sur la carte IGN Violette au 1 :25000 n°243). Cette cabane est érigée à droite (lorsqu’on monte) du sentier sur un promontoire herbeux, cabane que l’on laisse d’ailleurs derrière-soi (atteignable depuis le sentier par une sente d’environ 250m).

Le sentier montant et bien marqué se poursuit toujours au sud puis aborde une zone de raidillons. Peu à peu les alpages se dévoilent dans la fraîcheur de l’air. Face à soi l’on distingue la crête de Malamorte et le Barle, proéminente molaire rocheuse. A sa gauche, légèrement dans le dos, donc nord-est, l’Aiguille d’Orcières, moyennement imposante, élève sa pointe dans le ciel.

Une fois les alpages atteints, le sentier cairné se poursuit sans difficulté dans le fond du haut vallon jusqu’au Col de Rouannette que l’on distingue parfaitement d’en-bas.

ITINÉRAIRE DU COL DE ROUANNETTE A LA GRANDE AUTANE :

Du joli Col de Rouannette au sommet de la Grande Autane, les milliers de pieds qui se sont succédés ont laissé une trace évidente qu’il n’est nul besoin de regarder la carte. Ni difficulté ni danger a priori sur cette portion qui s’annonce et dont le début est marqué par un énorme cairn. L’arête qui se dresse régulièrement plein nord en zigzaguant gentiment est une invitation à la parcourir. Voilà la « fameuse friandise » qui légende ma photo d’amorce. Elle se découpe dans l’azur jusqu’à son sommet de manière fort esthétique. L’on peut y rencontrer des chamois et marmottes, à condition d’y faire silence. Un deuxième énorme cairn sur l’arête indique que le sommet est proche. Poursuivre sur l’arête et passer un léger ressaut herbo-terreux. De là, l’on aborde le dernier tronçon fait d’escaliers naturels menant sans difficulté au sommet. Cela passe un peu partout, légèrement dans la pente en versant sud. Mais l’intérêt est plutôt de rester sur le fil de l’arête par souci esthétique.

Au sommet la récompense est au rendez-vous, tant la vue y est magnifique sur le Champsaur, la Petite Autane à l’Ouest reliée à la Grande Autane par une belle arrête où passent le Col de Combeau et le Col du Seigneur et se perd jusqu’au Cuchon, la Petite Autane d’Orcière au Nord (notre voie de descente), l’Aiguille d’Orcières plein Est de l’autre côté du vallon d’Archinard, au lointain, plein Nord, les hautes cimes du Valgaudemar tel le Sirac (face Sud) et, direction Nord-Est, les hautes cimes enneigées de la Vallouise qui tranchent le cobalt.

ITINÉRAIRE DE LA GRANDE AUTANE A LA PETITE AUTANE D’ORCIERES :

La descente plein nord par l’arête rocheuse (attention rocher pourri, pile d’assiettes enchâssées les unes dans les autres : mélange de schiste argenté plus ou moins compact, d’éboulis et de terre noire) reliant la Grande Autane à la Petite Autane d’Orcières pourra rebuter certains. Une vague trace se perd presque aussitôt les premiers mètres de descente sous le sommet de la Grande Autane à peine entamée et le néophyte pourra légitimement se demander si c’est faisable.

Ne pas reculer car les toutes petites difficultés qui sont guère plus bas, constituées de ressaut rocheux donnant versant est sur quelques brefs à-pics et obstruant le fil de l’arête, se contournent aisément (mais prudemment) par le versant Ouest au moyen de courtes vires terro-schisteuses où il y a tout pour les pieds comme pour les mains, ce à condition de bien tâter les prises (car les « prises tiroir » sont nombreuses...). Cette "désescalade" s’effectue dans une pente moyenne où cela passe un peu partout, avec en permanence un joli panorama sur les alpages et la vallée plus bas.

Ce passage versant Ouest peut néanmoins s’avérer glissant, surtout le matin, pas encore exposé au soleil - notamment à l’automne où le soleil est plus bas - ou au lendemain d’une journée de pluie (ce fut mon cas). Nous sommes-là dans du terrain à chamois fréquenté par la grande chasse (j’y ai retrouvé un vieil étui de cartouche de calibre 12).

Depuis l’arête descendante, ou du haut de l’amorce de ce versant ouest, bien observer de long en large la mi-pente (juste en-dessous des rochers plus ou moins compacts qui la borde) où l’on devine une vague trace. C’est le cap à prendre. La rejoindre en sinuant à l’estime dans le schiste brisé constituant une succession de courtes vires et d’escaliers de tailles différentes, à main droite en se servant des pans et des blocs plus ou moins grands et solides (tester avant de s’y agripper) comme points d’appui.

Mon flair a payé car plus bas, une fois la vague sente rejoint, je suis tombé sur trois cairns successifs (à proximité du deuxième c’est là que j’ai trouvé le vieil étui de cartouche de calibre 12). Cette vague sente longe en contrebas de l’arête et revient vers son fil dans sa partie la plus basse, formant une sorte de col. Reprendre pied sur l’arête à ce "col" et poursuivre sa descente facile qui ne va pas tarder à remonter vers la Petite Autane d’Orcières que l’on a toujours en point de mire. Soit rester sur le fil de l’arête si l’on a le pied alpin. Soit rebasculer légèrement versant Ouest par des gradins sans difficulté ni danger et prendre pied sur une pente terro-herbeuse, laquelle mène facilement au sommet de la Petite Autane d’Orcières.

ITINÉRAIRE DE DESCENTE DE LA PETITE AUTANE D’ORCIERES A ARCHINARD :

Du sommet de la Petite Autane d’Orcières jusqu’au point coté 2337 (marqué sur la carte IGN TOP25 3437ET) aucune difficulté d’orientation puisqu’il suffit de suivre le fil de l’arête descendante dans un terrain terro-herbo-rocheux par des escaliers naturels faciles à négocier. Attention toutefois, le rocher y est délité.

Le point coté 2337 est une aiguille en pelouse au sommet de laquelle j’ai croisé ma seule rencontre du jour : deux parapentistes avec leur voile pliée, en attente de thermiques, et leur accompagnatrice.

De là, viser le point coté 2189 (marqué sur la carte IGN TOP25 3437ET) qui aboutit dans l’axe à un panneau indicatif bien visible, destiné aux skieurs à peaux de phoque et où il est question de protection du Tétras-Lyre. La descente est évidente, sans difficulté ni danger. Et du point coté 2189, la descente se poursuit à l’estime plein Est dans les alpages, en prenant comme repère durant quelques dizaines de mètres, à main gauche, la délimitation de la Zone de Protection du Tétras-Lyre panneautée en drapeaux jaunes qui courent sur un fil tendu d’arbre en arbre en lisière de forêt.

Donc simplement descendre, avec à main gauche la lisière de la forêt. Face à soi, sur son versant ouest, trône l’Aiguille d’Orcières immanquable avec sa belle pointe dressée culminant à 2790m. L’alpage de descente, où paissent parfois les troupeaux de vache et ses joyeux tintements de clarines, mène automatiquement à une piste qui la traverse nord-sud, démarrant (au Sud) peu avant le point coté 1801 (marqué sur la carte IGN TOP25 3437ET), laquelle piste descend à Archinard. En point de repère dans l’alpage, lorsqu’on se positionne orienté plein est, face à l’Aiguille d’Orcières (ce qui est évidemment le cas puisque l’on descend), le sommet de celle-ci doit se trouver à la droite de son épaule droite.

INTÉRÊT DU PARCOURS ET COMMENTAIRES :

À l’altitude de 1941m dans le vallon d’Archinard, donc, se situe la cabane d’alpage de Roinette ou Rouannette. Pour la rejoindre, depuis le sentier prendre sur la droite une sente sur 250m qui y conduit. Si le berger et la bergère sont là (du 15 juin à tout début septembre), ne pas hésiter à aller les saluer. Le berger, habitant le Champsaur, est un homme chaleureux et sympathique, bavard de tout, également Accompagnateur en moyenne montagne – à ce qu’il m’a dit, courant juillet dernier. Et comme jadis, j’ai moi-même aidé à garder moutons et chèvres dans le Diois, j’ai toujours plaisir à renouer avec le pastoralisme.

Sur l’arête sud de la Grande Autane, au point coté 2563 formant une bosse conique, existe la possibilité d’écourter la randonnée (ou de repli en cas d’urgence) par une arête herbo-terreuse sans difficulté ni danger orientée plein est et menant au point coté 2402, laquelle arête s’élargit plus bas et, après avoir contourné par la droite dans l’alpage une barre rocheuse, conduit directement en-dessus de la cabane d’alpage de Rouannette.

Quant au vieil étui de cartouche de calibre 12 retrouvé : bonjour le respect de la nature alors qu’il eut été si facile pour le chasseur de le ramasser ! Loin de moi l’idée de vouloir ouvrir ici une tribune écologiste : ce n’est pas le lieu. Ce n’est point non plus par militantisme écologique dont je ne suis pas que je me permets cette digression, d’autant que comme Montaigne « je suis d’aucun parti ni d’aucune église ». Mais parcourir la montagne, jouir de cet espace merveilleux sans cesse renouvelé au gré des saisons et des lumières, nécessite d’être respectueux et précautionneux. Nous sommes là dans un espace fragile, déjà sujet aux changements climatiques perceptibles et à l’érosion naturelle dont mes années me permettent de relever ici ou là la dégradation. Tomber, parfois, et heureusement rarement, sur des détritus, tels que boites de conserve rouillées ou pas, bris de verre, canettes, mégots de cigarette, papiers gras, comme étuis de cartouches de chasse a le don de me mettre en rogne. Il y a 30 ou 40 ans, dans mes jeunes années alors que je pratiquais l’alpinisme notamment dans le massif du Mont Blanc, déjà, à l’époque, le massif bien encombré d’excursionnistes et alpinistes (dont certains plus ou moins bien éduqués) de tous pays, j’enrageais lorsqu’au relais je tombais nez à nez en pleine paroi sur des mégots coincés dans les fissures en guise de cendrier !... Préservons nos si belles Alpes, pour nous et ceux qui viendront après nous.

Pour conclure, et à mon avis, ce parcours est idéal pour ceux qui voudraient se lancer dans le hors sentier, à condition de le faire uniquement par temps clair. A savoir :

  • Aucune difficulté technique (il s’agit de marche et non d’alpinisme) ;
  • Dénivelé et distance pas trop importants ;
  • Itinéraire évident et points de repères abondants ;
  • Ensemble de l’itinéraire en boucle visualisable du sommet de la Grande Autane ;
  • Descente en arête nord et versant ouest de la Grande Autane vers la Petite Autane d’Orcières obligeant le randonneur à observer et prendre de petites initiatives d’itinéraire propres à forger son expérience hors sentier, tout en restant prudent néanmoins car facilité n’est jamais synonyme d’absence de danger. La section de descente sur l’arête nord et en versant ouest restant la plus ardue de l’itinéraire (terrain à chamois).

. Randonnée réalisée le 17 septembre 2021

. Dernière modification : 27 septembre 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Gonsolin

    Bonjour,
    Cette balade est obsolète !

    Le chemin entre la grande Autane et la Recula s’est effondré avec une partie de la montagne (selon une personne d’Orcière)

    J’ai failli resté bloqué mais j’ai réussi à faire demi tour.

    Je vous conseil de l’enlever de votre site. (la laisser serait criminelle à mon avis)

    Lionel Gonsolin

    Le 24 juillet 2022 à 18h51
  • En réponse à Lionel GONSOLIN (auquel je n’ai pas la possibilité de répondre directement, ne connaissant pas ces coordonnées mail) :
    Je prends note de votre message au ton un peu péremptoire à mon goût.

    PRIMO : mon topo n’a pas de vocation criminelle mais l’itinéraire décrit reste toutefois suspendu aux aléas spécifiques et aux imprévisibles phénomènes d’érosion en montagne.

    SECUNDO : il n’existe pas de "chemin" entre la Grande Autane et la Petite Autane d’Orcières (ou Recula) puisque l’itinéraire est hors sentier. Donc il s’agit-là d’un tracé montagne à l’estime, relevant de la seule initiative et responsabilité de celui ou celle qui l’emprunte sur sa seule décision, et qui comporte nécessairement quelques risques inhérents à la pratique de la randonnée en montagne et/ou haute montagne. Moult autres itinéraires en montagne et haute montagne de randonnée comme d’alpinisme - décrits depuis des lustres dans différents topos spécialisés - devenus impraticables y figurent néanmoins toujours.

    TERTIO : à l’époque où j’ai réalisé cet itinéraire rien n’était effondré, l’itinéraire était praticable selon mon propre jugement et mon expérience, avec toutes les précautions d’usage en montagne, d’autant plus avec les changements climatiques affectant sensiblement la solidité et l’homogénéité du terrain quel qu’il soit et ce quel que soit le massif.

    POUR CONCLURE : à ce jour, le 24/07/2022, je n’ai pas connaissance de cet effondrement ou glissement de terrain à cet endroit. Peut-être a-t-il fait ou fera-t-il l’objet d’un arrêté municipal d’interdiction ? Je vais me renseigner et j’aviserai.
    Toutefois, j’attire votre attention sur le fait que la randonnée pédestre en montagne comporte toujours une somme de risques aléatoires et que les conditions de praticabilité changent en permanence.

    Le 24 juillet 2022 à 19h40
  • Je n’ai pas encore gravi la Grande Autane (on ne se moque pas ! )
    Ce message est un mal pour un bien car j’avais oublié ton topo incroyablement détaillé. Que de temps passé et de générosité pour partager avec le plus grand nombre.., quoique c’est pas toujours souhaitable. Probablement en neige de printemps pour ce qui me concerne, lorsque les chemins des hommes disparaissent vraiment !

    Le 25 juillet 2022 à 17h05
  • Suite aux affirmations en ligne le 24/07/2022 sur le site Altituderando du dénommé Lionel GONSOLIN :
    1) Renseignements pris le 28/07/2022 auprès de la mairie d’Orcières (05170) et le 30/07/2022 auprès du Bureau des Accompagnateurs en Montagne du Champsaur : aucun effondrement et/ou glissement de terrain entre la Grande Autane et la Petite Autane d’Orcières (ou Recula) n’est à ce jour connu de ces deux organismes.
    2) En conséquence, ce secteur géographique montagneux n’est frappé d’aucun Arrêté municipal d’interdiction d’y randonner.

    Le 30 juillet 2022 à 15h33
  • Thierry, bravo pour ce superbe topo, qui sort de l’ordinaire !
    Michel, sérieux, tu n’as pas fait la Grande Autane, 😂 !lol !
    Cette montagne se fait au printemps en raquette jusqu’à l’épaule et finir en crampons jusqu’au sommet, magnifique !!!
    Tranquillité assurée !
    A+

    Le 30 juillet 2022 à 19h19
  • Rando faite ce jour, en sens inverse au topo.
    Je confirme qu il n y a aucun effondrement sur le parcours.
    La neige tombée hier soir en petite quantité mais qui tenait en versant ouest complique les choses, dans ces conditions ce n est à mon avis pas du tout à la portée d un randonneur néophyte, surtout dans le sens décrit par le topo.

    Le 23 septembre 2023 à 16h11
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