Le Jas des Lièvres (2325m), par le versant sud-ouest
- Randonnée
- Belledonne / Isère / Laval
- Difficulté :
- Moyen
- Dénivelé :
- 1000m
- Durée :
- 5h
Un beau sommet oublié, d'accès assez sauvage mais facile, idéal pour profiter du soleil de l'après-midi... – Auteur : Pascal
Accès
Grenoble ou Chambéry - Brignoud, prendre la route montant à Laval et Prabert, et la poursuivre jusqu’au virage marquant la fin du goudron. Quelques parkings sur le bord de la route. Il est possible de poursuivre la piste jusqu’au Pré de l’Arc, mais il faudra un véhicule haut sur ses roues pour franchir certaines rigoles.
Précisions sur la difficulté
Il n’y a pas de difficultés techniques, cependant le parcours se déroule principalement hors sentiers, ce qui demande un peu de sens de l’itinéraire même si le parcours est assez évident par bonne visibilité.
Les infos essentielles
- Altitude départ : 1335m.
- Altitude sommet : 2325m.
- Durée : 5h.
- Carte : IGN TOP25 3335ET Le Bourg d’Oisans - l’Alpe d’Huez.
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Itinéraire
Période
Praticable en conditions estivales. Ce versant plein sud se déneige assez tôt, ce qui facilite l’accès assez tôt au printemps. Le parcours est également possible en conditions hivernales, à skis ou en raquettes, mais on se méfiera de possibles coulées dans les pentes herbeuses raides.
Itinéraire
Remonter la longue piste du Pré de l’Arc, puis poursuivre le large chemin repartant en traversée vers le sud jusqu’aux ruines du habert du Pré de l’Arc d’en Haut, là où le chemin repasse dans le flanc sud de la montagne.
Un petit raccourci consiste à quitter la piste du Pré de l’Arc peu après le passage d’un pont pour monter à droite une piste forestière peu entretenue. Lorsque la piste se fait horizontale, la quitter pour monter hors-sentier dans la forêt, en tirant un peu à droite. C’est assez raide mais le parcours dans le sous-bois clairsemé est facile. On rattrape le chemin aux environs du habert.
Quitter le chemin pour monter dans les alpages, hors-sentier. On contourne les premiers ressauts raides par la droite en s’aidant de nombreuses sentes à moutons quasiment aussi confortables que des sentiers. Puis repartir un peu vers la gauche sous un autre petit ressaut en montant de raides sentes à moutons en direction de la croupe herbeuse visible marquant l’extrémité de la crête ouest du Jas des Lièvres. Il n’y a plus qu’à remonter cette crête débonnaire en direction du sommet. On atteint un petit plateau herbeux, le sommet étant une petite bosse rocheuse de son rebord nord.
Belle vue sur la vallée de l’Isère et la Chartreuse, les Grandes Rousses, le massif de la Belle Etoile...
Le retour s’effectue par le même itinéraire, avec éventuellement le raccourci hors-sentier en forêt si celui-ci aura été repéré à la montée. L’hiver, par bonnes conditions de neige, les skieurs pourront se faire plaisir en traçant assez librement dans les larges pentes.
Détail de la sortie du 23 décembre 2015
Une sortie d’après-midi pour voir le coucher de soleil... Cette grande pente évidente vue de Grenoble dominant l’échancrure du pas de la Coche, bien ensoleillée, semblait bien déneigée, et promettait une montée "à pied sec" en conditions estivales exceptionnelles pour cette fin décembre...
Départ vers 13h, on remonte la longuette piste, puis on s’engage dans le raccourci de la piste forestière qui, contrairement à ce qui figure sur ma carte IGN, semble mener nulle part... Ce n’est pas grave, on monte hors-sentier dans la forêt pour rattraper le chemin plus haut, cette option se révèle facile et rapide...
On poursuit à vue dans les alpages... Aucun sentier, aucun topo décrivant un itinéraire précis, mais le parcours se révèle être finalement assez facile grâce aux nombreuses sentes à moutons offrant des itinéraires logiques pour contourner les raides ressauts du versant...
On rejoint la crête. La vue s’ouvre sur la vallée, puis sur les pistes de ski de Prapoutel où de rares skieurs s’évertuent à glisser sur d’étroites bandes de glace coincées entre herbe, cailloux et rochers, les canons à neige servant de cache-misère... Mais ici, c’est l’été, il fait chaud sur l’herbe jaune... Sur la partie supérieure de la crête, les quelques plaques neigeuses sont suffisamment molles pour ne pas avoir à sortir les crampons...
Finalement le sommet, vers 15h30... La vue est belle dans la lumière du soleil descendant. Au nord, la crête se hérisse de raides ressauts, éteignant mes velléités à tenter de poursuivre vers la Dent de Bédina. On passera donc une bonne heure à profiter du paysage face au soleil couchant, avant de se lancer dans une rapide descente de ces belles pentes. Puis c’est le long retour par la piste dans la nuit tombante, fin de la balade vers 18h15.
Photos
Auteur : Pascal
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Dernières sorties
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Salut,
Le 3 août 2021 à 14h58Pour info, j’ai voulu monter hier au Jas des Lièvres mais le sommet et la crête sont actuellement occupés par les moutons (et donc les patous). Après discussion avec le gardien du refuge d’Aiguebelle, j’ai appris que tout ce petit monde devrait migrer le week-end prochain entre le Col de l’Aigleton et le Col de la. Grande Vache jusqu’à fin août. Retour au Jas des Lièvres début septembre jusqu’à l’automne….
Merci pour le partage.
Le 3 août 2021 à 17h19Autre info...A La Jarjatte, les patous sont à Grand Chamousset (info locale).
On devrait ouvrir un forum "info patous" !
Bonnes randos !
Mieux encore, tous les patous devraient être équipés d’un collier GPS, et on n’aurait qu’à consulter un site web pour voir leur localisation en temps réel.
Enfin du progrès "utile", que ce soit pour les randonneurs, les bergers, et peut-être même pour les loups connectés !
Le 3 août 2021 à 19h31En attendant, les retours d’expériences et les tuyaux des locaux sont très utiles !
Le 3 août 2021 à 19h55Bonsoir
Le 3 août 2021 à 21h54J’ai installé une appli waffapp en espérant que beaucoup de randonneurs l’utilisent. J’apprécie guère les moutons et les patous en rando 🙁
Habitué de ce sommet en toutes saison (surtout à ski, certes), je m’étonne qu’il ne soit pas possible d’y monter quand le troupeau est là...
Entre le versant situé au dessus du Pré de l’arc, et l’autre situé au dessus du habert d’Aiguebelle, il y a forcément un accès libre (à moins que le troupeau comporte 2000 moutons !!).
Normalement, si vous passez loin, les patous vous foutent la paix. Sinon, une bombe au poivre permet de s’en sortir s’ils sont trop agressifs (utile aussi pour certains bergers 😉 ).
Dans tous les cas, il faut signaler en gendarmerie tout problème avec le comportement des patous ou des bergers.
Ces derniers sont souvent dépassés par les événement, et même profitent de la situation pour "annexer" des pans de montagne entier au motif que EUX travaillent, et que nous nous promeneons...
Je respecte leur difficile travail mais certains abusent.
Je n’énumererai pas le nombre de fois où les bergers font exprès d’englober une portion de sentier dans leurs parcs à mouton...
Pour mémoire, dans nos montagne c’est l’élevage bovin qui est le plus adapté.
Le 4 août 2021 à 08h32Mais comme c’est moins subventionné...
Simple remarque :
La plupart des alpages sont des propriétés privées,
En 2014 l’habert d’Aiguebelle et l’alpage étaient loués à un berger qui gardait son troupeau l’été sur le site, à l’automne il était réservé aux chasseurs
Depuis la création du GR738 il a été transformé en refuge (le site précise que l’on y rencontre bovins et ovins) .
Info complémentaire remarques sur le côté préservation du site https://www.grene38.fr/inventaire-ecologique/le-nouveau-refuge-du-habert-daiguebelle/
Le 4 août 2021 à 09h32Salut,
@yougs J’ai installé waffapp, ça n’a pas l’air d’être utilisé des masses, on verra bien à l’usage
@Den’s Je ne connaissais pas le sommet, il y avait du brouillard, ça bêlait tout autour et aboyait plutôt nerveusement de temps à autre. Dans ces cas un peu gris et tant que la lucidité est pleine et entière, je préfère faire demi-tour, la montagne sera toujours là pour une prochaine fois.
Le 18 août 2021 à 15h48