Le Piret (1469m) par le Chemin Historique d’Oulles

À la Paute, entre Rochetaillée et le Bourg-d’Oisans, quitter la D 1091 pour prendre la D 526 en direction de la Mure. Rapidement, au niveau d’un coude après un pont traversant la Lignarre, repérer sur la droite une impasse servant de parking.
Transport en commun : Bus T75 arrêt "le Bourg d’Oisans - Pont de la Paute"". Les horaires sont sur www.transisere.fr

Le Chemin Historique d’Oulles comprend une section exposée, dite "les Virées de la Madone", équipée de câbles. Il en va de même pour le court crochet au Piret. Attention également à la traversée de la Combe de Rivoire, demandant de bien assurer ses pas.
À éviter par terrain humide ou gelé.

Du parking de la Paute, regagner la route D526 pour trouver en face une piste. Agréable, elle longe en rive gauche la Lignarre. Elle se termine brusquement à proximité du petit barrage de la Poyat où se poursuit une courte sente. Il aboutit à un chemin herbeux à proximité de la D526. Ne pas la rejoindre mais partir à gauche (Ouest) pour trouver à son extrémité le départ d’un curieux sentier : Dessinant des lacets serrés dans un talus, il rejoint facilement la D526 grâce à ses marches, ses cordes fixes... et ses filets de protection.

Suivre à gauche la départementale pour trouver rapidement celle montant à Oulles. En suivant celle-ci sur 150m, nous arrivons à son premier virage. Un panneau exemplaire sur l’itinéraire à suivre et sur les randonnées des environs marque le début "officiel" du Chemin Historique d’Oulles.

Ce sentier escarpé coupe par deux fois la route d’Oulles dans une belle pinède. Après l’avoir croisé une troisième fois, l’ambiance se veut plus minérale et la trace plus étroite. C’est à la quatrième, peu après le virage dit de l’"Ange", que la partie délicate commence.

Un panneau de mise en garde annonce la couleur peu après, où il faudra progresser sur les "Virées de la Madone" : Après la traversée d’un premier couloir facile, il suffit de suivre une belle vire souvent câblée, devenant étroite avant d’arriver à une surprenante ardoisière suspendue. Puis un magnifique tronçon de chemin en lacets lui aussi tout en ardoise est suivi d’une portion plus étroite, admirablement aménagée dans des pentes raides gravillonneuses.

Nous aboutissons 100m plus loin à la Combe de Rivoire, couloir raide de caillasse qui interrompt le sentier sur une dizaine de mètres. Le traverser avec précaution pour retrouver en face le tracé en légère descente. On arrive rapidement à une bifurcation indiquée par un panneau, où le logo d’un yéti (ou dahu c’est selon) indique le départ d’un nouveau sentier. L’ignorer pour monter celui de droite coupant de nouveau trois fois la route d’Oulles dans une ambiance bien plus apaisée, entre bois et pâturages.

De nouveau et pour la dernière fois sur la route d’Oulles à proximité d’un oratoire, la suivre 100m en montant pour trouver un carrefour de chemins. Il est alors possible de partir sur la gauche pour visiter le village d’Oulles. Sinon, partir vers l’Est sur un sentier d’alpage, au pied de la Crête du Fort et menant au col du Piret (avec son pylône) vers 1400m.

Un panneau indique alors l’accès en aller-retour au Piret. Un court sentier étroit en balcon accompagné d’une corniche câblée amène à un promontoire offrant une belle vue sur la vallée du Bourg-d’Oisans. Mais il est conseillé de grimper encore quelques mètres jusqu’au sommet sur des pentes herbeuses pour avoir une vue plus large.

De retour au col, basculer versant Nord pour dévaler un bon sentier, souvent en lacets serrés et passant par les ruines de Malaine. Il débouche sur une piste à 720m qu’il faut suivre à droite. Rapidement, en prendre une nouvelle à droite qui, au pied du Piret, retrouve le hameau de la Paute. Une dernière portion de bitume tout en passant devant une chapelle et nous retrouvons le point de départ.