Pic Saint-André (2863m) et Mont Tailland (2938m) par Lissemplat et Clot Chardon

D’Embrun, prendre la direction de St-André-d’Embrun. Avant le centre du village prendre la direction de Crévoux et, quelques centaines de mètres plus loin (hameau Jaumare), prendre la D139 qui descend un peu sur la gauche juste avant l’épingle à droite qui continue vers Crévoux.

Prendre à droite rapidement, pour suivre la direction "Forêt de Saluces". La route est goudronnée (pas toujours en bon état) jusqu’au col de la Coche, puis prendre la piste de Valbelle. Il faut prendre son mal en patience, à partir de la D139 c’est assez interminable !

Possibilité de se garer vers le point 2066m, au niveau de captage de sources mais il me semble préférable de se stationner au gué du torrent de Parenq, à proximité d’une aire de bivouac.

• Itinéraire presque exclusivement hors sentier
• Pentes raides
• Pierrier instable à traverser
• Ascension du Mont Tailland qui nécessite parfois de mettre les mains
• Sens de l’orientation nécessaire

Le topo de Mickael me semblait trop exposé, surtout pour une sortie seul, et dans les commentaires, j’avais vu qu’Arnaud suggérait une alternative par Lissemplat. Une bonne idée effectivement pour ceux qui souhaitent gravir ces 2 sommets en boucle en évitant l’arête exposée entre le point 2614m et le Pic Saint-André.

À privilégier en dehors des périodes d’estive pour l’accès à la piste et certaines parties hors sentier.

Du gué du torrent Parenq, poursuivre la piste jusqu’à un large virage (point 2066m). Au milieu de ce virage, un chemin part à droite en direction d’un point de captage d’eau. L’emprunter sur une centaine de mètres et s’en écarter rapidement plein sud avant d’atteindre un parc à moutons (vide lors de mon passage).

Un peu plus haut, je suis tombé sur un cairn mais c’était le seul et le reste du parcours est hors sentier.

Remonter plein le sud la combe entre deux lits de torrents secs. Après de raides pentes, on atteint un vallon plus doux dans le versant nord du Mont Tailland. Poursuivre jusqu’au point 2508m.

Basculer vers la zone d’éboulis de Lissemplat en visant deux petites taches herbeuses au milieu des pierres, cela facilitera grandement la progression. Attention dans ce pierrier, même de gros blocs peuvent se révéler totalement instables.

Se diriger vers une fine épaule herbeuse qui facilite en partie l’accès au col situé au pied du Pic Saint-André. Pentes raides et terrains assez glissant dans la dernière partie.

Du col, rejoindre le sommet du Pic Saint-André... profiter de la vue ! Et revenir sur ses pas pour se diriger vers le Mont Tailland.

Contourner le gendarme par la droite sans descendre en dénivelé et viser un large couloir d’éboulis qui file vers le sommet.

Remonter ce couloir (de préférence dans sa partie droite, surtout pour profiter de l’ombre). On arrive à un replat sous le sommet.

Prendre à droite plein sud (un cairn discret indique la voie la plus simple) pour rejoindre le sommet du Mont Tailland. Il faudra s’aider des mains pour franchir de petits ressauts rocheux.

Traverser la crête du Mont Tailland vers l’Est en suivant une sente ponctuée de cairns.

Rejoindre le col cote 2688m au pied du Pic de Chabrière et prendre plein nord une large piste qui s’arrête brusquement pour devenir un sentier balisé PR (jaune).

Suivre le sentier et le quitter rapidement à hauteur de Pra Rond en empruntant une piste qui se dirige vers le télésiège de Clot Chardon.

Là, on peut suivre des drailles qui passent par une mare (sèche lors de mon passage) et mènent vers le point 2524m. Descendre encore un peu plein nord et basculer vers Clot Chardon en suivant une sente discrète (sud puis ouest).

On peut aussi basculer directement vers Clot Chardon en remontant un peu au-dessus du télésiège.

On passe à côté d’une source. Suivre la sente qui descend vers l’ouest avant de revenir vers le nord-est et de cheminer en rive gauche du lit du petit torrent dont on a vu la source plus haut.

Au niveau d’un replat, quitter la sente la plus marquée pour traverser le lit du torrent et progresser en rive droite en direction du nord.

J’ai poursuivi un peu plus bas cette sente en rive gauche du torrent mais elle finit par se perdre ou remonter dans la forêt.

La sente n’est plus très visible un moment mais on retrouve rapidement plusieurs drailles. Essayer de choisir celle qui est la plus large et la plus marquée. On traverse ainsi 3 ou 4 petits ravins avant de dominer la piste de Valbelle que l’on peut rejoindre en descendant des pentes herbeuses avant la cabane de Valbelle.

Revenir par la piste au gué du torrent de Parenq.