Pointe des Sauvages (3049m) par la vallée du Ferrand

Du barrage du Chambon en Isère, emprunter la D25 qui monte à Mizoën, passer Clavant le Bas, puis Clavans le Haut et poursuivre la route du col de Sarenne.
Se garer dans un virage à l’altitude 1718, quelques lacets au-dessus du Perron (1617m).

Quelques portions de pentes herbeuses raides (35°) pour contourner la base est de la pointe des Sauvages, et petite escalade sur du bon rocher (pas de II max) pour rejoindre le sommet.

Pas vraiment de grosse difficulté technique pour cette ascension, néanmoins, avoir l’habitude d’arpenter ce type de terrain minéral.

Au niveau du virage à l’altitude 1718, traverser la route et emprunter le large sentier dirigé vers le nord et le lac des Quirlies (panneau en bois).

Rejoindre le pont Ferrand (1708m) où se trouve deux magnifiques cascades.

• L’une, celle de gauche, déverse directement les eaux issues du glacier du Grand Sablat par le ruisseau de la Pisserote, l’autre celle du Ferrand.

Passer le pont et remonter le raide sentier qui permet de passer le verrou des cascades.

Suivre sur cinq kilomètres le bon sentier situé en rive droite du Ferrand afin de remonter son vallon éponyme.

A l’altitude 2018, laisser une ruine sur la gauche et emprunter un petit pont afin de passer en rive gauche, puis monter vers l’intersection au point coté 2161 (panneaux).

Prendre à gauche la direction du lac des Quirlies et remonter le sentier qui prend enfin de l’altitude.

Lorsque celui-ci s’oriente franchement vers l’ouest, vers l’altitude approximative 2400m, le laisser et poursuivre en face et hors sentier, sur les pentes herbo-pierreuses, afin de contourner par la droite, la base sud-est de la pointe des Sauvages et de rejoindre sa crête vers l’altitude 2700m.

La crête atteinte, remonter celle-ci vers l’ouest afin d’entamer un parcours plus minéral.

Escalader à vue quelques ressauts rocheux ou dalles faciles, (présence de quelques cairns),

Remonter quelques portions de pierrier, puis encore quelques ressauts rocheux en gardant en tête de ne jamais trop s’éloigner de l’arête, en restant côté droit de celle-ci.

Après une énième escalade facile de dalle, le plan incliné terreux du sommet se dévoile.

Le remonter facilement en s’écartant vers la gauche afin de rejoindre une brèche permettant d’admirer une magnifique ouverture sur le lac des Quirlies, en contrebas.

Remonter les trente derniers mètres afin rejoindre le sommet orné d’un cairn et illuminé par l’impressionnante vue sur les cimes du Grand Sauvage, ainsi que sur le pic Bayle, point culminant du massif des Grandes Rousses.

La vue à l’ouest est donc bouchée par ces derniers, mais celles au nord permet, par temps clair, d’admirer Belledonne, Lauzières, Vanoise et Mont Blanc.

A l’est ce sont les multiples bosses herbeuses de l’Arvan dominées par ses trois immenses et célèbres aiguilles d’Arve qui s’illuminent, et au sud, le massif des Ecrins resplendit.

Descente

Descendre plein est, les nombreux pierriers et escarpement rocheux du sommet et poursuivre par le cheminement de l’intégralité de la crête des Sauvages afin de récupérer le sentier PR provenant des chalets de la Valette.

Redescendre ensuite dans le vallon du Ferrand, plein sud jusqu’au parking.