Tête de Courpatou (2065m) et Tête de Siruol (2053m), en boucle

Vallée de la Vésubie > Roquebillière-Vieux. Depuis ce village, traverser la Vésubie (pont) et se garer juste derrière, au mieux.
Le départ se situe à la balise 36, un peu plus haut.

• Pente assez raide sur la Crête de la Villette.

Le respect de la nature par tous...

Préambule...

On appelle le massif du Siruol cette masse comportant plusieurs sommets au Sud de la Colmiane, sur la ligne de crête Tinée/Vésubie.

Le point culminant n’est pas gravi pendant cette randonnée mais l’on gravi tout de même deux sommets dépassant les 2000m d’altitude, avec des paysages & panoramas d’exception sur le Mercantour et la Côte d’Azur ! Avis aux amateurs de randonnée variée et complète...

Présentation du parcours

• 1ère partie : la montée jusqu’au sommet de la Tête de Courpatou

Au départ de la rive droite du pont à Roquebillière-le-Vieux (balise 35) ; emprunter le sentier vers Plangast puis les hameaux de Cervagne et du Pous.

Au début, on progresse au beau milieu de chemins de campagne le long des restanques puis au niveau de la balise 38, après quelques temps d’ascension, on emprunte à main gauche une piste longeant le versant Sud de la Cime de Castel Vieil (1308m).

Après avoir suivi la piste pendant quelques minutes, on entame une ascension en forêt de pins sylvestre, en pente plus forte et l’on s’enfonce progressivement dans un vallon raide (les Villettes).

On suit ce sentier pendant assez longtemps jusqu’à la sortie de la forêt, au niveau de l’accès à l’arête Est de la Tête de Siruol (2053m), après avoir laissé sur la droite un autre sentier (balise 40).

Le terrain s’escarpe davantage à partir de ce niveau ; on contourne par le Sud quelques ressauts.

À noter : on passe devant un point caractéristique qui est une caravane abandonnée au niveau d’un replat. C’est également le point où la forêt s’estompe en versant Sud.

De là, deux choix : soit emprunter le sentier en versant Sud contournant un ressaut plus compliqué de la crête ou bien négocier la crête par son fil (plus intéressant mais plus péteux...).

Le sentier rattrapera l’arête plus haut au niveau du "Cabanal" (balise 232), sous le sommet de la Tête de Siruol.

Le final de l’itinéraire en direction de ce premier sommet ne pose aucun problème : pente régulière et large sur 200 mètres de D+ environ.

C’est par ces pentes que l’on rejoint le plan sommital de la Tête de Siruol (2053m), premier des deux sommets du jour.

Le panorama se dégage sérieusement depuis le sommet : vue à 360° sur les Préalpes ; la Côte d’Azur ; le Mercantour et la Haute-Tinée ! La Corse est même visible par temps bien clair !!

On trouve de l’herbe à plat pour se détendre un peu avant de traverser les crêtes ;)

La Tête de Courpatou (2065m) s’atteint par une somptueuse crête herbeuse ne posant aucune difficulté ; seul un dénivelé positif de 50 mètres séparent les culmens.

Ps : On peut trouver quelques névés résiduels au printemps lors de la suivie de l’arête entre les deux sommets (voir photos !)

Panorama du point culminant

Sommet de la Tête de Courpatou (2065m) ; point culminant du jour avec un panorama semblable à celui de la Tête de Siruol mais toujours d’exception !

• 2ème partie : la boucle-descente par la Crête de l’Abécoulié

C’est parti pour la descente, qui plus est en boucle par l’itinéraire suivant :

De la Tête de Courpatou, entamer une descente hors-sentier en versant Est, par de l’herbe assez raide mais jamais trop escarpée.

Un peu plus en contrebas on coupe un sentier balcon que l’on va emprunter.

On suit ce sentier afin de rejoindre la balise 231, point de départ de la Crête de l’Abécoulié (point 1776m).

Suivre le petit sentier à main gauche ; passer la balise 230 puis suivre à nouveau à main droite, cette fois-ci le sentier suivant à peu près la ligne.

À peu près 3 kilomètres de sentier plutôt raides mais traversant de jolis paysages nous mènent à la balise 226 d’où l’on continue à main gauche en direction des premières restanques et de Roquebillière-Centre, par une route bétonnée à la fin...

Ps : Avoir deux voitures pour ne pas avoir à se taper un kilomètre de goudron supplémentaire entre les deux villages de Roqubillière, est à privilégier car c’est assez épuisant après une journée de randonnée telle !

En somme, une sacrée boucle bien complète au cœur d’un massif plutôt à labri des foules... À conseiller en entre-saison !