Tour des Opies (496m) et les Opies (480m), en boucle par les Barres Rouges et le Val de Lègue

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
550m
Durée :
4h

Accès rapide mais pas le plus simple à la Tour de Guet des Opies et au sommet des Opies, belvédère de premier choix sur la Provence (enfin quand le temps le permet). – Auteur :

Accès

Large parking aménagé sur le bas-côté de la D17 (2 km avant Eyguières venant d’Aureille ou de Mouriès), en face d’une vieille bâtisse en ruine.

Précisions sur la difficulté

Pas vraiment de difficultés si ce n’est l’orientation entre le col 350 et la jonction avec la "Voie Normale" (absence de marquage, sentier peu marqué dans la végétation)

La montée dans le haut du vallon du Grand Brahis est raide et sur une sente peu commode.

Quelques petites marches à gravir pour accéder à la Tour mais rien de bien méchant.

Pas d’eau, peu d’ombre. Éviter les journées chaudes ou trop ventées. Vérifier les conditions d’accès au massif du 1er juin au 30 septembre.

Avertissement

Altituderando vous informe

Précautions

-* Pour des raisons évidentes de risque incendie, l’accès au massif est restreint du 1 juin au 30 septembre par arrêté préfectoral, voire même interdit certains jours
-* Se renseigner la veille via internet. Lien.

Les infos essentielles

  • Carte IGN : 3143OT - Salon-De-Provence
  • Altitude minimale : 105 m
  • Altitude maximale : 496 m (Tour de Guet des Opies) / 480 m (Les Opies)
  • Distance (A/R) : 11 km
  • Balisage : quelques panneaux / marques rouges et blanches sur le GR 6/ puis marques bleues / puis plus de marquage / puis marques bleues de nouveau
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Du parking à la Tour des Opies

Prendre la large piste qui part nord dans la garrigue, de l’autre côté de la barrière.

Elle rejoint très vite une autre piste sur laquelle passe différents GR (GR6/GR69/GR653A) avec le marquage associé. Prendre à gauche et suivre la piste jusqu’à la bergerie de la Romanière (bâtisse voutée, restaurée). Se faisant, on aura laisser sur la droite un autre sentier, qui sera celui du retour.

Au niveau de la bergerie (panneau Tour des Opies 2 km / Vallon des Glauges 3,3 km, balisage bleu), prendre à droite une sente balisée bleue, qui monte dans la garrigue. Parfois peu marquée, elle va doucement remonter un vallon au pied des Barres Rouges, en direction du petit sommet sur lequel on distingue une manche à air (départ de parapente). La sente ne gagne pas le sommet mais débouche sur la croupe au nord de ce dernier.

Continuer sur la croupe, nord, en suivant le balisage bleu. On évite le sommet 360 par la droite et on débouche sur un vaste au nord de celui-ci, d’où l’on voit très bien la Tour de Guet des Opies.

À un croisement, le balisage invite à tourner à droite. Ce croisement se situe pile poil sous le sommet des Opies.

  • Note 1 : une vague sente se dirige droit sur les barres rocheuses du sommet, qui semble indiquer qu’une montée directe est possible (la sente est d’ailleurs indiquée sur la carte IGN).

Ne pas suivre le balisage mais prendre à gauche une sente peu marquée, qui va basculer sur le versant nord dans le haut de la Combe du Grand Brahis.

Elle se faufile dans une végétation dense en descendant, d’abord doucement, puis plus franchement, pour contourner par le bas une avancée rocheuse.

Elle rejoint une autre sente peu marquée, qui vient du fond du vallon du Grand Brahis (voir topo correspondant), puis monte très raide sous les vieux pylônes du téléphone de la Tour de Guet. Remarquer la couleur rose de la roche.

On rejoint alors, au niveau d’un vaste replat sous la Tour et d’un grand cairn, un chemin bien marqué et balisé bleu, qui vient du nord.

  • Vue spectaculaire sur le vallon des Tardières et les Civadières, ravagés par l’incendie d’août 2022.

Gravir alors les quelques mètres et marches restantes en suivant le balisage bleu.

De la Tour de Guet au sommet des Opies (480m)

De la Tour, un aller-retour jusqu’au sommet voisin des Opies est possible (la croix est bien visible), en gagnant la vaste selle entre les deux, puis en suivant la sente bien marquée.

  • Noter qu’au niveau du collet avant la croix des Opies, on trouve un balisage vert, qui indique un couloir et une sente qui redescend sud, vers le croisement où l’on avait quitté le sentier balisé avant la redescente (note 1).
  • En 2023, tout ce trajet traverse une zone ravagée par l’incendie d’août 2022, décors de fin du monde, vraiment.

Revenir par le même chemin jusqu’au large replat sous la Tour.

Retour par le Val des Lègues

Prendre le sentier balisé bleu qui descend nord puis nord-est jusqu’au vaste col 344. Panneau indiquant Tour des Opies 0,7 km, La Romanière 2,6 km, balisage bleu.

  • En 2023, tout ce trajet traverse une zone ravagée par l’incendie d’août 2022.

Suivre alors à droite le large sentier qui descend doucement dans le val de Lègue.

  • En 2023, le début de la descente se fait dans une zone ravagée par l’incendie d’août 2022 où, miracle de la nature, la végétation repart ! Plus on descend, moins les ravages sont marqués et on finit par atteindre les zones épargnées.

À un replat dégagé (alt. 200), bien guetter un marquage bleu discret et une petite sente qui part à droite.

La suivre dans la végétation. Elle sort du massif et conduit au vallon des Glauges, qu’elle rejoint à proximité des ruines de la villa romaine (barrière DFCI).

Rejoindre la piste carrossable du vallon (sous la ligne téléphonique), après un détour par la villa romaine.

Prendre la piste (chemin Saint-Pierre) à droite, puis à l’intersection (point 139), le chemin des Glauges à droite (plusieurs marques de balisage), qui devient goudronné peu après.

Au niveau du quartier des Glauges, laisser le chemin goudronné obliquer à gauche, pour suivre dans l’axe, une piste et le balisage.

Elle remonte légèrement, passe près d’un réservoir, puis redescend légèrement pour rejoindre la grande piste du départ sur laquelle passent les GR. Tourner sur cette piste à gauche, puis la première piste qui ramène au parking.

. Randonnée réalisée le 12 avril 2023

. Dernière modification : 17 avril 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

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Afficher les commentaires précédents (3).
  • Bonjour ! Je suis très intriguée par la coloration rose des roches, qui m’a fait revérifier mes propres photos, ainsi que celles des autres topos "Opies" sur le site. Pour moi cette coloration n’apparaissait pas ou presque avant l’incendie (cf par exemple photos de https://www.altituderando.com/spip.php?page=album-photo&id_rando=16293). Je me trompe ? Il y a une explication ?

    Sinon, pour les orchidées, j’aurais aussi dit "ophrys forestieri" (ou plutôt "lupercalis" d’ailleurs 🙂 ) pour les 3 dernières photos.

    Le 18 avril 2023 à 16h13
  • Salut
    C’est exactement la question qu’on se posait pour la couleur, d’autant qu’en frottant un peu la roche, elle semble s’estomper. Ce qui est bizarre, c’est que les colorations les plus marquées sont dans des zones non brûlées !

    Il parait qu’on ne dit plus lupercalis ??
    J’avoue que pour les ophrys, à part quelques uns bien caractéristiques, j’ai renoncé avec les noms !!! Cette classification est un tel bor...l que les spécialistes s’écharpent sur l’inclinaison du label et la taille respective des différents attribues juste pour finalement dire qu’il y a tellement d’exception que... bref ! C’est du fusca-quelque-chose-je ne sais-quoi.

    Le 18 avril 2023 à 17h18
  • Je lis que les avions de lutte anti-incendie peuvent incorporer un retardant coloré rougeâtre à l’eau qu’ils larguent (https://www.ladepeche.fr/2022/08/02/incendies-pourquoi-leau-larguee-par-les-canadair-est-parfois-rouge-10468608.php). C’est peut-être ce qui s’est passé ici, surtout si tu dis que la coloration ne coincide pas intégralement avec la zone brûlée.
    Je vois qu’on a la même perception de l’identification des ophrys ! d’autant que pour corser le tout, ces orchidées s’hybrident joyeusement entre elles. Quant aux noms d’espèce, je crois que je n’ai pas deux bouquins qui soient à peu près accordés. C’est comme ça que le "forestieri" était encore, pour moi, un "lupercalis".

    Le 18 avril 2023 à 18h31
  • Yann, par exemple, pour le plaisir :

    Ophrys aranifera × forestieri
    Ophrys forestieri × exaltata ssp. marzuola (Ophrys ×carqueirannensis)
    Ophrys forestieri × lutea (Ophrys ×fraresiana)
    Ophrys forestieri × passionis (Ophrys ×sancticyrensis)
    Ophrys forestieri × tenthredinifera (Ophrys ×sancti-leonardi)
    Ophrys forestieri × passionis (Ophrys ×sancticyrensis)
    Ophrys forestieri × massiliensis
    Ophrys forestieri × speculum (Ophrys ×eliasii)

    Autre exemple : O. provincialis, au champ basal très rouge et au périanthe vert. Son nouveau nom (O. arachnitiformis) a longtemps qualifié une autre espèce maintenant devenue O. exaltata ... Pourquoi faire simple ?

    Le 18 avril 2023 à 21h41
  • En tout cas, quel que soit leur nom....magnifiques photos de fleurs !

    Le 18 avril 2023 à 22h23
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