Sortie du 11 juillet 2013 par jump38 L’Aiguille (2037m) par le Col de la Brèche

Lendemain d’un gros orage ; globalement très beau avec quelques rares brumes.

Bon cette sortie date un peu mais les deux topos de Patrice concernant l’Aiguille mériteraient plus de succès ; alors, mieux vaut tard que jamais !

Il est des balades qu’on se plait à faire plusieurs fois, celle-ci en fait partie et je ne sais plus comment, en 2011, je l’ai découverte (peut-être simplement en regardant la carte car je ne connaissais pas Altituderando à l’époque).

Cette fois ce sera la troisième fois que je fais découvrir cette boucle à des ami(e)s, qui n’étaient pas partie prenante des deux précédentes éditions..

La forêt est trempée et son état nous confirme les propos, au sujet de l’orage de la veille, d’une personne rencontrée à Longueville où nous avons laissé les voitures ; nous préférons faire le bout de route raide qui mène au réservoir (point de départ de piste) le matin.

Cette fois (c’est la troisième), aucune hésitation pour rejoindre la Baraque des Gardes.

Puis vient la longue traversée en balcon sur cette magnifique sente, où on se dit quand même parfois que mieux vaut ne pas s’entraver les pieds avec les lacets et chuter sur la droite.

Des brumes flottent sur le Trièves, mais l’atmosphère s’est bien asséchée.

On pique sur le Col de la Brèche mais, contrairement au vélo, l’élan ne sert à rien pour remonter en face !

La traversée au-dessus de Bachilianne ravit les regards et ravit également notre photographe (ma femme) qui se régale à photographier les saxifrages safranés.

On trouve même, sous la forme d’une accumulation de grêlons, un résidu de l’orage de la veille (il ne devait pas faire bon être là au milieu de l’orage !).

Les amis sont un peu surpris lorsqu’à la fin de la traversée, on attaque droit dans la pente la crête nord-est de l’Aiguille.

Nous voilà au sommet et sa majesté l’Obiou joue à cache-cache.

En ce 11 juillet, la température est idéale : pas trop fraîche et pas trop chaude … idéale pour une petite sieste avant la descente.

Lorsqu’on arrive en vue des aménagements du sentier on se rend compte qu’ils ont été un peu endommagés par l’orage mais ça passe sans problème.

Petite halte encore au magnifique refuge de Rochassac où nous avions mis quelques lignes, lors d’une précédente édition de cette boucle, sur le livre où on laisse trace de son passage.

Et là ! Il reste encore 700m de dénivelé à descendre ! Mais le sentier est superbement tracé.

C’est avec un plaisir non dissimulé qu’on retrouve les voitures, évitant ainsi la remontée des 100 mètres de dénivelé qui amènent au réservoir.

A quand la 4^e édition ?