Sortie du 25 juin 2019 par bibox Tête de Vachères (2402m) par sa face sud

Pour moi, la Tête de Vachères est un monument, un édifice grandiose de la nature. Elle est la pyramide de Khéops, un vaisseau spatial venu d'ailleurs, le palais de Versailles et un incroyable terrain d'aventure. La plus haute et la plus belle des Aiguilles de la Jarjatte, je l'ai vraiment découverte en venant du col du Festre, avec la lumière du matin, dans un vallon magique où coulaient encore, en cette fin du mois de juin, les rivières dans un décor verdoyant. La grande boucle que j'ai effectuée a comblé au plus haut point mes attentes de randonneur. Le couloir sud étant le point d'orgue d'une journée à sensations.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Vent du sud avec bonnes rafales durant toute la matinée. Semaine de canicule. On voyait flous les sommets des Écrins ou du Vercors, tous proches, pris dans une brume de chaleur.

Récit de la sortie

Deux jours, une nuit dans le Dévoluy : 2e partie.

Aujourd’hui, encore du lourd au programme. J’en profite pour faire une humble ode aux randonnées que j’aime le plus. Déjà effectuer une longue boucle, sans repasser deux fois au même endroit, pour voir un maximum de choses en une seule journée. Ensuite, le terrain d’aventure. Les sommets qui me donnent le plus de joie sont ceux qui sont à la frontière avec l’alpinisme. Engagés, aériens mais randonnables sans être obligé de s’assurer. C’est à dire à ma portée techniquement sans utiliser de corde. Je ne dis jamais non aux mains-courantes et autres câbles quand ils sont en place. Il pourra m’arriver de cramponner et d’utiliser le piolet pour franchir une selle, un névé. J’envisage de prendre une corde de 25-40m, un baudrier et un descendeur pour me rendre sur certaines aiguilles célèbres. Et ce sera incroyable. Mais ce que je préfère vraiment ce sont juste mes chaussures de trek, des bâtons et mes mains sur un parcours à sensations. Je pense à Dyn’s, michel ou Marcadau, entres autres, qui me semblent être aussi le plus souvent dans cette recherche d’une randonnée chevronnée pure. Et le must, même si j’aime bien les gens (un peu), être en solitaire. Enfin, la difficulté est grisante certes mais ce qui reste le plus important pour les yeux, c’est encore la beauté des lieux ! À la fois celle des paysages qui nous entourent mais aussi d’avoir la chance de se rendre dans des passages confidentiels qui nous font découvrir des détails cachés de la montagne, dans une ambiance à souvent nulle autre pareille. Tout ça, le circuit effectué ce mardi 25 juin 2019 sur Serre Long, la Tête de Vachères puis la Rama, dans deux beaux vallons, me l’aura comblé comme rarement.

La veille, j’ai quitté la Jarjatte pour prendre la route de Veynes avant de passer la nuit au col du Festre, point de départ de la randonnée. Au niveau du village de la Cluse, une superbe image des sombres silhouettes des Garnesier, séparées par le col de Corps où j’étais quelques heures avant, s’offre à moi alors que la nuit noire n’est pas encore tout à fait installée, avant d’arriver. Le but de la manœuvre est encore de chercher à avoir le soleil dans le dos pendant la prochaine marche. Pas pour éviter de l’avoir dans les yeux mais dans celui d’évoluer et de découvrir les paysages dans de bonnes conditions de lumière. Si j’étais resté à la Jarjatte, je serais monté dans l’ombre pour prendre ensuite l’astre diurne pleine figure à contre-jour, en arrivant au col des Aiguilles.

Le réveil sonne à 5h15 et bien qu’agréable, je n’aurai pas le droit à un grand lever de soleil par-delà la Montagne de Faraut. Si j’avais été courageux, je serais parti encore plus tôt pour le voir apparaître derrière les cimes des Écrins. Pas de regrets, le ciel étant voilé, les crêtes de la Grande Barrière Ouest ne se sont pas non plus embrasées. D’ailleurs les premiers kilomètres passés sur le GR94 qui doit me mener dans le vallon des Aiguilles, sont peu illuminés. Je suis surpris que le cheminement nous dirige d’abord vers le sud, sous la Tête de Merlant. On arrive au chalet d’alpage de Bachassous, entouré d’une prairie verdoyante. J’aurais imaginé que le sentier reste dans le vallon. En arrivant à une sorte de petit col qui nous ramène du bon côté, je comprends mieux pourquoi. On a pas déjà fait 350m de dénivelé pour rien. Le bas du vallon est séparé de la partie haute par des barres rocheuses où se jette la cascade de Saute Aure qu’il aura fallu donc contourner. Aérien, proche des falaises, le passage suivant est vraiment super. Notre vue englobe tout le cirque qui se trouve en contre-bas. Puis on finit par poser les pieds dans le vallon supérieur à environ 1800m d’altitude.

Le plus bel endroit du monde ! J’ai bien fait de rouler jusqu’au col du Festre, hier soir. Au fond, le noble Serre Long et sa ligne de crête sont dominés par le majestueux versant sud-est de la Tête de Vachères. Puis apparaît l’aiguille du Haut-Bouffet, sur la gauche. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est la beauté de la plaine que l’on remonte. Au cœur du vallon, l’eau coule encore à flots en cette fin juin. Deux ruisseaux serpentent son sol, dans de belles courbes. J’en profite pour tremper mon bandana bien qu’il soit encore tôt. Le soleil inonde enfin de sa lumière le décor. Idyllique. Plus haut, un large névé barre la route vers le col qui est en ligne de mire. Il alimente grandement les tourbières qui se forment en dessous. Bien que franchissable, j’opte pour une montée directe à Serre Long par sa croupe herbeuse. J’abandonne l’idée de commencer par le Haut-Bouffet et de boucler tous les sommets des Aiguilles de la Jarjatte aujourd’hui. Une belle option m’attend peut-être le printemps de l’année prochaine dans le couloir ouest, en neige, de ce dernier cité.

En attendant, je me retrouve sous l’immense pierrier du col 2293m qui sépare les lignes de la Vachères et celles de la Rama. C’est par là qu’il faut monter si on ne prend pas l’itinéraire encore plus enlevé que j’ai choisi pour y parvenir. Petite hésitation, la suite est impressionnante, mais je continu comme prévu. Le Roc apparaît et se dévoile à mesure que je prends de l’altitude sur la pelouse où j’évolue, la Tête à ses côtés. En arrivant au sommet de Serre Long, je prends la mesure de l’autorité naturelle qui se dégage du flanc nord-est de celui-ci. Je réalise la chance que j’ai de l’avoir arpenté. C’est un peu dingue. Je me retourne et la monumentale face sud triangulaire de la Tête de Vachères se présente. Un choc que l’on pourrait presque toucher en tendant le bout du doigt. Pffiou, elle ressemble fortement aux immenses parois que l’on trouve dans les Dolomites, bien que les roches qui les composent ne soient pas les même : calcaire du sénonien pour le Dévoluy et dolomie en Italie du nord. À sa droite, le versant tourmenté par lequel je vais la gravir, rempli de travées sculptées par le travail de l’eau. Des bourrasques, présentent maintenant, ajoutent à la dramaturgie du moment.

C’est en Égypte que je transpose les lieux. Le vallon des Aiguilles a des grands airs du plateau de Gizeh. Alors que je repère le bon couloir à escalader, je me demande si avec du vent, il faut renoncer. J’interroge le Sphinx voisin. Si vous regardez le Haut-Bouffet de profil, j’espère que vous y verrez une ressemblance frappante. De plus, lui aussi est entouré par trois hautes pyramides. "Avances, tu verras bien. Une étape après l’autre," me répond la statue au visage de pharaon et au corps de lion. Je me lance. Sur la petite crête qui relie Serre Long au versant d’ascension, je mesure qu’il reste exactement 320m de dénivelé pour gagner le sommet. C’est raide. Une Tour Eiffel. Le haut du couloir, plus herbeux, n’a pas l’air propice à des chutes de pierres spontanées. Je ne vois pas d’animaux mais je coiffe mon casque avant de me diriger dans les premières pentes. Se rapprocher demande déjà des efforts et de la vigilance. L’entrée du couloir est spectaculaire, entourées par deux énormes rochers. Des dalles relevées en marquent le pied. Les rois de pierres gardent donc le passage tels ceux de l’Argonath dans le Seigneur des Agneaux. Isildur et Anárion encadrant la rivière, leurs bras levés pour avertir les voyageurs. Après tout, le couloir en question, vers la Tête de Vachères, est une sorte d’ancienne rivière très inclinée et il y a certainement de nombreuses possibilités pour gagner la crêtes mais celle-ci est tout à fait la plus esthétique. Et moi, je suis là, encore un bâton dans chaque main, le regard tourné vers en haut. Je les range sur mon sac.

Le départ de la voie est le plus délicat à négocier. Après quelques gradins herbeux, sans trop hésiter, je me lance sur une courte vire pour prendre pied au-dessus des premières dalles inclinées. L’exposition est forte mais les prises sont très bonnes mais faut-il avancer avec prudence et les vérifier. Il me faudra aller jusqu’en haut maintenant car continuer est plus simple que de redescendre ce que je viens juste de monter. Le mot d’ordre, toujours, doucement mais surement. Je me fais léger en attaquant le ventre du couloir, la portion la moins raide mais qui me garde tout de même toujours en prise. Ce sera le cas jusqu’au bout. Quelle atmosphère ! On est encaissé, protégé des rafales du vent, avec un toboggan vertigineux sous les pieds. J’évite d’évoluer complètement au centre, dans les cailloux glissants, mais juste au bord où l’escalade est plus agréable. Tout du long, je m’agrippe aux touffes d’herbes. Parfois piquantes, mes doigts en garderont le souvenir toute la journée. Alors que je vais sortir de l’ombre, une portion se redresse plus que précédemment. J’assure ma progression, toujours concentré, aérien, je hisse mes 64kg tranquillement. Je marque des pauses après chaque longueur pour souffler, observer. Je me sens bien. Derrière moi, mon regard se porte sur le plateau de Bure. Le truc bien avec les échelles, c’est que on arrive relativement vite en haut. Je choisis ma dernière trajectoire en restant plutôt sur la gauche. Au bout de mon effort, le panorama s’ouvre enfin entièrement vers le Grand Ferrand mais aussi le précipice qui marque le versant nord, une fois à crête. Je laisse mon sac et les bâtons en place sur un rocher, avant de gravir le petit ressaut sommital. C’est fait, Tête de Vachères, altitude 2402m.

Ça souffle fort. Je descends un peu en contre-bas, côté ouest, pour m’isoler et profiter. Une brèche sépare l’endroit où je me trouve de l’antécime sud. L’accès à celle-ci n’a pas l’air évident et il me faudrait aller chercher un raide couloir sur son flanc est pour l’atteindre. Au-delà se trouve la grande muraille. Je ne bouge pas. Je domine de quelques mètres le Roc de Garnesier, en face et de 1250m le vallon. Une demi-heure plus tard, au sommet, devant moi, toute la ligne de crête à suivre pour rejoindre la Rama. En bas, sur le névé sous le col des Aiguilles, traversent cinq randonneurs. Deux jours, deux sommets majeurs du massif et pas un chat avec moi, sur les cimes. Pour l’avoir déjà vérifié en période de vacances, toute la fréquentation est concentrée sur l’Obiou, le Ferrand et le plateau de Bure. Et puis on est loin des grandes villes. Même quand on habite Gap, pas si loin, la plus part des gens doivent se diriger sur le Champsaur et les Écrins ou plus au sud plutôt que de venir explorer les sommets sauvages dévoluards. Le Vercors et le Diois concentrant aussi une grande partie des marcheurs. Lus-la-Croix-Haute est un village.

Le retour par la crête de Vachères, d’abord un peu inquiétant, sur la corde raide, s’avère très ludique sur un terrain de jeu fantastique alors que s’enchaînent les ressauts à escalader et désescalader sur du bon rocher sec. Cette montagne est incroyable quand on se retourne après quelques hectomètres vers son point culminant. Quelle architecture globale ! Différents couloirs fuient sur ses deux versants et je me demande quel peut être l’accès à l’ouest. Un petit promontoire avancé permet d’admirer les parois de la face nord de l’édifice qui pourraient justifier à elles seules qu’on fasse le déplacement. Pour moi, c’est comme visiter le château de Versailles. Réellement. Je contemple un monument. De l’autre côté, la tour détachée. Je ne monterai pas dessus. Tour détachée, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Et quand je vois ce qui la sépare du reste ; non merci. Tour de Pise. C’est aussi à son niveau que se situe le plus délicat obstacle de la traversée des crêtes. Un ressaut que l’on peut contourner par le bas mais aussi franchir droit dessus. Pas si dur en venant du sommet, il vaut mieux rester sur son fil après avoir franchi le petit mur plutôt que de longer en travers au-dessus d’une faille dangereuse où toute glissade pourrait être fatale.

Les difficultés sont passées. Je prend le temps de déjeuner pour reprendre des forces avant de monter à la Rama. On domine le vaste cirque de la Jarjatte qui fait partie du parc régional du Vercors et dont le point le plus élevé est le Rocher Rond, au centre, avec ses 2453m. Toute la ligne de crête sur laquelle je fais le funambule depuis le sommet de Vachères, délimite les contours de cette superbe arène naturelle que j’ai déjà eu le temps de découvrir pour aller au Grand Ferrand omniprésent, en passant par le lac du Lauzon et la cabane du Fleyrard. On aperçoit même l’Obiou. La Rama, c’est reposant après tout le reste. Une belle pelouse sommitale sur laquelle je m’autorise une sieste. Éole s’est également couché. Je m’endors d’un seul œil. Je ne sais plus si ce que je vois est réel ou le fruit de mes pensées. J’ai rendez-vous avec Rama. Un étrange vaisseau a pénétré dans le système solaire. Ici, il n’est pas un cylindre parfait, comme dans le chef-d’œuvre d’Arthur C. Clarke, mais un prisme triangulaire. Je vais aller l’explorer. Peut-être vais-je rencontrer une forme de vie extra-terrestre. Il a l’air inhabité. Je me retrouve au centre d’une île plate couverte d’une herbe fraîche. Le sol tremble. les pierres roulent sur les flancs de la monumentale Tête de Vachères. Sous une couche de terre, de vert et de roche calcaire qui disparaît, s’envole vers l’espace une gigantesque structure dont je n’ai aucune idée du matériau brillant qui la compose ; en laissant un trou béant à sa place.

J’ai dormi ! Il est temps de partir. Tout est calme et bien en place. La Rama porte bien son nom, celui d’un prince hindou qui a apporté paix et bonheur en son royaume. La suite se passe comme dans un rêve éveillé sous la chaleur de midi. Après avoir été tenté de continuer jusqu’au Rocher Rond que je réserverai pour une prochaine sortie en boucle par la Tête de Plate Longue, je choisis de descendre à l’est par une arête qui s’avérera impraticable en aval, en direction de la Tête de Pré Galoche, avant de reprendre les bonnes pentes dans la combe, ça ne s’invente pas, du Cul Froid. Je croise une marmotte qui se fige à moins de deux mètres. Mon itinérance me fait aller sur la cabane de la Rama, sous le Touret. C’est le même bas de vallon que je contemplais à l’aube sur le sentier de grande randonnée. Une visite au plus près de la cascade de Saute Aure m’enchante. Le petit chalet d’alpage est habité et le linge sèche sous le balcon pendant que des chevrettes curieuses m’approchent. Je longe la rivière où il ne reste plus beaucoup d’eau, celle-ci étant aussi réquisitionnée pour abreuver les bêtes et les habitants au-dessus ; voir les randonneurs. Le sentier poursuit entre les pins clairsemés. Il fait nettement plus chaud et les montagnes de Faraut et de Bure, floues, semblent s’évaporer alors que je regagne ma voiture au col du Festre.

. Randonnée réalisée le 25 juin 2019

. Dernière modification : 29 décembre 2020 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Te voilà adoubé !
    Ce massif recèle une incroyable variété de courses exaltantes, épicées, où l’on peut sortir des sentiers battus en goûtant à la quiétude des hautes cimes.
    Une ode à la montagne sauvage, sans fard, sans câbles , sans balisage intempestif, ni même de signes d’asservissement plus antiques.
    "Tout ce qui est précieux est aussi difficile que rare."
    C’est aussi un peu pour ça que je publie des topos, pour que d’autres découvrent avec enthousiasme des endroits de cette nature.

    Le 3 juillet 2019 à 10h44
  • Merci pour ce retour et ce topo Michel !
    Tu as très joliment exprimé en quelques lignes la joie que l’on vient chercher dans ce massif !
    Mince, à force de publications, quelqu’un va finir par baliser cette zone... à bon entendeur, laissez ces sommets vierges de traces de peinture, de câbles ou d’autres indications non naturelles. Des cairns, à la rigueur, et puis c’est tout !
    Rémi

    Le 3 juillet 2019 à 11h50
  • Et voilà le 2e pavé ! Encore un fort joli texte, bravo Rémi, et aussi pour le reste !
    Je suis allée au col des Aiguilles (seulement !) et j’en garde un souvenir ébloui, ainsi que de mes quelques passages dans le Dévoluy, col de Charnier, Tête de l’Aupet......Rien à voir avec tes courses, mais c’était fabuleux comme ambiance...J’y retourne !

    Le 3 juillet 2019 à 23h07
  • Alors ça c’est de la quête épique !
    Bravo pour cette belle ascension... Je doute sérieusement d’avoir un jour la chance de me retrouver sur ce sommet mais je peux au moins m’évader en images.
    Cela me rappelle les délires sur le Dévoluy qu’on avait avec mon mari... Quand le temps y était menaçant on le comparait au Mordor !
    Mon mari avait aussi donné des petits surnoms à la Rama ("Ramasse tes Dents" pour son raide pierrier") et à la Tête de Vachères (Tête de "Va Ch***" pour son aspect redoutable)...

    Le 4 juillet 2019 à 11h24
  • Merciiii beaucoup à vous !

    @Nadine Il faut, il faut y retourner ! Vallon des Aiguilles, gros coup de cœur. Dans une autre ambiance, je sais pas si tu connais le secteur du col de Lapras, très lunaire, d’où on peut faire le sommet du Nid ?

    @Ozenn Trop drôle ! Si il m’était venu à l’idée d’utiliser des jeux de mots pareils, mon récit aurait été censuré ahah ! Sinon, la Tête de Vachères, c’est faisable en aller-retour par les crêtes, en contournant le seul vrai obstacle par en dessous. L’endroit le plus Mordor que je connaisse, c’est au col de Freydane, sous le Grand Pic de Belledonne...

    Le 4 juillet 2019 à 21h37
  • Je ne connais pas le col de Lapras, mais je ferais bien connaissance....!
    J’ai fait avec le "coach" la Tête de l’Aupet en boucle, grandiose !

    Le 7 juillet 2019 à 00h43
  • En effet, un très beau sommet et une belle crête.
    Pour info, le passage le plus difficile de la crête s’évite assez facilement en passant en contrebas :
    https://www.bivouak.net/topos/sortie-5282-tete-de-vacheres-depuis-la-jarjatte-du-col-des-aiguilles-au-col-des-glandus-sport-2.html#Sortie_5282

    Comme tu sembles amateur de ce secteur de la Jarjatte, je te conseille l’article "Vertige en Bochaine" paru dans Montagnes Magazine de mai 2009 (n°341) qui décrit notamment l’ascension de ces "tre cime di la Jarjatte" (Tête, Roc de Garnesier, et tête de Vachères). Quelques extraits ici :
    http://langlais.sebastien.free.fr/devoluy.htm

    Le 28 décembre 2020 à 22h36
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