Sortie du 28 septembre 2019 par Nardino Le Grand Mont d’Arêches (2686m) par le lac de Saint-Guérin

Gros nuages le matin au Lac de St-Guérin, mais ciel bleu un peu voilé par la suite. Vent très froid là-haut.

Ah ! Le Grand Mont et sa plantation de cairns ! Apparemment chaque randonneur a voulu construire le sien.

Cela faisait quelques bons lustres que je n’étais pas monté par Les Rognoux et j’ai été carrément surpris par ces guirlandes de câbles et de pylônes.

Par la suite, j’ai découvert un sentier que je ne connaissais pas !

D+ : 1230 m
Distance : 15 km
Durée : 7 à 8h
Difficultés : être à l’aise hors sentier. En cas de brouillard, s’en tenir aux sentes et sentiers bien marqués et éviter la descente directe sur le Col de la Louze. Quoiqu’il en soit, ici attention aux barres rocheuses.

La sortie :

Alors, interdit ou pas, la piste qui longe le lac rive gauche ?

Bon, nous sommes partis par là.

Montée tranquille d’abord dans la forêt puis dans les alpages des Rognoux jusqu’au Col de la Forclaz (2374 m).

Depuis mon dernier passage des choses ont changé, maintenant on trouve dans ces alpages, des pistes, des pylônes, des câbles, et même un bistrot ! (Fermé ce jour-là).

Première embrouille, au Col de la Forclaz. Au lieu de prendre immédiatement à droite, ce n’est que quelques dizaines de mètres avant le panneau "les Marthonnais" que nous avons quitté le sentier du Grand Mont et tourné à droite.

Nous avons atteint ainsi l’arête Nord-Est mais plus haut que prévu.

Après l’avoir parcourue sur quelques dizaines de mètres nous avons quelque peu décroché vers la gauche pour éviter un passage un peu étroit et exposé.

Et là deuxième embrouille avec des cairns idiots qui nous ont envoyés battre la pierraille. Quand je me suis rendu compte de l’erreur c’était un peu tard et du coup la sortie s’est transformée en exercice de lecture de terrain : "D’après toi, on passe par où ?).

Après quelques errements (pédagogiques) au gré des passages envisagés, nous avons de nouveau rejoint l’arête plus très loin de l’antécime. Celle-ci à cet endroit tient plus d’une vague crête bien aplatie que d’une arête à proprement parler. Nous avons ensuite récupéré le sentier vers le sommet.

La descente s’est effectuée comme au bon vieux temps, en suivant la crête Sud-Est, jusqu’à son extrémité, à l’aplomb du Col de la Louze.

Chemin faisant, on passe à un collet où se trouve un abri circulaire fait de pierres, situé au pied d’un mamelon caillouteux.

Jusqu’à cet endroit la sente est bien marquée dans un terrain quelque peu escarpé mais toujours bien encadrée par des cairns.

Le mamelon franchi, la sente disparaît. De fait, au collet elle se partage en deux branches, l’une descendant à droite, manifestement vers les Lacs de la Tempête, l’autre partant à gauche vers je ne savais trop où. Tout du moins sur le moment je ne savais pas où.

Derrière le mamelon on continue de descendre la crête jusqu’à arriver pratiquement en aplomb du Col de la Louze.

D’ici nous nous sommes décalés vers la gauche et par des vires et des petits couloirs nous avons plongé vers le Col. À noter que la descente est ponctuée par des cairns très, très discrets. Faut bien regarder.

Rien de très compliqué mais quand même, attention aux barres rocheuses. Ne pas se laisser embarquer n’importe où.

Quelques longueurs avant le Col de la Louze nous arrivons sur un sentier que je ne connaissais pas.

C’est en regardant la carte le soir à la maison que j’ai pu voir qu’un sentier existe maintenant entre le Col de la Louze et le Col de la Forclaz. Et en fait depuis le collet cité plus haut c’est ce sentier que la sente rejoint.

À partir du Col de la Louze, descente classique vers le Lac de St-Guérin le long du Ruisseau de la Louze et retour au parking par la rive gauche.