Sortie du 20 juin 2020 par michel Pic de Vallonpierre (2741m)

Conditions optimales pour ce premier jour d’été.

J’avais prévu de gagner le refuge de Vallonpierre dès le début du mois de juin. Mais ce projet fut contrarié par une météo capricieuse.

Le sentier du ministre : agréable cheminement dont l’approche progressive autorise un échauffement en douceur.

Ce matin-là, un voile opaque masque le relief.
Lorsque la brume se désagrège, les plus hautes cimes du massif se dévoilent par intermittence.

Après une bonne heure de marche, les montagnes lèvent enfin le voile. Au fond du vallon, le majestueux Sirac apparaît.
J’observe l’arête sommitale crénelée qui domine son imposante face nord... Rares sont les sommets de cette altitude qui forcent autant l’admiration. On le connait, on s’y attend, mais à chaque fois la même impression.

Au Pré de Surette, le sentier se heurte enfin au relief.
Le parcours qui décrit de nombreux lacets grimpe vigoureusement.

Parvenu au cirque de Vallonpierre, on y découvre une belle prairie d’alpage délimitée par un amoncellement de gros blocs. Le refuge se fond dans un décor de carte postale.

À ma dernière visite, c’est le belvédère du Pic Gazonné qui avait retenu mon attention. Nul doute que l’ascension des Rouies fut motivée par cette randonnée mémorable.

Après le lac, le sentier entame une montée plus soutenue. De la neige durcie subsiste ici et là. Je me sers du piolet pour assurer ma progression.

Un ultime raidillon pour atteindre le col de Vallonpierre.
Celui-ci offre déjà un avant-goût du panorama à venir... Que c’est beau !

En longeant la ligne de crête issue du sommet, on parvient d’abord à l’antécime puis au Pic de Vallonpierre.
À cette période de l’année, le panorama du pic est grandiose.
Si le Sirac s’impose en maître incontestable des lieux, l’Aiguille de Morges ne démérite pas. Sa splendide silhouette ne laissera personne indifférent.

Parc National des Écrins

« Prônons l’ouverture à la beauté ! Cessons de dissocier l’homme de la nature. Vivons en harmonie et non en guerre contre les autres formes du vivant. » Vincent Munier