Sortie du 14 août 2020 par valverco Rocher de Séguret et Sommet de Pierre Blanche en traversée (2121m)

Ciel bien dégagé au début, puis bouché sur les crêtes.

Nous sommes vendredi aujourd’hui, pas bien de monde sur le parking du Champ de l’Herse au bas des pistes de Gresse-en-Vercors. Le ciel est bien dégagé, normalement nous devrions avoir une journée idéale pour effectuer ces crêtes intégrale du Pas de la Ville au Pas de Berrièves.

8h15 nous prenons la direction du Pas de la Ville, nous dépassons quelques randonneurs, et nous faisons dépasser par d’autres, nous atteignons le Pas de la Ville. La plupart d’entre eux montent au Grand Veymont, nous, nous choisissons de partir vers le nord. La trace se faufile entre les pins, puis un petit couloir facile, et en crête au bord du ravin pour arriver sur un replat où nous redécouvrons la pente raide qui nous attend.

Dure dure pour les petits mollets, en nous retournant, nous apercevons les nuages montant de la vallée. L’antécime point IGN 2087 est déjà envahie par les nuées, tant pis nous sommes récompensés par une étagne nous regardant passés de son promontoire. Plus haut sur l’itinéraire, une étagne attend son cabri qui n’ose la rejoindre après avoir détecté notre présence. Nous les laissons se réunir et poursuivons notre escapade vers le Sommet de Pierre Blanche.

Nous entamons la petite descente vers le Pas de la Posterle, nous prendrons une petite vire dominant la casse et les pistes de ski du domaine de Gresse-en-Vercors, avant de retrouver la crête et son cairn marquant le départ du Pas du même nom. Les nuages remontent toujours de la vallée, laissant parfois entrevoir tout de même notre cheminement. Nous voilà alors sur Roche Rousse, et le Sommet de Séguret. Nous commençons la descente, une éclaircie nous invite à nous poser pour casser la croûte.

C’est dans une purée de pois que nous attaquons la descente sur le Pas de Berrièves, une étagne nous guette de son rocher. Courte pause au pied de la Croix de Lorraine, et nous nous engageons dans la descente du couloir en lacets. Nous approchons d’autres groupes de bouquetins, et rejoignons la Côte Joubert où un couple contemple la beauté du lieu.

Nous effectuons la traversée sous les crêtes, et dévalons les pistes de Pierre Blanche et des Bessards. Même si la météo n’était pas au rendez-vous, ce fut tout de même une bonne journée de balade.

15h15 nous prenons la mousse habituelle au bas des pistes. Personne sur les crêtes, que quelques bouquetins et une hermine danseuse au Pas de la Ville.