Sortie du 25 octobre 2020 par Jicépé Le Revard (1538m) par le Golet de la Pierre et la Crémaillère

Après une semaine maussade, belles éclaircies annoncées ce dimanche matin, permettant de profiter d’une vue étendue, avant que les nuages ne commencent à arriver l’après-midi.
Le départ dans la forêt était gras (chantier forestier) mais la suite de la rando fut tout à fait praticable.

Craignant de trouver de la neige plus haut, j’ai retenu le Revard pour sortir ce dimanche avec de la famille. Connaissant déjà la Crémaillère (dans les années 70, avant qu’elle ne soit à la mode), le classique Pertuiset et le sauvage Pas du Rebollion, il me restait le Golet de la Pierre à découvrir.

J’ai choisi comme point de départ l’extrémité de la petite route forestière de la Crémaillère, à Pied Curtet (cote 868m). La place à bois est très boueuse et les premiers mètres de chemin sont défoncés par les engins forestiers. La traversée vers le sentier balisé du Golet de la Pierre n’est pas très marquée.

Une fois sur le vrai sentier, c’est une rude montée continue jusqu’au pied des falaises. Pas vraiment de replat pour reprendre son souffle, mais au moins on avale très vite l’essentiel du dénivelé. Le passage du Golet de la Pierre sortant de la forêt est un peu plus escarpé, mais sans difficulté : le câble récemment placé dans une des remontées est vraiment facultatif. À mi-pente, un rebord sur la gauche constitue un magnifique belvédère sur Aix, le Lac et le Chat. Seul le Marais de Lavours est encore dans les brouillards.

Au débouché sur la crête, nous avons le temps d’aller visiter le sommet du Revard et ses installations touristiques fréquentées, puis de revenir pour monter jusqu’à la Tour de l’Angle Est, un peu plus tranquille.

La vue est toujours magnifique, avec quelques variations d’angles : Jura, Aix et le Lac, Chartreuse, Belledonne-Sept Laux, Grandes Rousses, Vanoise, Beaufortain, Bauges, Bornes-Aravis, Mont Blanc...

Le retour par la Crémaillère et assez caillouteux (ancien ballast) mais régulier et on peut admirer la qualité des ouvrages d’art réalisés : murs de soutènement, passages supérieurs, Tunnel du Pré Farnier (une dérivation existe, mais on passe très bien dans le tunnel), ancienne station du Pré Japert, puis un second tunnel, plus court, enfin le Viaduc des Fontanettes avec ses cinq arches.

Un beau parcours avec de belles couleurs d’automne, malheureusement peu mises en valeur par un soleil voilé. Vu la rapidité de la montée, c’est faisable en demi-journée.