Sortie du 30 mai 2021 par Yann Le Reculet (1718m) et le Crêt de la Neige (1720m) par le Gralet en boucle

Grand beau mais pas encore trop chaud.

Sortie du 30 mai 2021

C’est à ce que j’ai lu le plus beau cheminement pour accéder au Reculet, magnifique belvédère sur le Léman et les Alpes. Je veux bien le croire, les vues et les paysages depuis cette longue crête sud sont magnifiques tout le long. Mention spéciale aux environs du Reculet avec ces mini canyons et falaises spectaculaires des deux côtés.

Sinon, pour le cheminement, rien à redire au topo. Je pose la voiture à l’endroit indiqué (il n’y a pas beaucoup de places mais il n’y aura au final personne d’autre). Si on suit le balisage, on commence par redescendre un peu mais ça évite le goudron. C’est ensuite (très !) raide en forêt entre le hameau de Rosset et le Gralet. Belle entame donc. Les cuisses chauffent, le palpitant monte dans les tours et je sue, c’est le moins qu’on puisse dire ! Très belle forêt néanmoins (hêtraie-sapinière il me semble) .

Ouf ! les alpages. C’est plus tranquille sur les crêtes (mais ne pas négliger la distance). Après presque 2 h de montée, au premier panneau sur le GR, il est indiqué "Le Reculet 2h30", ça calme !

Heureusement les vues panoramiques sont là, même si ça cumule beaucoup sur les Alpes.

Sans deux personnes devant moi et s’engageant en bord de falaise dans un petit couloir délivrant l’accès à la vire de la Marie du Jura, je n’aurais pas trouvé le départ ! Merci à eux. Après la grotte (statue de la vierge, croix et bougies...) la vire se prolonge jusqu’à rejoindre le GR au nord de l’éperon de la Marie. Rien de bien compliqué mais le faux pas est interdit ! Même si la vire est confortable et bien tracée, le vide est là et se fait bien sentir, surtout avec la fatigue.

Les jonquilles sont un peu passées même s’il en reste un peu. La flore s’éveille à peine.

Longue remontée sur le Reculet dont la Croix géante se voit de très loin. Aux abords des quelques névés résiduels, flore vernale classique : crocus et soldanelles. Je ne m’en lasse pas.

Foule au sommet, alors que je n’avais croisé quasiment personne jusque là ! Les gens montent depuis le Tioclan à la queue leu-leu, Quel contraste avec les heures de solitude précédentes.

J’avoue ne pas avoir la force de pousser jusqu’au Crêt la Neige. Donc après la pause casse-croûte sous la croix, c’est la descente. Plus rapide que la montée, principalement en forêt mais il commence à faire chaud. Longueur à ne pas négliger toutefois, surtout sur le final. Passage de la passerelle sur le torrent avant de retrouver le hameau de la Rivière et les derniers hectomètres pour rejoindre la voiture.

Je manque d’entrainement et ça se ressent. J’ai mal aux jambes. Fourbu mais heureux d’une belle journée en montagne.