Sortie du 4 juin 2021 par vermatoiz Lacs du Taillefer : Lac de la Veche, Lac de l’Agneau, Lac Culasson, Lac Fourchu, en boucle

Très beau temps le matin, un peu plus nuageux l’après-midi, pas de vent.

Terrain TRES humide, gorgé d’eau, ruisseaux omniprésents, cascades imposantes et surtout beaucoup de névés à la montée, dans les pentes et autour du lac, encore assez enneigé.

Le ruisseau à traverser au niveau de la Valette (ruisseau des Viallets) est très gros et il n’y a pas de passerelle !

Conditions inhabituelles pour un début juin dues sans doute au mois de mai fort enneigé.

Je me doutais qu’il y aurait encore un peu de neige au pied du Taillefer mais je n’en attendais pas tant !

J’ai un peu hésité entre Brouffier et Fourchu, je garde un souvenir du Brouffier bien enneigé en cette saison, donc ce sera le lac Fourchu, d’autant que mon fils qui m’accompagne ne connait pas le secteur.

Le sentier de montée est plusieurs fois coupé par de larges coulées, restes d’un mois de mai bien humide avec de la neige tardive, mais 2 personnes rencontrées nous diront que le plateau est bien dégagé.....Soit !

Nous montons sans difficulté pour découvrir qu’en haut il y en a quand même pas mal....

La Pyramide est bien plâtrée, ainsi que les autres sommets, proches ou lointains, notamment vers les Grandes Rousses où on peut admirer un Etendard tout blanc.

Du coup nous n’irons pas au Pas de l’Envious, la neige est bien molle et dessous c’est plein de flotte, on a passé les pieds à travers une fois ou deux, n’insistons pas !

Nous irons vers le lac Canard, après avoir contourné une belle étendue d’eau, le gué étant noyé, puis nous naviguons un peu à vue, cherchant le sentier de descente vers La Valette.

Pas mal de névés nous le cachent mais finalement, entre pelouse inondée et sentier noyé, nous arrivons en bas, et là....surprise ! Le ruisseau que nous devons traverser a...disons triplé de volume, voire plus !

Nous essayons de le remonter pour voir si c’est plus franchissable plus haut, mais il se partage en deux et plus haut ce sont des cascades.

Nous allons donc le franchir au niveau du gué d’été, noyé bien sûr, mais s’il y a un gué à cet endroit, c’est sans doute parce que c’est le meilleur passage...

On quitte les chaussures et les chaussettes, on roule les jambes de pantalons, et c’est parti !

L’eau est glaciale et le courant assez fort et on ne traine pas ! Je vous épargne les mots d’oiseau qui fusent, on n’a pas dû mettre 1 minute pour gagner la berge !

Heureusement le soleil est bien présent et nous réchauffe les pieds, et puis ça fait circuler le sang....On se sent tout léger après ça !

Après la pause casse-croûte, nous gagnons les chalets de la Barrière, en suivant le ruisseau bondissant, mais sachant qu’il y a un pont pour la prochaine traversée, ça rend plus serein....

Le beau chemin menant au pré d’Ornon nous ramène entre bois et prairies jusqu’au parking de départ, sous le charme de ce plateau magique.

C’est toujours un endroit magnifique, quelle que soit la saison et les conditions.