Sortie du 23 août 2021 Pointe de la Galise (3343m) par le refuge du Prariond

• Conditions météo parfaites, juste ce qu’il faut de brumes et de nuages pour magnifier les photos !
• Conditions glaciaires impeccables, température idéale, pas de stress de refonte à la descente.

En solo en Haute Maurienne, je suis rejoint pour cette course glacière prometteuse, par deux camarades "estampillés" Altituderando pseudonommés Agarock et Gégé56
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Bien installé sur la banquette arrière de la superbe et rutilante "Bentley" de Cyril, nous nous élançons de Bonneval-Sur-Arc à 5h00 du matin, en direction du pont St-Charles de l’autre côté du col de l’Iseran (côté Tarentaise).

Départ de la marche 6h00 depuis le pont St-Charles, nous sommes dans les temps.

Pour l’instant, e plafond de nuages est 100m au-dessus de nos têtes, mais Cyril est confiant car la météo a prévu beau temps... le matin...

Début de la marche dans les gorges de Malpasset, le passage peut paraitre un peu aérien mais le chemin est vraiment très large et il n’y a absolument aucun risque.

Le chemin jusqu’au refuge de Prariond est l’occasion d’une petite pause topo.

Nous prenons ensuite la direction du vallon du Niolet, toujours sous une grosse couverture nuageuse et dans un dense brouillard, le doute s’installe...

La remontée de la moraine, et plus haut, la traversée d’une mini trace exposée en dévers et située sous la barre rocheuse du Roc de Bassagne, sont effectuées casqués.

Cet endroit relativement austère, marque un peu dans nos esprits, le passage du monde réel à celui de la haute montagne !

A ce moment là, une timide lueur bleue commence à percer sous la couche de nuages et me permet enfin de réaliser mes prises photographiques.

Arrivés à la base du glacier de Bassagne, nous nous équipons comme il se doit même si la mémoire quelque-peu vacillante du compagnon Gérard ne lui permet pas de finaliser son nœud de huit !

Je m’en vais lui donner un petit coup de pouce.

Puis, assez soudainement, le ciel se dégage après la sortie de l’épaisse couche de nuages qui nous bouchait la vue depuis le début de notre ascension.

Le grand spectacle promis se dévoile enfin.

Nous progressons tranquillement sur le glacier peu pentu, et arrivés sous l’arête menant au sommet, nous nous déséquipons.

Nous finirons légers sans corde ni crampons, dans les pentes terreuses finales.

Le sommet est enfin là, et le panorama qui s’offre à nous est réellement grandiose :

Mont Blanc, Cervin, Mont Rose, Grivola, Grand Paradis, les Levannas au sud, les aiguilles Rousses, Grande Casse, Grande Sassière, Tsanteleina, Mont Pourri, Ciamarella, Albaron, Charbonnel, Ronce, mais aussi les Ecrins, la Meije et le Râteau. Enfin, tout y passe, et nous vivons finalement un immense spectacle vivant.

D’ailleurs, nous ne serons pas les seuls à en profiter car nous sommes rejoints par une troupe de chasseurs alpins, sous les ordres de leur capitaine.

Cette course aura donc été effectuée en 4h15 en comprenant les pauses nécessaires pour l’équipement lié à la progression sur glacier.

J’avais choisi cette course un peu au hasard, mais celle-ci terminée, nous nous sommes rendus compte que ce choix a véritablement "tapé dans le mille" car nous en avons réellement pris plein la vue, malgré un début d’ascension très brumeux.

• PS : Il n’y a que très peu de clichés de notre montée car le ciel s’est découvert uniquement 300 mètres sous le sommet, les photos du bas de l’itinéraire ont donc été prises au retour.