Sortie du 20 février 2022 par Marcadau Crêt de la Perdrix (1430m), Crêt de l’Œillon (1364m), Chaux de Toureyre (1292m), en boucle par Doizieux

Temps couvert, puis de plus en plus lumineux. Température fraiche. Quelques restes de neige.

Comme à chaque fois, boucle réalisée dans le sens contraire du topo. Più crescendo, selon moi.

J’aime le massif du Pilat. J’aime son identité paysagère, ses forêts variées, ses landes tour à tour riantes ou désolées, ses crêts battus par les vents...

J’aimerais pouvoir aimer aussi son silence.

Hélas, c’est devenu presque impossible. Le bruit de fond, dans le Pilat, ce n’est plus le chant des oiseaux ou le bruissement du vent : c’est désormais, en tous cas les samedis et dimanches, ces saloperies de motos cross, quads et autres engins de "loisirs motorisés", qui arpentent sans vergogne les itinéraires de randonnée pédestre.

J’en ai ras la casquette, de cette pollution sonore, de cette pollution tout court. J’en ai ras la casquette, de ces abrutis au regard vitreux et aux combinaisons ridicules. J’en ai ras la casquette, de l’inertie, voire de la complaisance des autorités publiques, qui se soucient comme d’une guigne de la préservation des espaces naturels et de leurs enjeux écologiques.

Pour rappel, article L. 362-1 du code de l’environnement : "En vue d’assurer la protection des espaces naturels, la circulation des véhicules à moteur est interdite en dehors des voies classées dans le domaine public routier de l’Etat, des départements et des communes, des chemins ruraux et des voies privées ouvertes à la circulation publique des véhicules à moteur".

Mais bon, tout le monde s’en fout, il faut bien que les jeunes s’amusent.

Lettre morte.

Nature morte.