Sortie du 30 avril 2022 par Peyuko Pic Tesson (1790m), Tête de la Souchière (1790m) et Chauvet (1649m) en traversée par les crêtes de la Souchière et de Chauvet

Du soleil, quelques nuages et une température idéale pour marcher.

Tout d’abord un grand merci à Arnaud pour le topo de référence, sans lui je ne sais pas si j’aurais eu l’idée d’aller parcourir ce secteur et surtout, j’aurais très certainement eu du mal à trouver le chemin du retour à partir du Rocher Chabrière.

La piste jusqu’à Grand Vaux permet de se mettre tranquillement en jambes.
Quelques fleurs commencent à percer dans les prairies, le printemps est encore timide mais il est bien là.

Avant le col de la Souchière, juste à côté de la piste, il y a une petite source qui est bien appréciable et aussi un hêtre remarquable qui déploie de formidables branchages.

La crête de la Souchière nous offre un premier panorama sur la Montagne d’Aurouze. J’entame la partie hors sentier pour atteindre le Pic Tesson puis la Tête de la Souchière. Ma compagne préfère rester sur le sentier et rejoindre le col du Bachasson.

Arrivé à la Tête de la Souchière, la Tête du Rif de l’Are m’appelle ! Je redescends donc en versant nord, au milieu d’une très belle forêt et après une dernière grimpette dans une pente herbeuse un peu raide, me voici à la Tête du Rif de l’Are. Un totem étrange marque le sommet puisqu’un balai est planté là... des sorcières dans le Dévoluy ?!

Je finis par rejoindre le col du Bachasson où je suis attendu ! Puis, nous poursuivons sur la crête de Chauvet avec la superbe Montagne d’Aurouze en ligne de mire. De petits coups d’œils en arrière permettent aussi d’apercevoir d’autres beautés du massif, comme la crête des Aiguilles.

Arrivés au cairn où il faut bifurquer à gauche (très bien décrit dans le topo), nous décidons d’aller voir malgré tout jusqu’où mènent les marques rouges.
La crête rocheuse sous le Rocher Chabrière est effectivement trop abrupte pour être poursuivie en intégralité mais en obliquant à un moment au sud-ouest, je pense qu’on peut désescalader pour passer sous la barre rocheuse et ainsi rejoindre le sentier plus bas... ma compagne n’est pas convaincue (je ne la blâme pas !) et nous revenons donc sur nos pas pour suivre le topo.

Le retour se passe donc bien mais comme dit en intro, le tracé GPS est précieux pour éviter à plusieurs reprises de se "perdre", ou du moins de passer du temps à tâtonner pour retrouver le chemin qui aime jouer à cache-cache !

Au total, une belle boucle de 14,5km et 1100m de dénivelé.